Bonjour à tous,
« Certains hommes dans ton entourage pensent qu’il faut avoir de l’argent pour sortir avec toi. Et que tu dois être une peste ensorceleuse. », me dit Elémiah.
Je ne sais pas où ils ont pu prendre de telles idées. Et pourquoi une peste ?
« Ensorceleuse. »
Ok, ça je crois que je vois d’où ça peut venir…
« Tu crois ou tu es sure ? »
Disons que je suis sure.
« Donc tu vois en quoi tu peux être une peste ? »
Je préfère le mot capricieuse.
« Une capricieuse qui demande avec le sourire. Une ensorceleuse. »
Ce point-là ne me gène pas.
« Non ? »
Non. Je ne vais pas changer de personnalité.
« Très bonne réponse ma belle enfant. Mais au sujet du premier point soulevé ? »
Je ne comprends pas d’où vient cette idée. Ce n’est pas comme si quiconque pouvait apporter la preuve que je recherche un homme qui a de l’argent. C’est un mystère. Même ma mère pense que c’est sûrement ce qu’il me faudrait.
Je travaille, je ne demande rien à personne. Je ne me souviens pas avoir demandé de l’argent à qui que ce soit ces dernières années. Alors vraiment, je ne comprends pas.
Même quand j’étais totalement fauchée et que plusieurs hommes m’avaient laissé entendre que si je voulais ils pouvaient s’occuper de moi, j’ai perdu mon appartement plutôt je te rappelle.
Encore il y a quelques temps j’ai rencontré un type qui a laissé entendre ouvertement que cela ne le dérange pas de sortir avec une femme qui aime les beaux cadeaux.
Tu m’as vu demander à un homme de m’offrir un sac ? Une seule fois ?
Je ne comprends pas, ce n’est pas comme si une seule personne pouvait prouver que je me fais offrir des cadeaux.
Je ne suis pas une prostituée. Je ne sors pas avec des hommes parce qu’ils ont de l’argent.
« Tu as un côté princesse inaccessible pour certains. »
Pour les hommes qui ne m’intéressent pas. Je sais comment paraitre moins inaccessible quand un homme me plait.
« Tu crois en ton pouvoir de séduction. »
C’est normal, c’est une nécessité. Ou alors je n’aurais pas évolué depuis mes seize ans.
« Tu as également foi en la personne que tu es. »
Oui, c’est mieux. Comme ça je me sens bien avec moi-même.
« Il est vrai que tu ne recherches pas un homme qui aurait de l’argent. Et que recherchent ces hommes-là ? »
C’est à moi que tu demandes ça ? Je ne sais pas.
« Tu en as croisé quelques uns. »
Apparemment, une femme avec laquelle s’entendre. C’était ce qu’ils recherchaient. Ils préféraient une femme qui travaille mais étaient prêts à se montrer généreux si on s’entendait bien.
« Ils ne recherchaient pas l’amour ? »
Ce n’est pas ce que j’ai entendu, plutôt quelqu’un avec qui s’entendre. Un peu comme dans ces histoires où les gens se mettent ensemble parce qu’ils ont chacun trouvé ce qu’ils voulaient.
« Ce type de relations ne te correspond pas. »
Je le sais parfaitement.
»Cela peut correspondre à d’autres. »
Je le sais aussi.
« Ta maman ne te voit pas dans ce type de relations. Par contre elle te voit bien avec un homme qui aurait de l’argent. Voire qui serait riche. »
Pourquoi ?
« Je ne vais pas répondre à ta question. Par contre, je voudrais te poser une question. Si lors de la croisière à Venise tu as l’occasion de t’offrir un superbe sac, tu l’achèteras ? »
Bien sûr. J’achète tout ce que j’ai les moyens de m’offrir du moment que ça me plait lol.
