Bonjour à tous,
« Alors ma belle Sylvie, les cookies sont bons ? », me demande Elémiah.
Ils ont l’air délicieux. Et ce que j’en ai goûté était délicieux !
« Tu as vu, ta conseillère bancaire, celle de ton plus ancien compte, t’a dit au téléphone qu’après 13 ans d’ancienneté elle gagnait moins bien sa vie que toi. »
Oui, Elédahiel avait raison. Ce n’est pas dans cette voie que je deviendrai riche.
« Elle voulait actualiser ta situation. »
Oui, j’ai répondu à ses questions.
« Elle t’a rappelé le montant de ton précédent salaire. »
J’avais complètement oublié, je suis contente d’avoir pu changer de métier et de boîte !
« Elle a été impressionnée elle aussi par une telle évolution. Et son collègue à côté d’elle a demandé dans quelle agence tu travaillais. »
Lol, ils m’ont fait rire. Certains collègues m’ont dit que cela fait des années que leur propre salaire stagne. Depuis que je suis arrivée je vois l’amertume de certains.
Mais ce que j’aimerais savoir c’est pourquoi c’est moi qui passe pour la fille vénale quand je dis franchement que je veux gagner plus d’argent pour pouvoir continuer à faire ce que j’aime quand je vivrai seule ?
« Parce que ceux qui te renvoient cela ne sont pas parvenus à gagner plus d’argent pour pouvoir faire ce qu’ils aiment. Ce qui les gêne c’est le fait que tu as l’air persuadée que tu peux arriver là où ils ont échoué. »
Chacun essaye à sa manière.
« Quel est ton leitmotiv actuel ? »
On ne peut pas obtenir un résultat différent en faisant toujours la même chose.
« Tu es de bien bonne humeur en ce moment. »
Alors que je suis fauchée c’est ça ? J’ai compris qu’il me fallait juste différer certains projets. Comme celui de refaire ma garde-robe.
L’excellente nouvelle est que j’ai trois tonnes de vêtements donc je peux patienter un peu.
Je n’ai pas de raison d’être de mauvaise humeur.
« Beaucoup de personnes ignorent comment ne pas toujours faire la même chose. »
Moi non plus je n’aime pas sortir de ma zone de confort. Il y a deux solutions, soit on se fait violence, soit la vie nous aidera à nous faire violence.
J’ai pu vérifier que la première option est nettement moins difficile qu’il n’y parait. Alors qu’avec la seconde on peut déguster.
C’est toujours pareil en vérité, tout le monde aime quand c’est facile. Moi la première. Mais parfois il faut se rendre les choses faciles.
« Parfois l’environnement aide, tout vous est favorable. D’autres fois, un environnement défavorable vous permet de découvrir des ressources que vous n’auriez jamais soupçonnées. Et vous comprenez après coup combien vous êtes effectivement aimés, petite Sylvie.
Tu n’aurais jamais créé ce blog si tu avais eu ne serait-ce qu’une personne à qui parler au moment de ton éveil.
De tels exemples, tu en as plusieurs. Inutile de les énumérer, celui-ci suffit à illustrer le propos.
Tu es de bonne humeur parce que tu as changé d’état d’esprit.
Tu penses que tu pourras retourner à Marseille l’an prochain ? »
Je ne sais vraiment pas. Je voulais y aller en septembre, mais il faut d’abord que je sache de combien d’argent je dispose.
Pour l’heure, je regarde moins loin. Je veux être sure de pouvoir profiter de mes deux croisières à venir !
J’ai vu trop de personnes la dernière fois se sentir frustrées parce qu’elles se restreignaient sur plein de choses.
« Garde ton leitmotiv du moment, il te convient bien. »
Merci Elémiah.
Bonne journée à tous
crystallia
21 novembre, 2015 à 1:24
Bonsoir,
J’aime beaucoup ton message, Émilie.
Bise
Emilie
20 novembre, 2015 à 9:35
Bonjour Sylvie,
Je connais la main tendue mais on était fâchés enfin surtout moi (je peux être très têtue quand il s’agit de refuser l’aide dont j’estime pouvoir me passer). On ne se refait pas, on apprend simplement à se connaître. Nos faiblesses sont aussi là où nous trouverons nos forces une fois que qu’elles seront pleinement acceptées comme nos faiblesses.
Je ne suis plus fâchée.
crystallia
20 novembre, 2015 à 2:05
Merci pour ton message, Émilie.
Toi aussi tu sembles entourée. Et guidée.
Au fond la Source nous tend toujours la main.
Bise
Emilie
19 novembre, 2015 à 16:27
Bonjour Sylvie,
Je l’ai compris par la force des choses il y a deux ans et comme j’ai fait les choses à l’endroit ou de manière classique, je mesure les dégâts et la reconstruction après les coups de semonce de la vie. Je me souviens côté rêve que ma maison avait les volets arrachés et un cratère au milieu; puis j’ai souvent déménagé et parfois je campe ! Dernièrement j’ai réalisé que je dormais dans un sous sol aménagé et que la cuisine était au rez de chaussée (c’est toujours mal agencé mais j’ai le confort moderne). J’ai aussi une voiture de sport mais je ne suis pas pilote de course et je me fais un peu peur au volant. Je n’ai jamais vu de jardin depuis que j’ai quitté la maison en ruine mais le chien que j’avais quand j’étais ado est revenu. Il est bizarre, il a changé : son encolure est très longue et je ne comprends pas pourquoi il a cette allure.
C’est super si tu parviens à voir les moyens d’atteindre tes objectifs et tu les atteindras. Je voulais te dire que j’ai eu une drôle de sensation après avoir lu l’article « essaye » : tu étais entourée – très entourée pour que tu puisses avancer sans fracas ni heurt, parce que ce qui est précieux est souvent fragile. Cela m’a permis de réaliser pourquoi c’était aussi réconfortant de te lire sans rentrer dans les détails.
crystallia
19 novembre, 2015 à 11:55
Bonjour,
Émilie, c’est ce que je constate également. Comme quoi.
Cette phrase n’est pas de moi mais je dois dire qu’elle correspond bien à mes attentes du moment et me permet de voir des moyens d’atteindre mes objectifs.
Bonne journée.
Emilie
19 novembre, 2015 à 9:31
Bonjour Sylvie,
C’est un avantage aussi quand on est bien entouré de faire les choses à l’envers plutôt que de commencer à construire sa vie physique. On s’évite sans doute les désagréments de voir ses repères physiques s’effondrer pour que l’on puisse reconstruire autrement après quelques bons coups de pieds aux fesses. Cette dernière notion je l’ai bien intégrée, si bien intégrée que la foie en soi me rappelle toujours que le bâton n’est pas loin.
Liliane
19 novembre, 2015 à 7:07
Bonjour Sylvie,
Celle-ci je la garde comme rappel.
« On ne peut pas obtenir un résultat différent en faisant toujours la même chose. »
Ça a vraiment accroché mon regard et c’est ce que je retiens de cet article.
Bonne journée, bise