Bonjour à tous,
« Nous voulions te parler de ton état d’esprit. », me dit Anahel.
Je trouve qu’il est plutôt bon.
« Depuis un moment l’idée d’une reconversion te trotte dans la tête. Elle t’a été suggérée par ton âme. De différentes manières. Mais douces.
Tu sembles penser que la reconversion serait une destination finale. Plutôt qu’une nouvelle étape. Sans que tu ne te mettes de pression particulière.
Simplement tu vois divers objectifs de vie que tu sais vouloir atteindre, parmi lesquelles une cohérence entre la personne que tu es et ce que tu fais pour gagner ta vie.
Tu as un bon état d’esprit c’est vrai. Tu es calme, quelque chose t’apporte la paix. »
C’est souvent le cas quand je démarre un projet créatif. Comme avec le scrapbooking. J’aime quand je peux combiner imagination, réflexion et activité manuelle.
« Pourquoi aimes-tu cela ? »
Je me sens, m’exprimer pleinement. C’est bizarre non ? C’est comme si soudain, je pouvais vraiment apprendre et me livrer en même temps.
« Il s’agit d’un projet personnel ? »
Oui, je m’amuse à concevoir des recettes pour un buffet qui n’aura pas forcément lieu mais quoi qu’il en soit je sais que je m’en servirai lol.
« Tu ne lis pas que des blogs de mode, tu lis également des blogs culinaires. »
Oui et je demeure impressionnée par les connaissances que certaines ont pu acquérir en la matière.
»Ne sois pas impressionnée, apprends à ton tour. »
C’est la direction qui m’intéresse justement. Je lis des blogs de mode parce que j’aime la mode et j’aime savoir ce qui est tendance.
Je lis des blogs de cuisine pour trouver de l’inspiration.
« Toujours cette difficulté à suivre une recette à la lettre. Il faut qu’il y ait ta touche. »
Je préfère, sans imagination la vie serait tellement moins intéressante. Et l’imagination c’est de l’inspiration au fond.
« Tout à fait. Ton métier actuel n’est pas très créatif. »
J’ai essayé tu sais. Au moment de mes études, j’ai voulu changer, faire quelque chose de plus créatif. Mais je ne savais pas vers quoi me tourner et même si j’avais quelques idées je n’ai pas eu le courage de dépasser les objections de mes proches qui ne me voyaient pas du tout dans ces « voies de garage » alors qu’avec le droit je trouverais du travail etc…
Je savais que le droit n’était pas ma vocation. Mais je ne savais pas quelle était ma vocation. Et je n’avais pas le temps de chercher.
Comme ma mère me l’a fait remarquer une fois, dans mon milieu social ce qui compte c’est de gagner sa vie. C’est quand on est riche qu’on peut prendre le temps de vivre etc…
Mes parents m’encourageaient à faire quelque chose qui me plaise mais il fallait que cela reste réaliste. Et le droit c’était plus réaliste qu’une école de cinéma par exemple.
La chose comique c’est que TOUT est exactement comme je pensais que ce serait. Absolument tout. C’est drôle non ?
Je savais que le monde de l’entreprise serait comme je l’ai découvert et que la vie qui en découle serait aussi comme je la « voyais ».
Et tout est exactement comme ça. C’est drôle non ? On me dit de faire des enfants. Je ne vais pas m’étendre, les gens s’énervent toujours devant certains sujets. Mais si j’ai des enfants aujourd’hui, je sais exactement dans quelle situation je vais me retrouver et je sais que je n’en veux pas.
Et cette fois au moins j’ai le courage de le dire, je n’en veux pas.
Je ne suis pas pressée, je ferai un enfant. Dans quelques années. Je ne suis pas encore si vieille, ça reste faisable.
« C’est vrai tu savais et tu savais surtout que tu n’en voulais pas. Mais aujourd’hui tu peux comprendre que cela aussi est lié à ta façon de capter les possibilités liées à une situation donnée. C’est ta façon de voir l’avenir comme quand tu fais une rencontre sentimentale.
A l’époque tu ne pouvais pas le savoir. Toutefois il s’agit de ta forme de voyance. Tu vois sur un large spectre. Parce que ce n’est pas ton avenir dans une entreprise que tu avais vu. »
Non, c’était plus général. Et tout correspond même aux vies de mes collègues et à leur carrière. Je trouve cela marrant.
