Bonjour à tous,
Je ne suis pas médecin, je ne vais pas entrer dans les détails de ce que sont des maladies telles que la psychose ou la schizophrénie. Nous allons néanmoins parler du monde qui existe au-delà de ce que nous voyons.
Imaginez un immeuble, au rez-de-chaussée duquel se trouve le monde que nous connaissons tous, le monde matériel dans lequel nous évoluons. Vous connaissez cet étage aussi bien que moi ou que votre voisin. Il n’y a pas de piège ici, juste un million de pièces, certaines plus vastes que les autres, que d’une façon ou d’un autre nous serons tous amenés à explorer.
Cet étage est immense, plus grand encore qu’il n’y parait depuis l’extérieur, quand on croit pouvoir regarder l’immeuble dans son ensemble.
Je ne vous demande d’ailleurs pas de le visualiser, il s’agit d’une simple image. Je vous l’ai déjà expliqué, contrairement à mes guides j’ai besoin de recourir à des métaphores pour expliquer les choses.
Revenons en donc à cet étage, il est particulièrement vaste. Si bien que l’on y croise des personnes par exemple que l’on peut très bien ne jamais revoir. Cela a son importance. Mais ce n’est pas le point que je souhaite développer.
« Pourquoi ? », me demande Elémiah.
Parce que je veux parler des escaliers qui conduisent aux autres étages.
« Mais les rencontres que vous faîtes peuvent vous permettre d’accéder aux autres étages. »
Oui seulement je ne pensais pas à ces étages-là.
« Non ? »
Non. Je pensais à ceux qui nous permettent de prendre conscience que le rez-de-chaussée, bien qu’immense, n’est pas le seul étage auquel peut accéder la conscience d’une personne incarnée.
« Certes, le corps physique est en apparence limité mais il ne l’est pas davantage que l’esprit en réalité. Quand l’esprit voyage, tout voyage. Le cœur peut également voyager. Comme lorsque vous tombez amoureux. Hélas vous êtes peu nombreux à vous rendre compte alors que plusieurs étages s’ouvrent d’un coup, trois généralement en haut comme en bas, vers le sous-sol.
Par crainte, vous demeurez obstinément au rez-de-chaussée…
Il est exact qu’il vous est particulièrement difficile d’aller explorer les étages du haut lorsque vous êtes amoureux car vous confondez souvent amour et possession. De ce fait il arrive bien plus fréquemment que vous ne demeuriez au rez-de-chaussée qui vous semble alors bien vite très petit.
C’est sur ce point qu’il convient de s’attarder en premier lieu. Tous tes lecteurs ne sont pas médiums et ceux qui le sont ne sont pas tous à l’aise avec ce que leur médiumité leur apporte.
L’espace en apparence variable du rez-de-chaussée parait très étriqué pour certaines personnes. Pour beaucoup de monde en réalité.
Comprends que certaines personnes, mal dans leur vie ou dans leur peau voire les deux, ne sont absolument plus capables de se figurer l’immensité du rez-de-chaussée.
Quand ces mêmes personnes, pour lesquels les quelques pièces auxquelles elles ont accès ressemblent déjà à l’enfer voient apparaître un escalier qui mène au-dessus, elles ne sautent jamais de joie. Elles réagissent comme toi à l’époque de ton éveil. Elles se disent, mais pourquoi moi, qu’est-ce que j’ai bien pu faire ?
Elles n’ont pas envie d’aller explorer. Leur petit espace réduit leur suffisait car connaissant de réelles difficultés, elles craignent un ailleurs, quelque qu’il puisse être.
Parfois, il y un Lauviah qui se tient au bas de l’escalier et qui vous aide à l’emprunter. D’autres fois, vous refusez d’y aller et apparaissent alors les fameuses portes que vous craignez de voir s’ouvrir. La porte de la folie, des profondeurs, se trouve au rez-de-chaussée.
L’ego est limité sur le plan spirituel. Il ne peut pas monter bien haut, il ne peut pas non plus descendre bien bas.
Tu ignorais qui tu étais mais ne voulais pas le savoir avant ton éveil. Ta vision du monde était limitée par ce que tu croyais savoir, ce qui t’avait été enseigné et à quoi tu t’accrochais malgré ce sentiment, encore timide, que tu avais besoin d’une vie spirituelle.
Il faut être capable de monter et descendre de plusieurs étages pour réussir l’équilibre entre vie matérielle et vie spirituelle. Tu as su monter et descendre, finalement. Et tu es capable de vivre au rez-de -chaussée. Tant bien que mal.
Tu peines à maintenir en place tes énergies et tes intolérances alimentaires s’aggravent. Tu as besoin de changer d’environnement affectif seulement, cela demande de descendre deux étages plus bas que ce à quoi tu es habituée.
Les étages du bas correspondent à l’ancrage matériel assumé. D’où la même difficulté pour descendre que pour monter. Les étages du haut correspondent à l’ancrage spirituel reconnu.
Lorsque l’équilibre se fait, c’est votre rez-de-chaussée qui change et vous ressentez pleinement le fait que votre place est bien sur Terre car vous savez pourquoi.
Il est absolument impossible d’exécuter le schéma que tu envisageais en un seul article. Le seul rez-de-chaussée en mériterait dix. Que tu ne vas pas écrire.
Laisse tes lecteurs se figurer ce que peut être le rez-de-chaussée, tu reviendras sur la porte des profondeurs quand tu seras capable d’envisager une métaphore moins vaste. »
Merci Elémiah, pour les explications et le rappel à l’ordre lol.
