Bonjour à tous,
Elémiah, je n’arrive pas à voir quoi que ce soit quand je regarde droit devant moi.
« Et que veux-tu voir ? »
J’ai fait un drôle de rêve…
« As-tu aimé The danish girl ? »
Oui, c’était intéressant. Et triste.
« Parfois vous savez ce qu’il y a tout droit. Et vous êtes obligés d’y aller même en sachant qu’il n’y a que souffrance matérielle devant vous parce que le bien-être intérieur passe par ce sacrifice.
Je sais que tu comprends la notion de sacrifice. Seulement il arrive un moment où ce sacrifice n’est plus nécessaire.
Le prix déjà payé vous a quasiment ruiné mais, vous vous sentez bien à l’intérieur. Si bien que vous vous sentez la force de faire ce qu’il faut pour vous remettre sur les bons rails matériels.
Les gens te demandent pourquoi tu ne cherches pas simplement quelqu’un. Mais tu ne peux pas, tu sais que cela ne suffira pas.
Tu as rêvé que l’on te donnait des chips abîmées. Et que l’on empiétait sur ton espace réservé. Une page s’est tournée et tu peines à le voir.
Tu l’as senti mais tu doutes quand même, petite Sylvie.
Tout droit tu ne vois rien toutefois tu peux voir tout un monde d’un côté et de l’autre de la route. La route qui s’achève.
Les médecins te demandent de faire un enfant. Peut-être qu’il va être temps. Il ou elle pourra jouer avec ton neveu, comme tu le souhaites. Comme tu jouais avec ta sœur quand vous étiez enfants.
Tu vois cela loin n’est-ce pas ? C’est normal.
C’est drôle, tu penses à bien d’autres choses actuellement qu’à te mettre en couple par exemple. Tu as eu ces petits ennuis de santé passagers dont tu n’as pas souhaité parler ici, tu as eu des ajustements personnels à effectuer sur différents points…
Tu composes avec pas mal d’éléments que tu ne peux pas maitriser. Et tu as choisi de gérer cela en douceur manifestement. Sans éclat.
Mais dans la bonne humeur.
Nous t’avions dit que le bien-être n’est pas lié aux circonstances extérieures. C’est difficile pour vous de le concevoir, mais aujourd’hui tu sais que cela est vrai. Les gens croient que tu as quelqu’un dans ta vie qui te rend heureuse.
Cela te fait rire, tu ne vois pas en réalité combien cela est triste. Les chips abimées sont liées à cela. Autour de toi, personne d’autre n’a évolué avec toi.
Tu es seule. C’est pourquoi tu reçois des messages ambivalents. Tu te demandes ce que tu dois faire ?
Tant que tu ne nous le demandes pas. Qu’as-tu envie de faire ? »
Je veux m’inscrire dans ce club de randonnée, je ne l’ai toujours pas fait !
« J’aime ta réponse. Petite Sylvie. Sur un chemin de traverse. Mais avec cette cheville encore un peu fragile, pas de randonnée ma douce enfant. Attends.
C’est une belle période tu ne trouves pas ? Et le mieux, c’est que la réalité peut changer du jour au lendemain à de tels moments. Tu verras. »
Lol, merci Elémiah.
Bonne journée à tous
crystallia
2 février, 2016 à 22:56
Bonsoir,
Ne vous inquiétez pas pour ma santé, je vais bien.
Pour ce qui est du froid, ce n’est pas une ombre. C’est comme le décor, tout autour de moi. Il fait froid quelque part et c’est comme ça.
Je ne le sens pas grâce à ce manteau que je porte en permanence. Mais il est accentué par son aspect désertique, il n’y a personne d’autre que moi. Juste une étendue glacée qui s’étend et qui s’achève par des montagnes infranchissables.
Je sais qu’il existe un passage au travers les montagnes. Et de l’autre côté il fait bon et il y a de vastes prairies vertes et des prés fleuris.
Je le sais parce que je sens le soleil sur moi maintenant. Le ciel n’est plus blanc, il est bleu.