« Tu ne vois rien qui t’attire avec des enfants ? »
Si, à condition que je parvienne à exprimer ma créativité au quotidien. Il faudrait que j’exerce un autre métier d’abord ou je me sentirai encore plus enfermée en devenant mère.
Il faut beaucoup donner avec des enfants. J’ai l’impression que si j’ai d’abord des enfants, je perdrais le courage de tenter de changer de vie.
« Pourquoi n’as-tu pas peur en ce moment ? »
Je n’ai pas de raison d’avoir peur. D’une part je ne déteste pas mon boulot actuel. Donc je ne suis pas malheureuse de devoir me rendre au travail chaque jour. En outre, je réalise qu’il y a plus de portes ouvertes que je ne le pensais à vingt ans.
J’en trouverai bien une qui me convient. J’en suis sure même.
« Il faut viser la Nouvelle Zélande ma belle Sylvie. Quand tu es dans un processus créatif, tu ne vois pas ce qui t’attend. Tu es dans l’instant.
Tu ne considères que le plaisir de créer.
Ton inspiration se manifeste autrement. Plus de voyance, juste des idées. Et de généreuses intuitions. Sylvie qui est de bonne humeur depuis un bon moment en fait.
Il y a des portes ouvertes c’est vrai. Les mini financiers au parmesan sont une jolie idée. Qui combine créativité et gourmandise. »
Les choses agréables sont une manière pour la Source de nous rappeler pourquoi nous sommes sur Terre.
« Tu crois ? »
Je suis sure.
« Alors suis le chemin. »
Merci Anahel.
Bonne journée à tous
crystallia
8 novembre, 2015 à 10:47
Bonjour,
Tu dois garder cette trame en tête, l’envie de pouvoir avoir les moyens de faire tout ce que tu veux.
Il n’y a rien de négatif dedans a priori. Ce qui importe c’est la manière dont tu vas t’y prendre pour y parvenir.
Et c’est là que tu es lucide puisque tu sais déjà que l’important pour toi est de pouvoir t’épanouir.
Note que ton objectif finalement rejoint celui que ta mère a pour toi. Elle souhaite te voir indépendante et heureuse.
T’es-tu renseignée sur les métiers qui existent dans l’encadrement ou l’animation des jeunes enfants ?
Une de mes cousines est éducatrice pour jeunes enfants mais l’encadrement n’est pas la seule voie possible.
Toutefois si c’est ce qui t’attire, beaucoup s’arrêtent à auxiliaire de puériculture. Il est pourtant possible de devenir puéricultrice. Et finir par diriger un établissement, ce qui permet de mieux gagner sa vie.
Cela demande plus d’études et il me semble qu’il y a un stage en gériatrie. Rassure-toi, je sais que rares sont les jeunes qui veulent faire de la gériatrie. Mais le stage ne dure pas une éternité non plus.
Ceci dit, puisque finalement tu te verrais t’occuper d’enfants, dans un premier temps tu pourrais passer le BAFA. Fais-le payer par la Mission locale. Comme ça tu seras avec d’autres jeunes, tu prépareras une activité qui te permettra de gagner de l’argent en faisant quelque chose que tu aimes à mi-temps tandis que tu poursuivras par exemple des études et plus tard tu pourras passer le BAFD.
Car rappelons que même si tu bénéficies d’une bourse après le bac, il n’y a pas de versement pendant les vacances.
Je connais quelqu’un qui a un boulot à plein temps. Mais il ne prend pas de congés, il utilise son BAFD pour diriger des colonies en juillet-aout !
C’est un choix évidemment. Qui lui a permis de voyager et de découvrir un tas d’endroits sans dépenser un centime. En emmenant femme et enfant.
Et si plus tard tu t’aperçois que tu veux faire autre chose parce que la vie ce n’est pas figé et qu’on a le droit d’évoluer psychologiquement, tu sauras que tu as les moyens de le faire.
Il y a des options pour allier confort matériel et bien-être intérieur.
L’essentiel est de voir devant nous une direction qui nous touche à l’intérieur aussi.
Bise
Miss X
8 novembre, 2015 à 4:48
Salut,
J’aimerai,…avoir un niveau de vie qui me permettent de faire tout ce que je veux faire, qu’importe ce que je veuille.
Pour le plaisir, j’aimerai travailler avec de jeunes enfant, en fait.
C’est récent. J’ai découvert ça, il y a pas longtemps.
J’ai été en contact avec de jeunes enfants, et j’ai vu des choses à l’intérieur, et ça m’a fait du bien. ça m’a rappellé un certain nombre de choses. étonnant, non?
