Bonjour à tous,
« Alors ma douce enfant, tu rêves que tu reçois une flèche dans le dos ? », me demande Eledahiel.
Mais je ne sais pas d’où elle est venue, j’ai juste vu la flèche, je l’ai saisie…
« Elle ne t’a pas blessée. »
Non en effet.
« Pourtant elle t’a touchée. »
Qui est le traître qui m’envoie une flèche dans le dos ? Ce rêve n’était pas complet, je n’ai pas vu d’où elle venait.
« C’est pourquoi je suis là avec toi, calme-toi. Va te promener. Ne va pas marcher, tu es encore trop faible. Va juste faire un tour, comme hier, cela t’a fait du bien.
Tu vois, tu n’as plus du tout de fièvre, tu ne t’es pas remise à vomir et tu manges presque normalement. Va te promener tranquillement. »
Je n’ai pas compris le reste du rêve non plus.
« La partie avec Evelyne ? Elle représente la duplicité. Ce qui t’était expliqué c’est que les apparences peuvent être trompeuses. »
Au point de me prendre une flèche dans le dos…
« Non, cela ne faisait pas partie du rêve. Souviens-toi, ton rêve était fini, c’était un flash. »
Qui pourrait m’en vouloir ? Pourquoi ?
« Tu n’étais pas blessée. Pourtant touchée. Tu ne saignais pas, tu as pu prendre la flèche dans tes mains et la contempler. Tu n’étais pas blessée. Par contre tu as bien été touchée. Elle t’a traversée. »
Je n’ai pas l’habitude de ce type de vision, ça veut dire quoi ?
« Où as-tu été touchée ? Tu ne l’as pas sentie, tu te souviens ? Tu as juste vu que tu avais reçu une flèche dans le dos. »
Donc ce n’est pas grave ?
« Elle t’a traversée. »
Donc c’est un avertissement ?
« Le rêve ne te rappelle rien ? Tu te souviens de ces femmes que tu as rencontré qui devaient leurs superbes bijoux à leurs maris ? Ces femmes que tu as pu croiser dans ta vingtaine. »
Je me souviens et les maris conservaient les bijoux dans un coffre dont elles n’avaient pas la clé.
« Tu as bien fait de te mettre à t’en acheter. Ceux-là, personne ne pourra te les prendre pour exercer un contrôle sur toi. D’ailleurs, tu vois ta grand-mère te sourire quand tu investis dans un bijou. Tu sais qu’elle veille sur toi. »
Je le sais oui.
« Elle disait à ses filles qu’une femme doit travailler et être indépendante. »
Je sais.
« Tu vas acheter le solitaire ? »
Si je l’achète ce sera avec une prime, dans quelques mois.
« Ce serait une bonne chose. Pourquoi pas ? »
On verra.
« Beaucoup de jeunes femmes autour de toi ne songent pas à s’offrir des bijoux, elles préfèrent investir dans des vêtements ou des chaussures. Mais nombre de femmes autour de toi regardent les bijoux des autres. »
Elles font des choix, aujourd’hui on se sent fière de porter de belles chaussures.
« Pourquoi tu n’en achètes pas ? »
Parce que je les porte moi mes chaussures. Je n’arrive pas à mettre de l’argent dans quelque chose qui va s’user. Je trouve cela stupide. Je préfère acheter des bijoux. Même un sac s’use moins vite que des chaussures.
« Tes collègues te regardent beaucoup. Beaucoup. Tu es jeune, célibataire, tu sembles insouciante et tu n’as pas l’air aigri ou malheureuse.
Beaucoup ont du mal à te cerner. Elles ont l’impression que tu ne te montres pas telle que tu es ou que tu fréquentes des hommes dont tu préfères ne pas parler comme des hommes mariés. C’est pour cette raison que tu as fait ce rêve.
