Bonjour à tous,
Alors tu n’aimes pas mes photos Sammael ?
« T’ai-je dit une telle chose ? Ce que je t’ai dit c’est que beaucoup font penser à des cartes postales, petite fille. Tu ne vis pas dans une carte postale. »
J’aime prendre ce type de photos.
« Tu aimes la sécurité. As-tu peur de te mettre en danger ? Deux choses attirent ton regard, ce qui te semble beau et ce qui te semble choquant.
Tu as pris le parti de ne photographier que ce qui te semble beau. Comment fais-tu ressortir ce qui te parait choquant ?
Tu ne devrais pas censurer ton propre regard. »
Tu veux que je te dise ce qui me parait choquant ? Ce sont des situations qui impliquent des gens. Je ne vais pas photographier des gens.
« Ou des accidents. »
Comme la voiture de l’autre soir. C’était affreux de voir et d’entendre la dépanneuse la trainer sur le sol avant de la retourner. Je ne pouvais pas photographier cela. Il y avait encore du sang par terre. Heureusement qu’il n’y avait plus de blessés quand je suis arrivée…
« Cette réalité-là n’existe-t-elle pas ? Est-ce un leurre ? »
Non, elle existe.
« Cette voiture est bonne pour la casse. »
J’avais compris.
« La vitesse et la violence du choc ont amené à ce résultat. »
Oui j’ai entendu que cette personne roulait vite.
« Et cet embouteillage monstrueux. Tu as songé à le photographier, avec ton portable. Pourquoi ne pas l’avoir fait ? »
Je n’en sais rien.
« Quel risque aurais-tu pris ? Il faut savoir suivre ses envies. Découvrir de nouvelles contrées.
Il faut accepter de sortir de la carte postale. »
Merci Sammael.
Bonne journée à tous
Émilie
30 juin, 2015 à 8:03
Bonjour Sylvie,
Ah merci mais c’est difficile de tout sentir, voir et ressentir sans enrager, sans angoisser, sans s’habituer et s’anesthésier pour supporter sans se détacher. Aujourd’hui les informations nous sautent au visage et se sentir relié au tout apporte un sentiment d’insécurité qui demande plus que du discernement car il faut pouvoir maintenir sa concentration pour ne pas céder à la tentation d’occulter. Je sais que l’on me rabâche la question du discernement mais c’est la concentration qui me fait défaut, comme si je saturais trop vite.
On va y arriver en calmant le mental.
crystallia
30 juin, 2015 à 2:14
Bonjour,
« Être capable de voir le monde c’est s’offrir la chance de pouvoir faire preuve d’un véritable discernement.
Apprenez à ne plus occulter. »
Merci Sammael.
Bonne journée.
Carène
29 juin, 2015 à 13:16
Bonjour
je suis étonnée d’une telle invitation de la part de tes guides.
Je suis d’accord qu’il ne faut pas fermer les yeux devant l’existence de certaines choses pas jolies jolies mais de la à les immortaliser sur un cliché…
Est ce parce que cela inciterait à accepter le monde dans sa parfaite imperfection ?
Est ce parce que à travers tes clichés tu serais amenée à ouvrir la conscience de certaines personnes ?
Emilie tes mots me touchent profondément. Nous sommes comme ces cartes postales : nous avons tous notre endroit et notre revers… Certains choisissent de l’assumer et d’autres non. Ces derniers sont voués à vivre derriere un masque toute leur vie quitte à s’y perdre…
Bises et belle journée
Emilie
29 juin, 2015 à 11:48
Bonjour Sylvie,
Je me souviens de mes cartes postales de vacances, des visages heureux et de cet employé d’hôtel qui était venu me dire au revoir en questionnant de manière trop insistante « tu reviendras nous voir ? » il y a 10 ans. Je ne suis jamais retournée dans son pays. Comment retourner faire du tourisme dans certains pays sans ressentir un profond malaise ? Je me souviens du guide en Turquie à la frontière Syrienne et de la colère de ma fille qui ne voulait plus aller voir des vieilles pierres ou sentir sur elle certains regards.
Les cartes postales ne disent pas toute la vérité et chacune a son revers, c’est partout pareil : il y a des soleils brillants et aussi des soleils de plomb. On m’a dit dans mon sommeil une petite phrase qui m’a laissée très perplexe : « tu n’es pas prête pour la réunification ».