Bonjour à tous,
« Alors, tes cousines n’annoncent toujours pas leurs fiançailles ? », me demande Elémiah.
Non, ça viendra quand ça viendra.
« Et la date du mariage de ta sœur ? »
Pas encore fixée.
« Il y a plusieurs candidates au mariage dans ta famille pourtant. »
Moi je ne pose pas de question, j’écoute. Elles savent ce qu’elles veulent, elles connaissent leur situation. Quand ça arrivera, ça arrivera.
« Peut-être à la fin de cette année ou l’année prochaine. C’est possible. »
Oui, c’est possible.
« En même temps, le mariage ce n’est pas que le moment de la cérémonie. Vous êtes nombreux à vous marier après avoir vécu ensemble. L’occasion de prendre conscience que certaines choses ne changeront pas avec une belle cérémonie.
Tu as une cousine qui n’a pas du tout hâte de se marier. »
Elle est encore jeune, elle prend son temps, elle a raison. Ils ont encore chacun leurs propres projets. Ils peuvent attendre un peu.
« Elle se dit pourquoi pas, mais plus tard, bien plus tard. Un peu comme toi avec la question d’un enfant. »
C’est là que tu voulais en venir ? De toute façon, je n’ai pas de copain, ça règle la question.
« Et si tu en avais un, tu ferais un enfant ? »
Non.
« Pourquoi ? »
Ce n’est pas ce que je veux pour l’instant. Je ne te dis pas jamais, je voudrais en avoir deux en fait. Mais là maintenant, j’aurais l’impression de me couper l’herbe sous le pied.
J’ai envie de continuer de voyager, de m’amuser…
Je n’ai pas envie de nouvelles responsabilités.
« Et si cela arrivait ? Si tu tombais enceinte sans l’avoir voulue ? »
Voyons, cela n’arrivera pas.
« Non ? »
Non.
« Un jour tu comprendras que les surprises de la vie sont agréables aussi. Même celles qui bouleversent tout.
D’ailleurs tu l’as remarqué, ce qui t’arrive de plus plaisant est souvent improvisé ou programmé à la dernière minute. »
Quand même, un enfant surprise, ça me ferait bizarre !
« Il arrive que les choses changent du jour au lendemain, mais que tout se passe bien quand même. »
C’est vrai.
Merci Elémiah.
Bonne journée à tous
crystallia
29 janvier, 2016 à 21:06
Moi-même je cherche toujours ma vocation lol ! Il y a plusieurs choses qui me plaisent et j’aime le fait de tenter ceci et cela…
Mais c’est mieux dans l’action, ça permet de prendre confiance car chaque expérience apporte quelque chose.
Et au fond j’ai réalisé que ce qui me plairait réellement c’est de faire deux choses à la fois.
C’est normal, je suis quelqu’un de super simple. Bref.
Merci pour vos différents témoignages, j’adore.
Bise
Flo
29 janvier, 2016 à 20:27
J’adore vous lire, c’est plein de vie (le jardin de Sylvie)! Pour moi tout a basculé en une nuit, impossible de dormir, le temps de prendre la décision de dire « non » à truc qui me rendait malade. Ce fut une crise terrible (je n’avais rien ni personne pour me récupérer) et j’ai basculé dans une énergie d’action (un réflexe du survie ?). J’ai épluché les classeurs de formation continue dans une association, trouvé The Formation, préparé moi candidature, le tout en 1 après midi.
Tout de même, ça m’a entrainée dans une histoire de 20 ans… J’ajoute que les formations professionnelles m’ont vraiment apporté autant par leurs contenus que par les rencontres, elles m’ont aidée à devenir adulte.
Courage Mélissa… et puis chaque épreuve est là pour être dépassée(tiens d’ailleurs, et si je m’occupais de la mienne ?).
Bises à vous et bon week-end.
Amandine
29 janvier, 2016 à 18:28
Bonjour à tous ,
Mélissa, il y a deux ans je me souviens t’avoir écrit sur un commentaire. Je trouvais que tu avais du caractère pour une jeune fille de ton âge. A l’inverse de toi, plus jeune, j’étais du styl à tout le temps m’excuser de vivre ^. Oui c’est pas mieux et aussi à entretenir des rapports très conflictuels avec ma mère également. De 19 à 27 ans je ne trouvait pas de voie professionnel qui me convenait, c’était très dure pour le moral.
Aujourd’hui, j’en ai 32, je suis enfin diplômée mais pas encore vraiment dans le circuit. Bref, mon ego est pas content parfois mais bon, je vais à mon rythme hein . J’ai appris la compassion envers moi m’aime du coup.
Vers 23 ans, je suis passée par la mission local pour trouver une formation.
Avant ça, j’ai passé des années à faire des bouleaux comme serveuse, vendeuse, animatrice enfant. Je n’avais aucun diplôme à part un Bafa et surtout aucune idée vers quoi me diriger. Je pensais être une genre d’erreur de la nature.
A la mission local, J’ai pourtant ciblé sur une formation d’infographie nv cap (parceque l’art me stimule et j’aime dessiner ). ça m’a donne un certain allant d’avoir réussi ça mais la perspective de bosser devant un ordi me déprimait sévère alors plus tard au hasard des rencontres, j’ai demande à faire un stage éducatif dans une structure dans le handicap avec des enfants atteints de toutes sorte de pathologies et j’ai ADORÉ.
Un autre miracle pour moi, a 26 ans ma mère (que j’adorais dénigrer avant ça ) et moi on s’est ouverte l’une à l’autre dans le pardon et une nouvelle relation mère fille s’est installé. Cool .
J’ai passé une prépa, un concourt et 2 ans de formation pour être diplôme à 29 ans..Je te déprime Mélissa ?
Le plus fou quand même c’est que j’ai réussi à trouver ma voie par hasard. J’étais loiiin de m’imaginer faire ça plus jeune. Le stage par expl, j’en ai eu l’idée parceque la vie ma amené au bon endroit au bon moment . Il ne pouvait en être autrement je te jure.
Tout le monde à raison selon moi quand on te dit que le fait d’avancer te fait (quoi qu’on en dise ) garder une certaine estime de toi même. Et puis, l’avantage d’être dans un circuit c’est que tu rencontres des gens ( comme des futurs amis ou petit ami ^) C’est toujours intéressant. Ça ma rendu le chemin extrême joli parfois
Ouvrir la porte aux surprises comme expliquent si bien les guides de Sylvie
Bon courage à toi Mélissa, la guerrière en sommeil.
Et merci Sylvie.. Ça apporte tellement de vous lire tous et toutes. Bise