Bonjour à tous,
« Ce matin tu as atteint tous les objectifs que tu t’étais fixée. », me fait remarquer Lauviah.
Oui, je me suis levée tôt et j’ai pu être à l’heure pour la marche de ce matin, j’ai pu ensuite rentrer suffisamment tôt pour pouvoir repartir faire les courses en évitant la cohue.
Et j’ai acheté juste ce que j’avais décidé d’acheter.
« Si bien qu’il te reste de l’argent sur le budget de la semaine. »
Je savais que ce jour finirait par arriver !
« Tu as pourtant eu la surprise de découvrir que les soldes débutaient. »
J’avais oublié les soldes tu te rends compte ! En même temps ça fait un moment que je n’ai pas fait de virée shopping. Mais c’est parce qu’avec les voyages j’avais d’autres priorités. Et je réalise que cela ne m’a pas manqué.
« Le shopping, c’est un peu comme cette habitude de vouloir à tout prix remplir les weekends. Qu’y a-t-il à faire samedi, dimanche ?
Vous consommez pour consommer davantage que pour le plaisir de vous faire plaisir.
En voyageant tu te fais plaisir. Dès lors, le shopping ne pouvait pas te manquer. Le fait que tu aies oublié que les soldes arrivaient indique deux choses importantes.
La première est que tu ne t’en souciais pas. Tu as donc appris à acheter ce qu’il te faut ou qui te fait vraiment plaisir. C’est une évolution positive. Tu ne cherches pas à remplir un vide.
Vous parlez avec aisance de votre propension à manger pour combler des manques. Le refuge dans la nourriture, tu en as déjà parlé aussi.
Cela renvoie à un manque affectif notamment mais pas uniquement dû au manque d’amour extérieur. Le principal manque vient du peu d’amour que vous parvenez à éprouver pour vous-mêmes.
Avec le shopping ou le besoin de sorties se révèle un autre manque. Avoir besoin de dépenser de l’argent dans des choses que tout le monde verra ou avoir besoin de sortir le samedi, le dimanche pour avoir le sentiment d’avoir passé un bon weekend est révélateur d’une profonde frustration liée à la réalisation de soi en tant qu’Être incarné.
Alors, tes collègues te surnomment Crésus ? »
Je ne comprends pas. Crésus ? J’aimerais bien ! Ils sont tous mieux payés que moi.
« Sont-ils plus heureux que toi ? »
Je n’ai pas l’impression…
« Vu de l’extérieur, tu mènes une vie d’enfant gâtée. Qui se sert de son salaire uniquement pour jouir de la vie. Quand eux, jonglent avec leur mille responsabilités et sont contraints de renoncer plus souvent que rarement à ce qui leur ferait réellement plaisir. »
C’est la raison pour laquelle je suis toujours chez mes parents.
« C’est un choix que peu de personnes comprennent. »
Peu de personnes ? Soit. Je veux bien accepter les critiques de ceux qui ne demandent jamais d’aide financière à des proches, de ceux qui sont ravis d’aller au travail chaque matin, de ceux qui parviennent toujours à faire l’effort de se montrer intelligent dans leurs rapports aux autres, de ceux qui estiment avoir trouver l’équilibre parfait entre leur réalité et leurs désirs profonds.
De tous ceux-là, je veux bien accepter les critiques. Seulement de ceux-là.
Moi j’ai 35 ans, je ne suis pas une enfant. Et je connais la portée de mes propres choix.
« Beaucoup de personnes soutiennent qu’elles préfèrent vivre avec peu et être en accord avec elles-mêmes. »
Pour une mystérieuse raison il y a pas mal de courants spirituels qui prônent le dénuement même symbolique comme voie royale vers le bonheur.
Il me semble que c’est beaucoup plus subtil que cela. Courir après l’accumulation ne peut pas rendre heureux. C’est une course au remplissage.
A l’inverse, peut-être mon regard est-il biaisé par cette nuit que j’ai passé dans un centre pour sans-abris néanmoins, je ne pense pas non plus que le dénuement physique total puisse rendre quiconque heureux.
Et je pense que le dénuement symbolique ne peut avoir de sens que dans l’acceptation tant de la personne que l’on sait être et l’acceptation du monde dans lequel on vit.
Or partant de ces deux acceptations conjointes, on comprend que ce n’est pas le dénuement qu’il faut rechercher mais plutôt la compréhension de ses véritables besoins. Si bien que d’une personne à l’autre, la voie du bonheur peut se trouver aussi bien dans la construction d’une entreprise florissante que dans la construction d’un foyer heureux ou encore dans la pratique d’un sport qui pousse à dépasser toujours ses propres barrières mentales.
Tout cela je l’ai compris en vivant mais aussi en observant. Il n’y a pas une voie vers le bonheur, il y a celle qui nous convient. Celle qui me convient ne sera pas celle qui convient à mon voisin.