Comme quoi, je trouverai bien le passage.
Écrire une histoire autour des recettes, j’avoue que je ne vois pas trop comment m’y prendre, je vais voir, parce que je trouve l’idée amusante.
Vous savez, j’ai compris que pour être bien il faut d’abord le vouloir.
Bise
Bluebird
2 février, 2016 à 22:26
Bonsoir Sylvie,
ce soir,ton post me touche en profondeur. Comme Emilie, je sens une vague de tristesse inquiète, et de mélancolie.
Ce malaise, comme une ombre grise, est-ce que c’est ce que tu sens parfois quand tes guides parlent de « froid » ?
Cela me donne la perception encore plus forte de la lumière de joie et de vie que tu dois avoir en toi pour tenir cette ombre froide à distance.
et tu rayonnes d’une tranquillité qui m’émerveille…j’aimerais un jour connaitre une étincelle de cette cohérence intérieure totale que tu évoques pour moi !
Tu as toujours le sourire,ici
Je te souhaite un doux manteau de chaleur pour ce soir, et de confiance pour la suite.
Bises
Lara
Mélissa
2 février, 2016 à 19:39
Pourquoi certaines personnes ont tel parcours , est-ce qu’elles apporteront vraiment quelque chose à l’humanité?
Je me pose réellement des questions sur ma propre valeur et la valeur de ma propre vie.
J’ai un, très,très, mauvais départ.
J’ai besoin de croire que ma vie aura quand même un beau décor plus tard. J’ai que 20 ans après tout..
C’est encore permis d’y croire.
Bises <3
Mélissa
2 février, 2016 à 19:09
De quelle manière on peut se sentir bien chaque jour sans avoir à faire d’immenses efforts?
Il ya les bons et les mauvais on va dire..
Il y a des personnes qui ont l’air d’être en bien meilleure position que nous sur terre.
Bon courage, bonne soirée.
Je fais réellement des efforts.
Mélissa
2 février, 2016 à 12:47
……………………….et la douleur morale qui s’ensuit?
J’ai arrêté de lire des les premières lignes.
J’ai 20 ans et j’aurai préféré rien vivre de tout ça.
Les autres,même si ils vivent comme des insensés, ça à l’air préférable que quand on souffre.
On a vraiment envie de le dire ou de faire n’importe quoi pour pas avoir à en souffrir.
Alors qu’au contraire.
Au revoir.
Bonne journée.
Tuparles…
Emilie
2 février, 2016 à 10:53
Bonjour Sylvie,
Cette article m’a mise mal à l’aise au départ parce qu’il me redonnait cette sensation, qui me faisait craindre des conséquences sur ta santé. C’est idiot parce que cela va s’arranger en douceur, cette douceur qui t’accompagne, en prenant les cadeaux de la vie comme ils viennent.
Bluebird
2 février, 2016 à 10:35
Oh oui !!
Merci Isabelle pour ce souvenir
« On n’a pas toujours du caviar »…un savoureux (!!) roman de vacances.
Un genre de mélange entre un James Bond, un Arsène Lupin, et…les plus grandes recettes d’un grand chef cuisinier !
Bises
Isabelle
2 février, 2016 à 7:46
Coucou Sylvie
Il y a très longtemps j’avais lu un livre qui racontait l’histoire d’un homme devenu agent secret et qui faisais de délicieuses recettes de cuisine. J’avais adoré cette histoire émaillée de recettes. C’était » on n’a pas toujours du caviar »…. Tout un programme rétrospectivement.
Une pensée pour toi aujourdhui
Bises
Sapin
2 février, 2016 à 4:10
Coucou Sylvie,
<3
Belle journée
Arc
2 février, 2016 à 0:49
Bonsoir,
Un petit mot avant d’aller me coucher :
Tu aimes écrire des histoires ? Tu aimes inventer des recettes… Pourquoi ne pas allier les deux ?
Il faudrait un thème. Cet article, comme base de départ.
Est-ce que cela te dit ? Accepterais-tu de relever ce petit défi ?
Oui, je suis une coquine.
Bise