Bonne journée à tous
PS : photo prise à New York, au pied du Rockefeller center
crystallia
28 août, 2015 à 11:55
Bonjour,
Camille, si j’ai appris une chose c’est que le bonheur se trouve dans l’instant.
Arc, j’ai tenté de lutter aussi pour terminer, je n’ai pas pu.
Quand ce n’est pas la bonne voie…
Heureusement tout finit par nous être bénéfique d’une manière ou d’une autre.
Bonne journée
Arc
28 août, 2015 à 10:52
Bonjour Sylvie,
Canevas assez similaire pour ma part. Mon éveil a vraiment commencé après l’obtention de mon premier certificat de Licence. Cela ressemblait au pire timing possible. Moi qui auparavant réussissais régulièrement mes épreuves avec la note maximale (ce qui me valait moult jalousies), continuer m’a demandé des efforts incommensurables. Il n’y avait personne pour me guider. J’ai lutté des années pour terminer ma seconde partie de Licence. C’est que pour ma part, il s’agissait déjà d’une reconversion.
À un moment donné, je me suis rendue à deux doigts d’arrêter l’Université. Mon père a alors manifesté ses attentes et son intérêt pour mes études. Pour la première fois. Alors j’ai continué.
Arrivederci
Cel
28 août, 2015 à 7:23
Coucou
Je n’imagine pas a quel point cela a été dur pour toi…
La phrase » ce qui doit arriver arrive toujours. » Me laisse toujours perplexe et triste. Probablement parce que je ne comprends pas ou je suis’ et que je ne cesse de me demander dans quelle direction aller sans savoir…
Que je comprends meme pas quel est mon lien avec la mediumnité…
Vivement que les annees passent, lol.
Bonne journée, bise
Cel
26 août, 2015 à 11:31
Coucou,
Merci pour le partage. Cet article m’a parlé de bien des façons.
Il m’a fait me poser la question : « est ce que je suis medium ? »
A une époque, j’aurais dit oui… Mais maintenant, quand je vois combien je suis « déconnectée » de la source, je pense que non…
Ce passage là m’a terriblement parlé :
« Comprends que certaines personnes, mal dans leur vie ou dans leur peau voire les deux, ne sont absolument plus capables de se figurer l’immensité du rez-de-chaussée.
Quand ces mêmes personnes, pour lesquels les quelques pièces auxquelles elles ont accès ressemblent déjà à l’enfer voient apparaître un escalier qui mène au-dessus, elles ne sautent jamais de joie. Elles réagissent comme toi à l’époque de ton éveil. Elles se disent, mais pourquoi moi, qu’est-ce que j’ai bien pu faire ? »
C’est exactement comme ça que je me suis sentie quand j’avais commencé à sentir la présence de personnes décédées…
Bise,
Cel
crystallia
27 août, 2015 à 1:59
Camille,
C’est ce que j’ai ressenti aussi au moment de mon propre éveil.
Je finissais mes études mais j’étais incapable de rédiger mon mémoire ou de me préparer pour le concours d’entrée de l’école qui m’intéressait.
Et tous les autres étudiants mettaient sur pied leurs projets d’avenir…
Je me suis vite sentie le vilain petit canard. Je ne te parle même pas des attentes de mes parents par-dessus !
La bonne nouvelle, c’est que les années ont passé lol !
Non sérieusement, ce qui doit arriver arrive toujours.
Bise
Marianne
22 août, 2015 à 14:23
Kikoo!
.
Finalement cette notion d’Ego semble importante à travailler pour évoluer…Cette article arrive à point nommé après notre échange sur le dernier exercice
crystallia
22 août, 2015 à 1:34
Bonjour,
Émilie, justement la première photo que j’ai posté à mon retour est une vue de NY depuis le sommet de cet immeuble ! Il y a 69 étages mais depuis les attentats, il n’est plus possible de prendre l’ascenseur que jusqu’au 67ème.
Mais il y a une queue délirante pour monter comme pour descendre, on se croirait à Disneyland !
Quant au sujet de l’article, quand je pourrai je développerai.
Merci à vous.
Bise
Liliane
21 août, 2015 à 22:19
Bonsoir,
Un mouvement de balancier nécessaire et qui lorsqu’il cesse indique qu’on a atteint l’équilibre, on n’a plus ce besoin de monter ni de descendre, on sait exactement pourquoi on est là… Merci , ça m’est apparu clairement comme une évidence Whaouh
Emilie
21 août, 2015 à 22:17
Bonjour Sylvie,
Hauteur vertigineuse ! c’est amusant car j’ai commandé il y a deux jours, une vue de New York prise du toit du Rockfeller Center pour l’offrir à mon fils. Je commence tout juste à prendre conscience de mes sorties astrales quand je dors et je le rencontre parfois qui se promène également la nuit dans la maison (peut être qu’il fait le mur aussi).
Cela ne m’étonne pas que tous ceux qui t’accompagnaient te demandent tes photos. Quant au rez de chaussée et escaliers : vaste sujet !
Parvenir à prendre la main de celui qui tend la sienne, ce ne serait pas déjà si mal.
Carène
21 août, 2015 à 20:52
Coucou !
Je me demande si je ne suis pas en plein ancrage matériel. Je serais ravie d’en savoir plus sur ces étages du dessous si tu trouves l’inspiration. Merci !
Bises