C’est pourquoi j’ai du mal avec les religions en vérité. Elles veulent inciter tout le monde à suivre une seule voie. Alors qu’on ne peut pas faire entrer les âmes dans des moules.
« Donc, nous en arrivons au second point, tu te remets de ce harcèlement moral dont tu as été victime. Tu ne ressens plus ce besoin de revanche propre à ceux qui luttent encore contre le burn-out.
Aujourd’hui que la vie est plus facile et plus agréable, tu es à nouveau dans une optique de construction. Saine. C’est bien.
Tu ne souhaites pas courir mais faire des choses qui te plaisent. C’est un palier spirituel difficile à maintenir. Cependant avec le parcours que tu as eu, tu devrais pouvoir t’orienter de la bonne manière, petite Sylvie.
Aujourd’hui je vais te le dire, cet homme qui te plaisait, tu te serais entendue avec lui. Il serait resté fasciné par toi un bon moment. Mais, vous avez des voies de réalisation différentes. Il aurait eu peur de voir ce dont tu es capable et tu aurais fini par essayer de dissimuler ta propre Lumière. Il n’est donc pas pour toi. »
Pourquoi ne pas me l’avoir dit avant ?
« Nous ne sommes pas là pour t’empêcher de vivre ce que tu as à vivre. Tu dois être la maîtresse de tes choix. Nous t’avions prévenue pour l’homme qui se serait avéré violent, pour les coureurs de jupon et pour celui qui ressemblait à ce que vous appelez un pervers narcissique parce qu’objectivement tu n’as pas besoin de vivre cela.
Mais chaque fois que tu verras qu’un véritable amour est possible, nous te laisserons te débrouiller. »
Je comprends. Dis-moi, pourquoi je rencontre tellement de faux célibataires ?
« Mais pourquoi s’attarder sur les personnes peu intéressantes ? Il y a aussi des hommes honnêtes. »
Oui c’est vrai.
« Pour répondre à ta question ceci dit, parce qu’il sera plus facile de coucher avec toi en te disant ce que tu as envie d’entendre. Tu te souviens de ce qu’a dit ton amie à Sainte Lucie ? Ce sentiment de se faire avoir désagréable… »
Je me souviens.
« C’est dans de tels moments que tu es particulièrement contente d’être médium, n’est-ce pas ? »
Je l’avoue.
« Même si ce n’est pas nous qui te prévenons, c’est ton âme, ou tu as des flashs ou tu fais des rêves éclairants. Tu t’es méfiée de cet homme qui te plaisait jusqu’à ce qu’il t’avoue être en couple. »
Je savais que quelque chose n’allait pas mais je ne savais pas quoi, il disait être célibataire par exemple.
« Mais tu savais que quelque chose n’allait pas. »
J’avais eu des flashs négatifs…
Le problème est que le courant passait vraiment bien avec lui. Du coup je ne comprenais pas pourquoi les flashs. Jusqu’à ce qu’il me dise enfin la vérité.
« Il s’intéresse vraiment à toi. »
Je sais.
»Petite Sylvie toute calme qui a le sourire. »
Il fait beau, il fait chaud et j’ai une journée grillades demain. Tout ce que j’aime.
« Passe une belle après-midi. »
Merci Lauviah.
Bonne journée à tous
Zebullon
4 octobre, 2015 à 20:02
Bonjour Sylvie,
Viens sur Paris, ce ne sont pas les célibataires qui manquent. Après on te l’emballe. Et Hop! un colis pour la Martinique ;o)
Plus sérieusement, ce que je retiens c’est qu’il faut s’écouter tout simplement pour distinguer notre bonheur et notre voie?
Je cherche encore les cotons tiges, car je dois avoir les portugaises ensablées.
alexandre
4 octobre, 2015 à 16:16
Et me nourrir c l essentiel désolé pour l erreur
alexandre
4 octobre, 2015 à 16:14
Bonjour Sylvie,
J adore ton article car il correspond tout à fait ce que je vis en ce moment. Suis juste financièrement en ce moment (en raison d une dispute avec un membre de ma famille qui me soutenait à ce niveau là et de mon éviction de celle-ci. Je suis trop cash dans mes paroles je l avoue) mais ça ne préoccupe pas plus que ça. J ai de quoi payer mes factures et me joueur c l essentiel je suis tout à fait d accord avec toi le dénuement total n apporte pas le bonheur . mais je comprends ce besoin de sorties pour combler un vide je l ai eu il y a quelques années j étais au début de ma voie spirituelle je deviens plus casanier maintenant je pense que tu as raison de te faire plaisir si cela t apporte un bien être à mon sens écouter les personnes jalouses est une perte de temps je te souhaite beaucoup de bonheur et de passer un bon week-end end bisous