Bonjour à tous,
« Tu t’es remise à lire ma douce enfant. », me fait remarquer Elémiah.
Oui, c’est par phase.
« Qu’est-ce qui te plait le plus, Mary Higgins Clark, Amin Maalouf ou Jean-Yves Berthault ? »
J’avais deviné qui était l’assassin pour Mary Higgins Clark. Ça fait deux fois que ça arrive. Mais j’étais contente de constater que les endroits qu’elle évoquait me paraissait familier car l’action se déroule à New York. Alors j’ai lu jusqu’au bout. Je pense sincèrement la concernant que ses meilleurs ouvrages ont déjà tous été écrits. Elle ne se renouvelle pas.
« Et Mademoiselle S. ? »
C’est spécial. Une libraire disait que c’était le livre de l’été selon elle. Je me méfie des romans érotiques sortis après la saga 50 nuances. Je n’ai pas voulu lire l’original, ce n’est pas pour lire les succédanés. Mais cette libraire avait l’air si convaincue. Et puis, ce n’est pas du tout un roman écrit dans la foulée du best-seller suscité.
Au début c’est surprenant car on a que le point de vue de cette Simone justement. On voit bien la jeune femme éperdument amoureuse et prête à se perdre s’il le faut dans une histoire dans laquelle on se retrouvera ou non…
Je constate que je n’ai pas atteint la moitié de l’ouvrage et que je suis déjà lassée.
« Elle se jette à corps perdu pour finalement prendre les rênes à sa manière. Elle choisit de se battre pour que l’histoire dure, tout en sachant que son amant exige d’elle ce qu’il ne demanderait jamais à sa femme. C’est une femme lucide qui est prête à aller au bout de ses convictions. »
J’aurais bien aimé pouvoir lire les réponses de l’amant justement.
« Elles ne sont pas nécessaires, c’est l’histoire d’une femme qui est racontée, avec ses propres mots. »
Oui, je te le dis, cette histoire commence à me lasser, je ne suis pas sure que j’irai au bout.
« Il reste Maalouf. »
Un auteur que j’apprécie depuis le Rocher de Tanios. Je sais que je finirai Les désorientés. Je n’ai eu aucun mal à entrer dans l’histoire, j’ai de l’empathie pour les personnages…
« Tu n’en as pas pour Mademoiselle S ? »
Je sens de la tristesse dans ses écrits. C’est une femme malheureuse.
« Aucune femme heureuse en couple n’est obligée de déclarer son amour aussi fort. Aussi désespérément. Pourquoi n’as-tu pas lu 50 nuances de Grey ? »
Je me suis précipitée trop souvent sur des bests-sellers qui ne m’ont pas touchée. J’ai détesté le Da vinci code par exemple. De mon point de vue, ce livre est totalement sans intérêt. Et que dire des très nombreuses incohérences.
Pour 50 nuances, j’ai entendu des avis contradictoires. Je préfère attendre que le film passe à la télé.
« Ou peut-être auras-tu envie de le lire plus tard. »
J’en doute.
« Tu ne rachèteras plus Mary Higgins Clark ? »
Non, j’aime bien Stephen King, je pense que c’est vers lui que je me tournerai la prochaine fois que je voudrais lire autre chose qu’un livre de filles.
« Tu aimes bien ce type de romans. »
Je ne sais pas pourquoi mais oui.
« Tu aimes les romans de filles et les livres qui renvoient à une quête intérieure. Ce sont tes deux genres préférés. Deux genres très différents. Ce qui ne t’empêche pas de t’intéresser à d’autres genres.
A ce sujet, il n’y a pas que Stephen King qui mérite attention. Tu pourrais tenter un roman policier la prochaine fois. Certains auteurs proposent des approches peu classiques. Tu pourrais te renseigner. »
Pourquoi pas. Je pourrais lire Fred Vargas…
« Voilà. Et tu finiras Mademoiselle S. plus tard. Fini d’abord Maalouf. »
Maalouf me plait. Je n’aurais pas de mal à le finir.
« En même temps c’est un peu sans surprise, comme avec tes romans de filles. Nous aimerions te voir agréablement surprise. »
J’espérais l’être avec Mademoiselle S. Je n’ai lu que des critiques dithyrambiques. Je ne dirai pas que je déteste. Mais je ne suis pas à la moitié du livre et je suis déjà lassée. Je pense que la crudité et la liberté de ton de Simone sont ce qui rend ce roman érotique attrayant. Les détails des moments passés avec son amant sont là. Et elle a une personnalité passionnée. Seulement l’histoire elle-même ne me transporte pas.
« Certaines personnes sont choquées devant ce type d’écrits. »
Et est-ce qu’elles le sont dans leur chambre aussi ? Cette femme écrit à un homme précis en l’occurrence. Il faut laisser les choses dans leur contexte. Ce qui peut se passer entre deux personnes consentantes…
Il y a des aspects de la vie qui doivent rester privés selon moi. Il y a des choses que l’on n’a pas envie de partager avec tout le monde.
Des choses qu’il n’est pas nécessaire de sortir de leur contexte. En l’occurrence les lettres que cette Simone auraient écrites n’étaient pas destinées à être publiées.
Il convient de garder cela en tête à la lecture du livre.
« Quel genre d’histoire te transporte ? »
N’importe quelle histoire bien écrite, avec des personnages que je sens réels. Du moment que les personnages me touchent, l’histoire me touche.
« Quelle genre d’histoire te choque ? »
La violence me choque davantage que l’érotisme. Surtout la violence gratuite, méchante. Je n’aime pas les histoires emplies de personnages qui aiment simplement faire souffrir. S’il n’y a personne pour leur tenir tête.
« Finis donc Maalouf, ensuite tu n’auras qu’à lire l’accro du shopping ou un autre roman de filles. Le grand écart entre ces deux genres parait étonnant. Mais pour toi, il est possible de s’intéresser à tout, n’est-ce pas ? »
Oui.
« Sylvie, il y a des personnes qui voudraient savoir qui tu es. Qui tu es réellement, quelle femme tu es réellement. »
C’est pourquoi tu m’as fait parler de mes lectures ? Je suis moi-même sur ce blog.
« Et si tu devais définir ta personnalité en quelques mots ? »
Je dirais que je suis une femme qui vit ici et quelque part ailleurs tout à la fois et ça se voit. Mais c’est justement ce qui fait de moi une personne fantastique, merveilleuse etc…
Et modeste. Surtout.
« Objectivement c’est un résumé assez réaliste oui. »
Qui veut savoir qui je suis ?
« Différentes personnes. »
On est le résultat de tout ce qu’on vit. En raison de la façon dont on le vit. J’ai raconté ce que j’ai vécu. En grande partie. Une partie largement suffisante pour comprendre qui je suis. Et pourquoi je tiens un blog consacré à la spiritualité au lieu d’un blog mode ou consacré aux intolérances alimentaires.
Je m’intéresse à beaucoup de choses, j’aime la vie et je souhaite pouvoir faire encore beaucoup de voyages. Mais ma vraie passion, c’est la spiritualité. Alors je partage la mienne. Elle colore tout mon être. Et moi je suis médium en plus.
D’où mon résumé. Je vis ici et ailleurs à la fois et cela se voit.
« Tu es à l’aise avec ce dernier point. »
Maintenant oui.
« Tant mieux. »
Merci à toi.
Bonne journée à tous
PS : photo prise à Central Park NYC
Bluebird
29 août, 2015 à 13:44
Oui !
Bise