Bonjour à tous,
« Te souviens-tu qu’il y a quelques années tu te sentais telle Alice qui avait suivi le lapin blanc ? », me demande Ismael.
Je me souviens. C’est la première fois que tu me parles. Et tu es incroyablement beau.
« Pour un Démon ? »
C’est juste que ta beauté se remarque.
« Pas la tienne ? »
Lol, je ne sais pas !
« Ou tu ne veux pas savoir. Ou tu joues les timides, les modestes. Ou tu ne sais pas rayonner. La beauté ne se trouve pas dans les traits. »
Je sais.
« Elle se trouve dans cette étincelle dans vos yeux, dans vos actes, dans vos réalisations. C’est en vous montrant que vous rayonnez et dès lors vous pouvez vous réaliser.
Cela aussi tu le sais ? Il y a quelques années tu étais totalement fermée à l’intérieur. Il a fallu t’aider à ouvrir chaque porte chaque fenêtre, à remettre toute ta maison en ordre pour qu’elle redevienne vivable et accueillante.
Vous avez cette illusion que tout est toujours plus facile pour les autres. Mais vous ne le savez pas, vous ne voyez pas les intérieurs des autres.
Certains de tes lecteurs évoluent uniquement dans trois pièces du rez-de-chaussée de leur immense maison, mais ils ne le savent pas.
Dans ton entourage certains vivent même dans un jardin mal entretenu, sous une tente qu’ils pensent être la vraie maison.
Toutefois d’autres entretiennent avec amour leur belle et grande maison.
Sais-tu pourquoi il n’y en a pas de petite ? Contrairement à ce que vous pouvez voir parfois ? »
Non.
« Eh bien cherche un peu. Selon toi, pourquoi ? »
Parce que l’intérieur est très grand.
« Non, parce que vous ne croyez pas au Tout. Le jour où vous vous sentez accueilli dans le Tout vous rendez les clés. Mais dans l’intervalle, vous avez besoin de pouvoir évoluer dans votre propre image du Tout.
C’est normal, vous avez l’habitude des images. Alors ce qui importe c’est que votre maison demeure confortable.
Il n’y a pas de garage à ta maison. Il faut un garage. Il faut que tu te sentes à ta place là où tu es pour que tu ne désires plus partir.
Tout en sachant que tu n’es pas coincée et que tu restes parce que tu le souhaites.
On dirait qu’il reste des pièces à explorer. Il y a tout un étage à réaménager chez toi. Tu vas avoir le temps de t’y consacrer maintenant que tu n’as plus besoin de lapin blanc.
Alice a bien grandi, les jeunes femmes se consacrent à leur vie plus qu’à ce qui se passe dans le jardin des enfants.
Au moins, tu ne vis pas dans le jardin mal entretenu.
Je suis venue te souhaiter une belle deuxième partie. »
Une deuxième partie de quoi ? Il y avait une première partie ?
« Il y a un présent qui ne bouge pas et qui se déplace avec vous et vos souhaits les plus chers. Quel est ton souhait le plus cher ?
Souvent vous ne le connaissez pas. Vous regardez de vagues images en vous disant, voilà ce que je veux…
Les images sont trompeuses. Tu ne rendras pas les clés de sitôt. Il y aura bien une troisième partie.
Mais en attendant, tu devrais aller profiter du pré fleuri. Encore un peu. Avant de préférer définitivement la ville.
C’est mardi gras. Bon carnaval. »
Merci Ismael.
Bonne journée à tous
Cel
12 février, 2016 à 12:55
Bonjour,
Merci Sylvie pour ton interprétation, je n’avais pas du tout capté le message, lol. Je vais réfléchir à ça, et laisser mon intérieur se montrer le jour où il voudra.
Bon we