Compte tenu du discours que j’ai pu avoir.
..Sinon, je ne sais pas ce que je veux pour moi.
J’aimerai faire quelque chose qui me permettent d’être fière, ou de m’aimer, de m’accomplir, de trouver ma vocation, ma voie.
J’ai parlé récemment à mes parents, je dois avouer que ça fait longtemps que c’était pas le cas. C’était plutôt un combat de ma part et d’autre, alors voilà.
Ma mère, ce qu’elle voudrait pour moi, c’est que je suis puisse être indépendante et heureuse.
Le problème est que je n’ai aucun moyen de voir exactement de quelle manière y arriver.
J’ai un « copain » qui est quelqu’un de..avec des convictions, j’imagine.
On doit tous en avoir.
Pour le moment..je crois qu’il change lui aussi de parcours, mais il va peut-être faire mon contraire.
Qui sait, qui reprend les études, et qui au final les abandonnent?
Concernant ce que ma mère me montre, ce sont des études.
De prendre l’avantage alors que je peux encore vivre chez elle et qu’elle l’accepte, car un jour je devrais partir, de toute manière je ne souhaiterai pas rester pour toujours. Je te le dis à l’heure qu’il est, c’est déjà le cas, je suis très bien sans ma mère.
Bref, concernant la voie que elle, elle me montre, c’est une voie matérialiste.
Elle croit qu’il est important que j’ai le pouvoir (économique) nécessaire, pour que je puisse jouir de la vie.
Elle me montre une voie qui rentre avec tout ce qui est actuel.
Des études, un bon salaire, éventuellement un métier que j’aimerai faire.
Je crois qu’elle comprends qu’il est important pour moi que j’aimerai me réaliser personnellement aussi, mais à quel point, je n’assumerai pas des dires comme ça ce soir, il faudrait que je me rappelle de ce qu’elle m’a dit.
Moi j’aimerai être bien.
Je dois avouer que ça passe par le pouvoir de faire ce que je veux.
Je ne connais rien d’autre.
C’est pour ça moi-même je ne voulais pas admettre.
C’est pas de la honte.
C’est quelque chose d’autre, je sais pas.
Pourtant c’est normal, de vouloir faire ce qu’on veut,
c’est juste que ça me rappelle le monde dans lequel je vis, et je croyais que ce qui comptait, c’était l’amour.
C’est comme croire qu’on est la vilaine méchante créature d’utiliser un système qui est..inégalitaire? Fait comme il est fait?
Je sais pas, prendre avantage, si tu préfères.
J’en conçois un coincement, moral.
Alors que quelqu’un..je suis pas fondamentalement « contre » si j’arrive à voir les choses d’une autre manière, et surtout, rien ne m’inspire correctement, pour que je puisse amener un changement salutaire, de toute manière.
Bref, je ne suis tout simplement pas ce que je « voudrais » être, mais ce que je suis.
Ce que je « voudrais » ou croyait vouloir, correspond à d’autres valeurs.
Bref, voilà, c’est déjà pas mal, comme éléments.
Mais ce n’est pas assez.
Je veux en finir avec cette histoire.
Je ne voulais pas m’étaler concernant mes valeurs, car j’avais peur de m’attirer les foudres et qu’on me juge, après tout, je crois que tout le monde malheuresement ne partage pas ce qu’il y a dans mon cœur, pourtant, je me rappelle que ça ira.
Je ne devrais pas avoir peur d’être ce que je veux être, ou ce que je suis, c’est tout.
Je rencontrerai d’autres êtres humains.
Je t’avoue que je recherche toujours le pouvoir.
La raison pour laquelle je veux faire comme ma mère me dit.
Le problème est qu’il faudrait que je change de filière, ou alors il me faudrait surtout mûrir de l’intérieur, et accepter, peut-être.
Il y a une chanson que j’aime bien, elle s’appelle « Mowgli’s Road » de Marina.
Elle parle qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut être, mais elle à toujours une idée fixe de ce qu’elle veut faire.
(malheuresement, j’ai envie de dire.) bref, dans son cas, c’était être chanteuse.
Ce qui ne m’intéresse absolument pas (pourquoi on ne peut pas souligner ou mettre en gras dans le texte!)
Elle à fait un rêve, apparament, avec des fourchettes (
), ) et bref, dans son rêve, elle devait prendre the « unforsaken road », elle à galéré, ça s’entends dans toute sa composition musicale.
Bref, elle s’est épanouie, elle.
