Bonjour à tous,
« Tu sembles développer une passion pour les recettes sucrées. », me fait remarquer Astaroth.
C’est un reproche ?
« Un constat. Les idées s’enchaînent et les réalisations aussi. »
C’est que c’est super pratique, je ne me casse plus jamais la tête pour trouver ce que je vais manger au petit déjeuner et au goûter !
Même les boissons du petit déjeuner ne sont plus toujours les mêmes. Il suffit d’inventer des smoothies.
Qu’est-ce que tu penses de ma dernière idée Astaroth ? Celle avec le concombre ?
« Tu n’as pas encore noté ta dernière recette de gâteau aux carottes. »
C’est vrai ! Il faut que je le fasse avant de l’oublier.
« Il y a encore des gens qui pensent que tu n’as pas de chance et que tu dois sans cesse manger les mêmes choses. »
C’est le plus drôle dans l’histoire !
« Et il y a ceux qui te demandent des conseils pour perdre du poids ou manger différemment. De plus en plus de personnes autour de toi, tu l’as remarqué ? »
J’ai vu oui.
« Tu as plus que cinq intolérances alimentaires. »
Je sais, mais le vrai chiffre me fait peur.
« Pourquoi te fait-il peur alors que tu as les moyens de rire de la situation ? L’oignon ne te convient pas du tout. »
Je sais, mais ce n’est pas moi qui en met dans tous les plats et même dans certaines sauces.
« Une excellente raison de créer davantage de recettes salées. Et pas uniquement des biscuits au parmesan ou des tartes salées. »
J’aime bien les tartes salées. Je vais en faire une !
« Tu as fait des rouleaux de printemps, ils étaient bons ? »
Pas mauvais mais pas parfaits. Pourtant la farce était excellente le lendemain, avec le riz…
Du coup je garde l’idée de la farce mais pour une salade de riz. Il faut que je trouve une autre recette pour les rouleaux.
« Tu trouveras. Tu trouves toujours le moyen d’abattre les murs. Mais je ne suis pas venu te parler de cuisine ou d’abattre des murs.
Je suis venu te parler de construire des routes pavées. Peu importe les moyens concrets dont vous usez, vous avez tous besoin à un moment ou un autre de construire.
Que te disent souvent les gens qui découvrent qu’ils doivent se nourrir différemment ? »
Ils sont effarés par les prix. C’est fini la farine à moins d’un euro. Ou le chocolat pâtissier à 1.50 €.
L’une des raisons pour lesquelles je trouve bien plus simple de cuisiner est le prix des préparations sans lait ni gluten.
Parfois je me dis que j’essayerais bien d’utiliser de l’huile de coco. Mais quand je me retrouve devant l’étal, au magasin bio, je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’il est hors de question que je mette un tel budget dans un produit qui est censé remplacer la margarine.
C’est comme la fois où j’ai vu une brique de lait délactosé à 6€. Peut-être y avait-il des paillettes d’or au fond de la brique ceci dit…
Bon et puis au magasin bio, tout coûte plus cher. Même ce qui n’est pas bio et qui ne devrait donc pas être vendu là. Quoique ce sont d’abord des boutiques diététiques il me semble.
« Les produits diététiques sont réputés meilleurs pour la santé, non ? »
Moi, je regarde ce qui est bon pour ma propre santé. Il y a des produits diététiques qui ne me conviennent pas. Des plats bios qui ne me conviennent pas.
Je pense qu’il vaut mieux faire selon ce qui nous convient.
« Et comment sais-tu ce qui te convient ? »
J’ai suffisamment ramé pour savoir lol !
« Tu as remarqué que cela fait un moment que tu ne te poses vraiment plus aucune question au sujet de ton parcours spirituel. »
C’est vrai…
« Et maintenant tu peux même élaborer tes propres recettes sucrées. »
Oui.
« Donc tu sais comment construire des routes pavées. Fais-en une qui te conduise à ta maison. Sur le plan matériel. »
Justement, j’y songeais, mais j’ai eu une projection, la route est coupée à un endroit quelque part devant moi.
