Bonjour à tous,
Sur le programme de mon récent séjour à l’étranger, il était écrit que nous aurions la chance de prendre le ferry à NY pour vivre l’arrivée des Immigrants qui arrivaient à Ellis Island. La guide elle-même nous avait laissé entendre que nous rendrions visite à Miss Liberty ensuite. Ce dont tout le monde se réjouissait malgré le côté kitsch et attrape-touristes.
En fin de compte, si nous avons bien pris le ferry, nous n’avons fait que prendre le ferry, pour Staten Island (où ne se trouve pas la statue) et nous n’avons pu saluer Miss Liberty que de loin. En illustration de cet article, une des meilleures photos que j’ai pu prendre. Arrêtez de rire. Pensez à ceux qui n’avaient que de petits compacts sans zoom.
Nous étions tous déçus et la question de la pertinence de cette « excursion » n’a pas manqué d’être soulevé.
Pour ma part, c’est la suite immédiate que j’ai le moins apprécié. Nous avons visité le musée des arts amérindiens. Qu’il n’y ait pas de malentendu, je ne suis pas de celles qui pensent qu’en voyage on ne devrait visiter que les boutiques. En outre le thème du musée m’intéressait. Mais, alors qu’il semblait entendu que nombre de pièces exposées étaient des pièces d’origine, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une paire de Converse noires dans une des vitrines présentant un costume de danse. En plus il y avait une date qui renvoyait deux siècles en arrière juste au-dessus, ce qui est d’autant plus ridicule.
Il y avait en fait beaucoup de reproductions dans ce musée. Et, je me dois de le dire, la boutique est de loin la pièce la plus évidente d’accès.
Un véritable attrape-touriste ce musée. On regarde et on tourne le dos, c’est ce que j’ai fait. Nous avons en Martinique un musée sur les premières civilisations qui ont vécu ici, qui est nettement plus intéressant.
Ensuite on nous a proposé d’aller chercher la fortune en touchant les parties intimes d’un taureau de bronze situé non loin. Il y avait une telle quantité de monde autour, je n’ai jamais pu voir l’animal dans son entier. Et puis Lauviah m’avait dit que je ne gagnerai pas au loto après avoir touché les fameuses parties donc je n’ai pas insisté. J’ai regardé ce que proposait les vendeurs alentours. Que d’attrape-touristes là encore.
Après cela, il fallait marcher un peu pour atteindre Wall Street. Sans intérêt de mon point de vue, je reconnais cependant que l’endroit en question est assez magistral, comme beaucoup d’autre à NY.
L’église située non loin ceci dit, m’a semblé plus intéressante à voir.
La visite ce matin-là s’est achevée par le recueillement à Ground Zero. C’était le mot qui figurait sur le programme, recueillement.
Par respect pour ceux qui seraient encore émus par les évènements que tout le monde connait, je me garderai de dire ce que m’inspire réellement un tel monument. Je dirai simplement qu’il y avait certainement une kyrielle de manières de tirer les conséquences du choc initial. C’est ce qui explique que je n’ai pas ressenti le besoin de me recueillir au milieu de ces immenses bassins et de toutes ces nouvelles tours.
Après cela nous avons été déjeuner dans un pub irlandais. Quand le menu nous a été annoncé, sandwichs, hamburgers, spaghetti à la bolognaise, tout le monde a râlé. Encore du pain etc…
Finalement il s’est avéré que la nourriture était bonne. Pour ma part j’ai eu droit à une salade composée et des frites.
Lorsque finalement nous avons quitté NY et Manhattan pour la toute dernière fois en début d’après-midi, nous avions tous un petit pincement au cœur. Lequel a disparu pour faire place à de l’enthousiasme face au programme de l’après-midi, 4h dans un centre commercial où tout est soldé à l’année. L’astuce ? Tous les articles sont de la saison passée. Ce qui n’a empêché personne de faire des achats. Je dois être la seule à avoir pris la peine d’aller au restaurant ce jour-là. Tous les autres ont mangé sur le pouce, chez Sucre et Gras et cette fois, nul ne s’est plaint d’avoir à manger un énième sandwich. Et vous qu’auriez-vous fait pour rentabiliser vos quatre heures ?
Moi je n’ai pas vu la moitié des boutiques, je n’exagère pas. Le temps a fui devant moi à la vitesse de la lumière. Mais j’ai trouvé cet adorable sac Calvin Klein alors j’étais contente.
Le sac Calvin Klein, un des quelques achats dont je me souviens vraiment. J’ai oublié la majorité et j’ai pourtant dépassé mon budget de départ. J’ai acheté pour acheter à certains moments, il me faut le reconnaître puisque je ne saurais dire précisément dans quoi j’ai investi.
Quel mirage là aussi. Tout était rapide dans ce voyage, la consommation allait de pair. Pourtant à Montréal, à la fin du séjour, j’ai ressenti le besoin de me poser et j’ai été au cinéma. En plus anglophone. Heureusement j’ai été voir une comédie, ce n’était pas trop dur à comprendre lol.
A mi-séjour, j’ai commencé à me sentir très mal en fait. Physiquement je sentais que je m’épuisais et que la nourriture que j’avalais n’était pas ce qui me convenait. Arrivé à Québec, j’ai senti les forces me manquer, je ne rêvais plus que de rentrer et d’aller voir mon médecin. Nous étions encore dans une visite expresse, qui me frustrait plus qu’autre chose car je n’avais pas la possibilité de m’arrêter où je voulais pour faire des photos, quand j’ai commencé à avoir du mal à avancer.