Pour elle même, je crois que parfois, c’est une question d’amour propre qui nous pousse. Voilà que je me remets à dire des choses inutiles, ça ne m’avance pas en quoi cela pourrait se traduire concrètement pour moi.
J’aimerai trouver ma « voie », ce que j’aimerai faire, même pour un temps.
même si c’est pas pour toujours.
Mais je crois que je suis capable de voir, et ça, je n’en ai aucune idée de quoi en faire, pour l’heure.
Bonne journée.
Liliane, je suis désolée, je t’ai relu, et j’ai compris mon « erreur » que j’ai commise, parce que j’étais trop en colère, je sais que les excuses sont inutiles car elles n’annulent pas la faute. Mais je suis désolée quand même, autant pour moi que pour ce que j’ai pu faire à quelqu’un d’autre quand j’agis de cette manière.
J’ai besoin de grandir sur le plan intérieur, et c’est un mot qui ne se sépare pas de exigence, discipline, ou volonté.
Je ne devrais pas désespérer de ce que je peux être. Ou ne suit pas encore. Je crois que c’est un écueil énorme d’amour propre.
C’est un piège.
Re bonne journée.
Je suis désolée, encore.
Bise.
crystallia
7 novembre, 2015 à 18:15
Parce que tu ne sais pas qui tu es mais que tu as besoin de le savoir.
Certaines personnes savent déjà, à peu près, d’autres peuvent faire fi un temps.
Ce n’est pas ton cas. Tu n’arrives pas à avancer parce que tu as besoin de découvrir qui tu es pour prendre une direction claire.
Il faut l’admettre, le chemin du retour à soi peut paraître moins dur, moins violent. Moins solitaire aussi. De l’extérieur.
Pour tout le monde les choses n’arrivent pas au même âge non plus.
Quand il l’est c’est que l’apprentissage passe beaucoup par la voie sentimentale ou affective.
A l’évidence tu n’es pas dans ce cas de figure. Tu sembles avoir une certaine clairvoyance dont tu ne sais que faire. C’est cela qu’il va falloir trouver je pense.
Essaye d’étudier sérieusement puisque pour l’instant tu as trop peur pour pouvoir t’éloigner d’un choix de confort. C’est un constat pas un reproche.
Mais ce n’est pas un hasard si le système scolaire élitiste qui prévaut pour nous ne te convient pas.
Si tu n’avais pas besoin du bac, que voudrais-tu faire ? Juste pour le plaisir, sans autre considération ?
Miss X
7 novembre, 2015 à 16:06
Salut,
Oui Liliane, c’est moins dur chez les autres.
Je vois toutes mes amies aller dans la direction qu’elles veulent parce qu’elles le veulent, et elles le peuvent, moi, je n’ai pas la Vocation.
Sylvie, je comprends, mais je crois que je n’arrive pas réellement à comprendre.
Pourquoi ça devrait être si dur?
C’est cela que je n’arrive pas à comprendre.
Oui je sors du gouffre, au fur et à mesure, certes.
Moi aussi j’aimerai être quelqu’un d’autre, crois-moi.
J’aimerai avoir plus d’âge de l’intérieur.
Alors, j’ai du retard?
C’est de cette manière que je suis en train de croire, mais tout n’arrive-t-il as à l’heure où ça doit être?
Pourquoi ça devrait être si dur pour moi et pas les autres?
Quand je regarde autour , et dans les autres, je vois parfois des choses de manière très claires.
Quand à moi par contre?
J’aimerai un autre discours, pourtant c’est le seul que j’arrive à tenir, pour l’heure.
Personne dans mon entourage à vécu ce que j’ai vécu, certes.
Mais si j’allais bien sur ma route, aurai-je besoin de dire tout ce que j’ai pu dire?
Alors, mais comment faire?!
Parfois j’ai simplement besoin des autres, non?
Bref, je n’arrive pas toujours à voir. Non.
crystallia
7 novembre, 2015 à 2:07
Bonsoir,
La simplicité est là sous nos yeux, en permanence.
J’ai eu mon bac du premier coup. J’ai un bac littéraire.
J’ai choisi cette voie non pas par passion mais par confort. Les maths me détestent. Non, je déteste les maths.
J’ai fait beaucoup de choix par confort. Ce type de choix permet de ne pas trop s’appesantir sur ce qui nous fait peur.
