Bonjour à tous,
Aujourd’hui Rayon de soleil était à la maison. Il n’a pas encore un an mais il parvient déjà à courir partout avec ses deux petites jambes.
Il me fait rire, il est trop mignon. A cet âge il pleure nettement moins qu’au tout début, quand je le surnommais très justement, Ouin-Ouin.
On dirait déjà un vrai petit garçon maintenant, le temps passe…
Je n’ai pas encore décidé quel cadeau lui offrir pour la fin de l’année mais je constate qu’il aime un certain type de jouets, cela me donne des idées.
J’y songe et en même temps je ne peux m’empêcher de penser à un article que j’ai lu récemment. Une blogueuse expliquait que son époux et elle avaient pris la décision d’adopter un style de vie minimaliste.
J’avoue que jusque là je n’avais entendu parler de cette notion qu’au travers les garde-robes minimalistes. Que je n’ai absolument jamais eu envie d’envisager pour moi-même.
A l’inverse totale de cette mouvance, ma propre manière de voir les choses est, pourquoi se contenter d’un unique sac quand on peut en avoir toute une collection ?
Bref, c’est de loin et avec la plus grande méfiance que je regardais d’autre réduire leur dressing à la portion congrue (deux pantalons, une robe, une veste, vous voyez l’idée).
Moi qui au contraire ai toujours l’impression qu’il me manque un sac ou une paire de chaussures…
Néanmoins je dois reconnaître que ses arguments au sujet des cadeaux de noël ont su me trouver.
Elle expliquait que son époux et elle songeait à s’offrir et à offrir à leur fils davantage d’expériences mémorables que de présents qui s’accumuleraient dans la maison.
Comme par exemple un beau voyage en famille au moment de noël.
Pour être honnête, noël pour moi est le second moment de l’année où je me retrouve devant cette foule de paquets à ouvrir et rien ne semble plus plaisant que cet instant où nous offrons et recevons des présents.
Bien sûr chaque année nous nous demandons aussi à qui ma tante va offrir le cadeau le plus pourri mais c’est une autre histoire.
Pour en revenir au sujet, nous avions dans ma propre famille envisagé un temps l’idée d’une croisière en famille à noël. Et je dois dire que si en raison du coût, cela impliquait de recevoir moins de cadeaux que d’habitude, je serais ravie quand même.
Je me souviens de ce noël que nous avions passé en Suisse alors que j’avais 15 ans. Un très agréable souvenir encore aujourd’hui.
Du coup je me dis que ce serait bien d’offrir de tels souvenirs à Rayon de soleil à mesure qu’il grandira. Mais pour nous également.
Aussi, bien que l’idée d’un mode de vie minimaliste ne me séduise pas dans son entier, je veux bien admettre que l’idée d’investir dans des éléments significatifs me séduit.
C’est la raison pour laquelle je me suis rendue dans une agence de voyage et que j’ai demandé combien me coûterait un circuit de trois semaines en Nouvelle-Zélande.
Je ne me suis pas évanouie en entendant la réponse. Car au fond beaucoup de possibilités résultent en fait de choix pesés.
A moi de voir ceux que je me sens capable d’assumer. J’ai gardé le catalogue, je me dis pourquoi pas. Je me dis que peut-être c’est avant tout une question de gestion.
Je ne veux pas faire de prêt pour payer des vacances. Soit je peux partir soit je ne peux pas.
J’attends janvier pour déterminer si un tel voyage ne serait pas un choix trop lourd à assumer et je prendrai ma décision à ce moment-là.
« Une attitude responsable, c’est bien. », me dit Gabriel.
Je ne t’ai même pas senti arriver.
« C’est une belle idée de vouloir t’offrir des expériences au lieu d’un nouveau Longchamp ou Furla ou Armani ou Ralph Lauren ou Calvin Klein. Entre autres. »
Je précise que j’ai acheté tous ces sacs dans des conditions telles qu’il eût été de la folie de ne pas céder à la tentation. Des promotions que vous n’imaginez pas…
« Sylvie, reine du shopping. »
Tu es dur. Et puis vous n’arrêtez pas de dire qu’il faut se faire plaisir.
« Tu as décidée de te faire plaisir différemment on dirait. »
Je dois reconnaitre que j’ai remarqué que le fait d’accumuler des objets ne me satisfait pas. Alors que quand j’achète ce dont j’ai vraiment envie, je me sens bien. Et c’est pareil avec les voyages. Vivre de belles expériences me fait du bien.