Peu après, nous avions un peu de temps libre pour faire du shopping. Ayant déjà remarqué que le fait de me séparer du groupe me faisait du bien, je suis partie de mon côté très vite. J’avais repéré une boutique de gemmes, mes guides m’ont conseillé d’y aller. Je me suis rapidement retrouvée face à cette sphère de sélénite orange. Dès que je l’ai eu en mains, je me suis sentie mieux. Je l’ai évidemment achetée. Mes guides m’avaient conseillé d’acheter aussi de l’améthyste alors j’ai acheté un bracelet également.
En fait je leur ai demandé de l’aide quand j’ai constaté que j’étais vraiment trop fatiguée. J’ai réalisé trop tard que je ne supportais pas les énergies du groupe. Alors combiné au rythme des visites et à tout le gluten présent partout…
Enfin, je suis quand même contente d’être partie parce que j’ai passé de bons moments malgré tout. Toutefois, je réfléchis à ce qui me conviendrait mieux une prochaine fois.
Bonne journée à tous
Carène
1 septembre, 2015 à 21:24
Je saurai te le rappeler quand tu seras tentée de commander des frites à l’avenir !! hi hi !!
Émilie
1 septembre, 2015 à 13:27
Merci à Àriel pour sa délicatesse. Je vois aussi à travers les réponses que tu apportes sur ton blog, que tu es capable de faire preuve d’une grande indulgence sans virer à la complaisance, en restant fidèle à qui tu es. Merci pour cet espace d’expression et cette salle de jeux que tu partages. Il va falloir que j’ose le sport pour le plaisir de me remuscler (un peu)! Pas trop de courbatures avec la reprise de l’entraînement et ce corps de rêve?
crystallia
1 septembre, 2015 à 18:24
La semaine dernière au cours de body sculpt, j’ai regretté chaque frite que j’ai pu avaler dans ma vie.
Et mes jambes qui ne voulaient pas rester fermement en l’air comme demandait le prof…
Mais je suis contente de m’être inscrite, j’aime bien y aller et après le travail ça détend.
Tu devrais essayer.
Merci à toi.
Bise
crystallia
1 septembre, 2015 à 12:18
« Mais les mirages s’estompent un jour, fais en sorte de garder en tête que c’est ta réalité qui doit être belle. »
C’était un dernier message d’Ariel.
Bonne journée.
Émilie
1 septembre, 2015 à 7:24
Bonjour Sylvie,
Merci, je crois que j’ai compris. Cela permet de ne pas prendre le mal sur soi et de supporter la réalité. Il faut commencer par « se donner à soi meme » et savoir prendre soin de soi pour garder ses forces. C’est parfois tellement plus simple de se laisser bercer par ses illusions et les mirages qu’elles engendrent.
crystallia
1 septembre, 2015 à 2:00
Bonsoir,
L’autre chose, Ariel me dit que cela s’appelle l’indulgence d’abord envers soi-même.
Certes. Un travail s’impose parfois. Ceci dit avec la foi…
Lara, je suis contente pour toi !
Bonne soirée.
Émilie
31 août, 2015 à 23:53
Bonsoir Sylvie,
En fait il y a toujours des traces quand on gomme même si on tire la langue en s’appliquant. Il faut autre chose que l’on ne laisse pas à la portée des enfants comme moi qui pourrait faire des bêtises en jouant avec.
Bluebird
31 août, 2015 à 22:46
Bonsoir bonsoir !
Le stage d’écriture…je vous raconterai au retour dans trois jours.
J’ai bien hate. Tiens, c’est l’envie qui pointe son nez.
Chic !
crystallia
31 août, 2015 à 11:22
Bonjour,
Un stage d’écriture ce doit être sympa. J’ai un ami qui participe à un atelier d’écriture, il s’éclate.
Émilie, je pense que « l’on » m’aurait aidée aussi. Parce que pour gommer je ne suis pas très douée, je laisse quand même des traces.
Bonne journée.
Bluebird
31 août, 2015 à 9:15
Merci Emilie pour ce partage détaillé. Je comprends mieux.
OK, je n’en suis pas encore là. Je crois être du milieu, mais j’ai l’impression que mon « exercice » actuel serait plutôt de prendre conscience que ce que je suis a autant d’importance que l’extérieur…et apprendre à prendre soin de moi.
Peut-être que d’autres exercices plus difficiles viendront ensuite ?
Bonne journée à toi,
Lara
Emilie
31 août, 2015 à 9:05
Bonjour,
Normalement dans un groupe on parvient toujours à repérer ceux avec qui on se sent prêt à échanger mais quand il s’agit d’un travail énergétique et que l’instructeur vous enjoint à « donner tout ce que l’on a », ce n’est pas commode de parvenir à poser ses propres limites.
A la fin de mon stage, je pense que je les posais et régulais en fonction des fuites. D’un autre côté « on » m’a aidé à recevoir ce dont j’avais vraiment besoin, au niveau de la prise de conscience des impacts (au sens large) sur le taux vibratoire pour mieux gérer (un peu comme si ce qui avait été donné était rendu sous une autre forme).
C’est toujours le même processus depuis que j’ai reçu ce message : « comment veux-tu progresser sans expérimenter » – après il faut garder la mémoire de ce que l’on a retiré de l’expérience en gommant ce qu’elle avait de pénible pour en faire une force. Ce doit être le parcours du combattant de ceux qui sont du milieu et avancent à coups de crayons et de gomme.