Comme le fait de ne pas réussir sa vie. Seulement, une des manifestations de Son amour pour nous, est de nous mettre devant nos peurs et de nous demander de gérer les pires situations possibles tant elles nous retournent à l’intérieur.
La chose sympa, une fois qu’on accepte de laisser de côté la révolte, c’est quand l’on découvre que non seulement on avait les moyens de dépasser les problèmes qui se sont présentés mais également de poser des choix conscients.
Toute ma famille s’est mise à penser que je souffrais de troubles mentaux après que j’ai été expulsée de mon logement.
Mes parents ont découvert mon blog et m’ont demandé de cesser d’écrire. Mais je suis encore là.
La colère, la honte, l’incompréhension de l’entourage, l’amour-propre qui est blessé, je connais. La pire phrase que j’ai pu entendre est venue de ma meilleure amie et pourtant elle pensait me dire quelque chose de gentil.
Je ne vais pas pleurer avec toi Mélissa ni avec personne d’autre.
Oui ce que tu vis est dur. Mais si tu as la force de crier comme tu le fais, tu as la force de survivre.
Alors survis d’abord et tu trouveras l’envie de vivre.
Voici ce qui est simple, avoir son bac quand on est prêt à étudier. C’est comme ça que j’ai eu le mien. Deux ans après avoir changé de vie contre mon gré et un an après m’être relevée de ma tentative de suicide.
Si tu as la force de crier et nous savons que tel est le cas, tu as la force de survivre.
Cela ne te fait pas envie ? C’est normal. Quand j’ai dû quitter la région parisienne pour la Martinique à 16 ans mon monde s’est écroulé sous mes pieds.
Je n’avais vraiment rien demandé et surtout pas à perdre tous mes repères. C’est aussi ça la vie.
Il est temps de grandir. Je pense que c’est de loin ce qui m’a fait le plus de bien, grandir.
Mon petit neveu crie dès qu’il n’est pas satisfait. Il a dix mois, souvent on lui pardonne. Pas toujours ceci dit.
Tu as vingt ans. Il y aura de moins en moins de personnes prêtes à te pardonner tes cris et ta révolte. Et aussi dur que cela puisse paraître, c’est normal.
Évidemment la paix ne va pas venir d’un coup. Toutefois, tant que tu ne sais ni qui tu es réellement ni ce que tu veux au-delà de ce qui est immédiat, il faut accepter de chercher.
Cela est moins facile. Le choix confortable parait toujours plus simple. Il l’est sur le moment. Mais pas à long terme.
Liliane
6 novembre, 2015 à 16:10
C’est sûr que l’absence d’un point d’interrogation fait lire une phrase différemment… Je vais être franche avec toi (comme si je ne l’avais pas encore été jusqu’ici), même un empathe peut saturer. Même s’il est vrai que tout le monde ne comprends pas tout au même moment et même si la répétition est là mère de l’enseignement, quand une personne pense, dit une chose et fait son contraire, elle n’avance pas, elle fait du surplace, on aura beau tout lui proposer, ce ne sera jamais assez pour elle. Les limites sont là pour nous montrer sur quoi mettre l’accent pour mieux évoluer, elles ne sont pas là pour nous empêcher d’aller plus haut. C’est bien pour toi si tu sais qu’Il est en toi mais laisse moi sourire, explique moi donc simplement comment il est possible d’avoir en soi le trésor le plus précieux et le traiter avec autant d’irrévérences? Tu dis que c’est dur? Tu penses que c’est plus facile chez autres à qui tu veux ressembler? Chacun porte sa croix, chacun reçoit selon sa capacité à gérer et quand tu ne peux pas parce que tu crois ne pas pouvoir, pose ta croix un moment pour respirer pas pour en vouloir à Dieu encore moins à ceux qui te mettent mal à l’aise par leur propos, mais pour prendre des forces et parfois toute aide peut être la bienvenue quelqu’elle soit. On n’a pas toujours un service 4 étoiles.
Dès qu’on te dit une chose tu rebondis avec une autre et tu t’accroches à des détails sans forcément saisir l’essentiel de ce qui est dit et tu donnes ensuite l’impression que personne ne te comprends, que les gens se méprennent sur tes intentions. Je n’ai rien contre toi, je ne te connais pas mais je te lis et plus je te mis plus je lis parfois beaucoup de contradiction, on va peut-être me trouver trop dur mais les discours lissés à un moment ça ne passe pas, il faut prendre le taureau par les cornes.
Miss X
6 novembre, 2015 à 15:22
dont* j’aurai.