C’est pourquoi je trouve que le fait de faire moins de shopping et plus de voyage a du sens.
« Il est possible de faire les deux, différemment. Les choix peuvent prendre en compte plusieurs critères.
Mais clairement il apparait que tu as mûri. C’est bien. Nous entendons moins de plaintes et voyons plus de réflexions.
Laisse-nous t’aider. Il n’est pas nécessaire de se priver, il suffit d’établir des priorités. En prenant soin de consacrer chaque mois une petite somme à un ou plusieurs achats en apparence dénués de sens profond. Tu te rendras compte que cela est en fait indispensable et permet d’assumer ses choix plus facilement.
Tu as fini ton livre de cuisine ? »
Tu plaisantes, j’avance. Mais il est loin d’être fini.
« C’est un projet qui t’amuse. C’est bien. Qui sait ce qu’il en résultera. Tu verras bien. »
Merci Gabriel.
Bonne journée à tous
Miss X
25 novembre, 2015 à 11:20
Salut,
Je suis un peu « sous le choc », je ne pense pas à mourir, mais à vivre.
Le souci est de pouvoir établir ce qu’on veut pour se sentir bien, avec ce qu’on est.
Quand je parle de mourir, je devrais plutôt parler de « désespoir » de « solitude » de « désert » ou de « douleur », et surtout de « tout envoyer se faire foutre », situ veux rende ça « graphique ».
C’est comme ça que je devrais le dire, j’aimerai juste quelqu’un qui à une affinité naturelle avec moi, qui comprends sans que j’ai à dire, qui soit comme moi.
Qui me regarde et qui capte, comme ce jeune homme.
Sauf que pour l’heure, ni l’un ni l’autre nous ne sommes prêts à aller plus loin l’un avec l’autre, et de toujours s’apercevoir, parce qu’on est pas prêt,
parce qu’on à à établir telle ou telel chose avant ,parce que ça demande du temps, car les opportunités sont là, ça rends triste.
Quand Lauviah à dit « ya de la route », maintenant, je vois, sous mes yeux, à quel point c’est vrai.
Et à quel point, c’est long.
Dnc y’a des jours, où on a juste les nerfs.
Bonne journée,
crystallia
25 novembre, 2015 à 10:38
Bonjour,
Pour ma part je pense davantage à vivre qu’à mourir.
Bise
Miss X
25 novembre, 2015 à 2:55
Coucou,
Crois-tu qu’il est normal ou possible de changer sa vie comme on veut, et de finir satisfait à la fin de celle-ci, rien qu’en essayant?
Non, attends, crois-tu qu’il est possible de partir satisfait de sa vie, alors qu’on se réincarne?
On ne se réincarne pas justement parce qu’on à un passé trop lourd, des choses à régler, hormi ceux qui le font par choix.
Au fond, mes questions parlent toutes de la même interrogation.
Peut-on mourir satisfait?
Regarder en arrière, et avoir vécu, pour de vrai.
Je trouve que ça vaut le coup.
Je dois pas être la seule.
Ce qui peut dégoûter, c’est que , malgré toutes les générations d’hommes qui nous ont précédés..on en soit encore là où on en est.
Mais en réalité, on sait que c’est stupide.
Bref, en fait j’ai pas sommeil ce soir alors je dis n’importe quoi!
Et je veux mourir satisfaite, et je ne veux pas savoir ce qui réserve l’avenir, et je veux arrêter de faire des bêtises, pour moi-même, comme écrire sur ce blog, alors qu’il est pas l’heure, et que je devrais être en train de dormir!
Je corrigerai la trajectoire, c’est juste ça qui est désolant..
,
et qui rend triste!
Et de n’avoir personne à qui vouloir parler.
Bise.
crystallia
23 novembre, 2015 à 1:28
Coucou,
Dans un bon sandwich, ça peut le faire…
Bise
Camille-fraise
22 novembre, 2015 à 19:36
Coucou,
Moins de plaintes et plus de réflexion ?
Qui ?… Moi ?? Non non non, je ne vois pas du tout de quoi tu parles !
Moi je suis douce comme un Agneau à la sauce piquante ! C’est pas pareil !
Bises