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La fête à la grenouille

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La fête à la grenouille 15091307121317181813579394

Bonjour à tous,

A l’instant où j’écris ces lignes, il pleut. D’où ce titre très poétique. En même temps, il est aussi léger que mon humeur du jour. Je passe une journée super productive, je n’ai strictement rien fait. Et je trouve cela super.

Même le lit n’est pas fait.

C’est sympa quand on choisit de prendre le temps d’observer l’évolution du temps. Qui passe alors en ami, à un rythme qui nous convient forcément.

Ce que je préfère ceci dit, c’est avoir conscience que tout ce que j’ai à faire peut être fait plus tard.

Je crois que c’est vraiment cet élément qui rend la vie plus belle.

Vous aussi vous trouvez que la vie est belle n’est-ce pas ? Non, je n’ai rien fumé. Je ne bois pas non plus. C’est bien mon état normal.

Finalement ces nouvelles énergies sont plutôt douces. Je ne me souviens pas que cela ait été aussi doux la première fois. En  même temps je découvrais que j’étais médium alors qu’à la base il n’y avait pas plus rationnelle que moi…

Il aurait fallu que mon moi d’il y a dix ans puisse rencontrer mon moi d’aujourd’hui. Cela aurait aidé.

Mais, en toute objectivité il me faut reconnaître que j’ai reçu l’aide bienveillante dont j’avais besoin tout au long des années qui viennent de s’écouler. De différentes manières, qui se rejoignent en une.

Je sais que Dieu, La Source ou le nom que vous voulez, m’aime. Et je ne pourrai pas l’oublier.

Je sais que des obstacles il y en aura, encore et encore. Tout comme des moments de peine et de découragement. Je sais que des moments où je voudrais pouvoir maudire la Terre entière, il y en aura encore des centaines.

Je sais aussi que même dans ces moments-là, même dans les moments où je me dirai que je n’ai pas de chance, je recevrai l’aide dont j’aurai besoin.

La chose  comique est que je n’ai absolument jamais reçu l’aide que j’aurais voulu recevoir. Vraiment jamais. Et je trouve cela drôle maintenant.

Il y a une différence énorme parfois entre ce que l’on voudrait recevoir et ce qui nous convient. A notre grand, incommensurable, désarroi.

Dans un monde parfait, je me serais éveillée au milieu de personnes gentilles et bienveillantes qui auraient immédiatement compris ce que je vivais et surtout ce que cela impliquait comme bouleversements sur le plan matériel.

Dans la vraie vie, il y avait bien des personnes aimantes et bienveillantes mais pas compréhensives du tout. Des personnes qui ne cherchaient qu’à me ramener à une réalité qui n’était plus celle qui me correspondait.

Dans un monde parfait, ce décalage entre moi et les personnes que j’aime ou qui m’entourent n’auraient pas existé ou alors aurait été vite comblé.

Dans la vraie vie, il est devenu un élément du paysage, un peu comme une montagne impossible à ignorer encore qu’il s’agirait davantage d’un fossé.

J’ai construit quelques ponts plus ou moins solides. D’autres aussi ont construit des ponts. Beaucoup d’autres. Et certains sont encore solides aujourd’hui. Je sais qu’ils vont le rester le temps qu’il faudra.

Ce qui importe ce n’est pas qu’on soit tous du même côté, c’est que chacun ait conscience qu’il peut traverser, dans un sens ou dans l’autre. Il n’y a pas de meilleur côté.

Aujourd’hui que j’ai compris qu’il n’y a pas de meilleur côté justement, il m’est demandé de retourner sur l’autre, étant précisé que le pont que je dois à présent emprunter sera toujours là demain ou après-demain, si jamais j’en ai besoin.

Il y a quelques années, une telle perspective n’éveillait que ma colère. Pourquoi ? Pourquoi revenir après tout ce que partir m’a coûté ? Et finalement quel était le but ? J’ai tout à refaire de l’autre côté, je repars de nouveau à 0, tandis que tout le monde a pu progresser.

La réponse, directe et laconique, n’a fait qu’attiser davantage ma colère. Parce que c’est le chemin. Qui a envie d’entendre cela dans un moment de doute et de découragement ?

On apprend vite que rester debout est un choix bien conscient. Ce n’est qu’après que l’on réalise que c’est un choix que l’on a fait par envie. Plus que par nécessité.

Et c’est lorsque l’on comprend cela que l’on réalise que c’est une vraie chance de pouvoir retourner du premier côté que l’on a connu.

Quand j’étais enfant, regardant les Dix commandements pour la énième fois avec ma grand-mère, je me demandais pourquoi Dieu n’avait pas simplement laissé Moise devenir Pharaon. Il aurait alors aisément pu libérer les esclaves.

Aujourd’hui, cette interrogation me fait sourire.

Bonne journée à tous ;)

PS : photo prise sur la High Line à NYC

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55 Commentaires

  1. Miss X

    20 septembre, 2015 à 17:16

    Ahh..

    Je viens de lire.
    C’était juste parce que j’étais de bonne humeur pour une fois(accusez le bonsoir avec ke smiley), je voulais juste revenir dans la discussion + j’avais pas lu et je ne comprends pas toujours qu’on peut dire ce qu’on peut dire et c’était pour le mettre en valeur et permettre a Nicolas d’en parler.

    Soit. Éventuellement que c’était désagréable et maladroit, écoute, je l’ai déjà dis, je fais comme je peux!

    Sinon je parlerai jamais à personne si je me trouvai si..
    A chaque imperfection, enfin. J’ai pas non plus envie d’être plus clair mais j’ai compris, j’ai compris, c’est bon, j’ai retenu. (pas flageller svp.)

    Bonne journée.
    On se soigne, comme on dit.
    Je vais y arriver.

  2. Eve

    18 septembre, 2015 à 5:33

    Coucou,

    Merci Sylvie d’avoir pris le temps de me répondre.
    Bise

  3. crystallia

    17 septembre, 2015 à 18:30

    Bonjour,

    Merci (à tout le monde et pas à une personne en particulier) d’éviter les commentaires du type, « qu’est-ce qui s’est passé j’ai pas suivi ».

    Je ne comprends pas de tels commentaires, je ne comprends pas leur pertinence ni ce qu’ils peuvent apporter.

    Bonne journée.

  4. Miss X

    17 septembre, 2015 à 18:21

    @ Nico
    C’était quoi le rapport avec les smoothies (j’ai raté un chapitre)..?

    Bonsoir!^^

  5. Nicolas

    17 septembre, 2015 à 12:34

    Bonjour à toi sylvie

    Je n’ai jamais mangé de smoothie. Je ne savais même ce que c’était. ^^ J’ai dût faire des recherches sur le net pour savoir, tout du moins me rafraichir la mémoire. Ça a l’air bien bon et il est certain que je me régalerai ce genre de préparation. : ) Mais bon. Régales toi Sylvie, c’est le plus important. Salut : )

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