Ne me faîtes pas monter aux créneaux avec des commentaires qui indique que j’aurai besoin de m’en prendre une, parce que si c’était le cas, et ce n’est pas le cas, croyez moi que je l’ai déjà.
On a jamais besoin de quelqu’un pour nous en mettre une, la situation suffit.
On l’a nous même.
Au revoir.
Vive l’empathie.
Miss X
6 novembre, 2015 à 15:20
Et je n’ai pas besoin de raclé Liliane, où est l’empathie dans ses moments là?
C’est cela, de quelqu’un comme moi, dont je n’aurai pas de mal à éprouver l’affection.
Bonne journée.
Miss X
6 novembre, 2015 à 15:18
Salut,
Non Mais, je n’ai jamais dis que je voulais quelque chose de spectaculaire. Merci de ne rien assumer d’autre que je ne dise.
Je n’ai dirigé mes mots sur personne, alors si tu es affectée je ne vais pas te dire quelque chose d’inutile. C’est à lui que j’en veux, et ça ne regarde que moi.
Mes douleurs sont les miennes et pas ceux qui m’entourent, comme tu dis, c’est moi qui souffre, c’est ma douleur.
Bon , moi je suis trop retournée pour le moment alors je ne dis rien, voilà.
être humain à un moment, c’est..
Aller se coucher, ou déconnecter de son ordinateur!
De toute manière, bonne nouvelle, (au moins
) là dedans, j’ai rouvert mes cahiers, et je me mets au fur et à mesure à étudier,
J’ai repris le sport.
Bref, je me suis bottée et j’y suis allée.
N’empêche que malheuresement, c’est toujours aussi..comment dire?? Dur, pour moi, la manière de faire des cours.
Ce n’est pas naturel.
Bref, chacun sa manière (malheuresement, qui ne correspond pas toujours au modèle des autres, et la voie dans laquelle on veut passer).
Donc, Liliane, je crois que Dieu est même là, en moi, sans parler des autres, alors ne t’en fais pas, c’est juste que il y a des choses humainement qui sont juste désagréables et difficiles à vivre.
Quand on veut on peut, mais on est humains, et on est fait comme on est.
C’est tout.
On est façonnés d’une certaine manière alors que certains le sont d’une autre.
On a nos limites. Tous. Quelque chose qu’on oublie peut-être trop, surtout sur un blog de religion ou de développement personnel.
Mais personne n’arrive à rien en niant les limites, qui font partie de lui.
Je suis pas un cardinal, et je voudrais pas de toute manière, alors je vais pas m’étendre en discours, ça ne m’attire en rien.
Je sais juste que derrière la multitude il y a une unité.
Bonne journée.
Liliane
6 novembre, 2015 à 12:11
C’est blessant ce que tu dis Mélissa, très blessant mais le plus blessant c’est que c’est toi même que tu blesses. Tu hais l’univers? C’est toi même que tu hais. Mais dis moi une chose, le ciel s’est ouvert au dessus de tête ou la terre sous tes pieds depuis que tu fais ta crise ? Non, tu es encore là, ça veut dire que tu n’en as pas encore fini et le chemin va être long tant que tu ne te regarderas pas en face pour une fois telle que tu es réellement. Dieu lui même descendrait tu le ne reconnaîtrais pas, tu veux quelque chose de spectaculaire, tu veux la baguette magique, il y en a une mais tu sais quoi? C’est toi même là baguette magique, mais ça non plus tu ne le comprends pas, alors que veux – tu que les gens fassent puisqu’ils ne peuvent d’office rien pour toi si tu ne veux rien d’eux mais passer par leur connexion au divin pour l’atteindre Lui? T’intéresse -tu aux gens autour de toi? Comment le pourrais tu même si tu ne t’intéresse pas à toi? Le bac c’est en juin c’est clair que si tu continues comme ça tu n’y arriveras pas. Ce n’est pas tout de dire de la bouche, je veux ci je veux ça. Il faut mettre la main à la pâte et tant que tu ne voudras pas te salir les mains eh bien… Tu pourras toujours continuer à t’insulter toi même. Il est d’un Amour incroyable, d’une Patience incommensurable parce-que si c’est d’un être humain dont tu parlais comme tu parles depuis un moment là, tu aurais sans doute reçu une belle raclée pour t’apprendre le respect.
Je suis d’un calme olympien au moment où j’écris et j’ai eu une projection et ce que j’ai ressenti à défaut de voir m’a poussé à écrire.
Bonne journée