En outre, ou tu es infiniment mieux payée qu’elles ou il y a quelqu’un qui t’offre de jolies bagues. Car tu ne peux pas voyager, acheter des sacs et des bijoux. Elles ne le peuvent pas elles-mêmes. »
Je vois. Certaines personnes devraient songer à vivre leur propre vie, ça fait tellement de bien. Je suis sure que ça leur plairait aussi.
« Je suis là avec toi, il ne va rien t’arriver. Sache simplement ce que certaines énergies véhiculent et d’où elles proviennent. »
Ok mais du coup, la flèche ?
« Va faire un tour. Ne t’inquiète pas. Aujourd’hui sera une belle journée, comme d’habitude. »
Merci Eledahiel.
Bonne journée à tous
Carène
20 décembre, 2015 à 16:13
Ouiiii ! J’adore !! C’est ma période préférée et elle ne fait que commencer !!
crystallia
20 décembre, 2015 à 16:09
Coucou Carène,
Ensoleillé et frais c’est clair !
Mais c’est un temps agréable.
Bise
Carène
20 décembre, 2015 à 15:53
Coucou !
Dans le fond qu’importe la valeur du cadeau : cela peut être un bien onéreux ou un simple geste… du moment que l’intention est de faire plaisir… Auquel cas il s’agit pour l’un de s’intéresser suffisamment à l’autre pour savoir ce qui lui fait plaisir indépendamment de ses propres gouts.
Bises et belle journée… sous un joli temps de décembre ensoleillé et frais !!
crystallia
20 décembre, 2015 à 11:28
Bonjour,
Arc, une valeur symbolique forte pour moi aussi, c’est exactement ça.
Et comme toi je préfère les gestes sincères aux cadeaux intéressés. Mais mon frère par exemple est capable de faire des cadeaux sincères et onéreux.
Enfin vous avez raison, ma mère aussi me dit qu’il vaut mieux faire envie que pitié !
Bonne journée.
Émilie
20 décembre, 2015 à 2:03
Chère Sylvie, qui attire les compliments, attire aussi les critiques.Tu n’y peux rien. C’est une autre forme de harcèlement qui vise simplement à remettre en cause ce qui t’attire des compliments. Est-ce qu’il ne vaut pas mieux faire envie que pitié?
Witchlight Dreams
19 décembre, 2015 à 17:39
Coucou,
Sympas la flèche…
Je trouve ça chouette que tu arrives à gérer ton argent pour t’offrir tout cela, argent que tu as durement gagné ! ça m’épate comment les gens peuvent être aussi envieux/jaloux…….. !!!
Sinon, ça me fait penser à ton article sur les choix, il faut que j’aille le relire, mais je n’avais pas tout compris, sur l’aspect concret de la liste.
Remets toi bien !
Bise
Cel
Arc
19 décembre, 2015 à 17:22
Salut lulu,
Les petits cadeaux qui viennent du coeur, ça fait toujours plaisir. Comme l’autre jour, cette amie qui a attendu que je m’éclipse un instant pour nous préparer deux petites verrines d’une finesse incroyable, crème tonka-dattes en dessous et cajou-amandes germées sur le dessus.. miam ! C’est agréable d’être choyé.
Quand à celui qui essaiera de m’offrir un objet onéreux… tiens, la connaissance qui a essayé dernièrement a vu la distance qui nous séparait s’allonger et se densifier de manière telle qu’il ne verra je suppose plus de moi qu’un sourire poli de façade. Et encore.
Les achats de prix ont une valeur symbolique forte pour moi. Ils représentent une étape de ma vie. Ces cadeaux sont donc mon privilège d’investisseuse.
Par contre, c’est clair que face aux cadeaux, qu’ils soient matériels ou pas, quelque soit la manière par laquelle la vie passe pour nous les offrir… les jalousies flambent. Et les attaques aussi
J’apprend à sourire face aux jaloux, puisque je me sais aimée. D’une certaine manière, c’est plutôt bon signe d’être jalousé.
Arrivederci