« Il faudra construire un pont. C’est tout. »
Il y a autre chose…
« Tu as ta façon d’appréhender la vie. Tu as compris que tu devais créer tes opportunités. D’autres attendent, attendent, attendent…
Tu ne peux pas attendre avec eux ou créer à leurs places. Dans votre vie vous recevez tous de petits indices quand vous découvrez une voie intéressante, une voie d’épanouissement possible.
Des tas de personnes viennent te voir aujourd’hui, elles veulent manger autrement et savent que tu peux les aider parce qu’elles savent que tu as l’expérience qui leur fait défaut.
C’est de cela dont je suis venu te parler. Et donc je vais m’arrêter là. »
Et là je suis morte de rire !
« Vois-tu le pont que tu pourrais créer, vois-tu ce qu’il y a au-delà ? Ce n’est pas dans la certitude, dans le connu, que se trouve le chemin vers soi. Mais cette route, tu l’as déjà empruntée.
L’autre face de l’inconnu est ce qui reste à créer, inventer, manifester. Comme des recettes salées. »
Par exemple.
« C’est un point de départ, une première brique pour la route pavée ou le pont. Vois ta maison. »
Merci à toi.
Bonne journée à tous
Mélissa
19 janvier, 2016 à 20:49
Quand je pense qu’il à fallu se découvrir, chaque , fichu, jour!
Et qu’on à toujours à apprendre, car on a à construire!
Il y a des choses qui sont peut-être comme le nez au milieu de la figure pour les autres de l’extérieur, alors que nous, on galère, on arrive pas à voir (à se voir) et à reconnaître.
On arrive que au bout d’un moment, alors, après avoir enduré chaque jour, dieu sait quoi encore, et que certaines personnes ont le don de vous dire une chose ou une autre, et vous, vous réalisez pas.
Bref, je vous assure, on pourrait s’y prendre d’une autre manière que d’être « la première », enfin,
Il y a un encore un manque de maturité rien qu’a m’entendre, j’ai pas vraiment trouvé le moyen de ne pas le faire ressortir.
J’aimerai m’y prendre d’une manière douce et agréable et aimante, et parfaite, dans la prochaine vie.
J’aimerai bien rejoindre la lumière..ça à l’air cool.
Bref, à mort!
Vive nos propres parcours, nos propres emmerdes, nos propres caractères, nos frères et pas ceux des autres.
Il n’empêche que parfois la place des autres à l’air tellement meilleure, je t’assure..
C’est compliqué la vie, et c’est simple.
Je connais mon regard, parfois je me demande quel est le regard des autres.
Bref, j’espère que notre « Père » pourvoira toujours à notre « pain dujour »..
Parce que c’est pas pour dire, mais sans la prière, sans la foi, j’aurai jamais pu mettre un pied devant l’autre et m’en sortir, je crois.
Si je puis me permettre, j’ai eu de tels « leurres », et je crois encore que je suis peut-être encore dans mes « leurres ».
Il y aurait trop à dire, de quoi écrire des chapitres ou des livres (comme Leibniz…
, et tout les livres, et auteurs depuis sénèque, aristote, ..les auteurs du Coran de la Bible.)
La lecture et l’étude nous permettent de connaitre des regards et des auteurs, et j’imagine que le plus dur, de nous connaître, et de nous épanouir.
Regarde Sylvie!
Trop de trucs à dire , j’espère que ça te fait plutôt sourire que le contraire;).
J’ai grandi, mais c’était dur.
Mélissa
19 janvier, 2016 à 20:37
Mais pourquoi nous, si jeunes?
« Pourquoi alors que tant d’autres.. », un jour, j’arrêterai peut-être de dire ça.
Mélissa c’est mon prénom (, sinon Miss X je commençais en avoir marre.)
Je crois que le X commence à ne plus être d’actualité..
J’imagine qu’il aura fallu se connaître plus tôt que les autres, d’une autre manière.
Qu’importe.
N’empêche, y’a un gouffre entre moi et les autres!