« A quoi reconnait-on un sac bien fini ? »
Aux finitions voyons. Tout doit être impeccable, aucun fil ne doit dépasser, toutes les coutures doivent être parfaitement droites. En outre, tous les détails doivent être de qualité, on repère vite le sac bon marché devant des détails grossiers. Je n’ai jamais, jamais compris, que l’on puisse acheter un vêtement ou un sac qui présente des coutures approximatives par exemple. Le plastique qui sent le plastique ne donnera jamais l’illusion du cuir. Pour ma part d’ailleurs je fuis devant un sac ou des chaussures imitation cuir qui sentent le plastique.
Un sac bien fini est doublé, dans un textile de qualité. Un sac intéressant a des poches utilisables. Plusieurs. Les fermetures éclairs intérieures sont solides et présentent des détails qui se remarquent positivement.
Et les années passent, passent, le sac ne bouge pas. La doublure intérieure ne se déchire pas.
La qualité coûte plus cher, pas forcément très cher mais toujours plus cher. Seulement, on se retrouve.
« Tu achètes aussi de jolis sacs pas chers. »
Oui, dès que bien-coupé-qui-ne-sent-pas-le-plastique apparait, je ne boude pas mon plaisir. Mais dans ces sacs là il y a moins de poches et moins de belles doublures intérieures.
« Ta préférence va donc aux belles pièces. »
Toujours, je le confesse sans difficulté.
« Le mieux c’est que tu attendes de trouver l’amour. »
C’est ce que je me dis aussi.
« Mais, ta maman a raison. Tu seras mieux avec un homme qui partage tes points de vue sur le plan matériel. Tu te rendras compte que c’est très important en réalité. Cette convergence est importante.
Tu as un esprit plus mature qu’il n’y parait. Tu réfléchis très vite sur certains points. C’est un trait commun aux personnes qui vibrent de la même manière que toi.
Vous n’aimez pas perdre votre temps dans certains domaines.
Il arrive que l’amour naisse de la compréhension mutuelle. Il s’agit alors d’un choix conscient. C’est peu romantique, mais plus réaliste.
Chacun sait qu’il a face à lui ce qu’il veut. Pas ce qu’il espérait ou ce qu’il voudrait, ce qu’il veut. Et pour cette seule raison, vous rendez tout possible. Même là où il devrait normalement y avoir des barrières.
Il n’y a pas d’élan irrépressible ici. Simplement devant parfaitement-coupé-dans-un-cuir impeccable, il n’est pas nécessaire de tergiverser.
Le cœur et la raison se rejoignent sur la route qui mène non pas à la passion mais au calme du cœur. Peu attirante au premier abord pour les âmes qui ressentent encore le besoin de se griser, cette route est sure. Pas sans surprise, mais sure. Grâce au choix conscient.
Comprends que ce qui serait surprenant, ce serait d’être capable de faire le même choix à 35 ans qu’à 20.
Tu as réfléchi au sujet du cadeau de ton prochain anniversaire ? Tu veux le sac Chloé ? »
Très étrangement je n’arrive pas à programmer quoi que ce soit au-delà du voyage à Venise. Je verrai plus tard.
« Le sac Givenchy en rouge te plait bien finalement. »
J’ai l’impression que je ne pourrai m’offrir ni l’un ni l’autre. Toutes mes esquisses de projet personnels tombent à l’eau pour cette période…
« Tu verras. Le Givenchy en rouge t’irait bien. »
Honnêtement, je ne vois pas à qui ce sac n’irait pas. Merci Elémiah.
Bonne journée à tous 
crystallia
26 février, 2016 à 1:47
Ève, nos messages se sont croisés. Je ne saurais te dire.
Par contre la droite du pont renvoie bien à un choix conscient.
Que tu as dû faire il y a longtemps déjà en vérité.
C’était juste un rappel.
Bise
crystallia
26 février, 2016 à 1:19
Bonsoir,
Je suis bien d’accord pour le temps Zebullon. Entièrement d’accord.
Merci à tous pour vos réponses.
Bise
Eve
26 février, 2016 à 1:19
Coucou tout le monde, coucou Sylvie
Il me semble que tu as déjà eu cette conversation avec un de tes guides. C’est marrant qu’ils t’en reparlent aujourd’hui, je me demande d’ailleurs pourquoi et ce qu’ils ont en tête
« Un choix conscient »… Il y a 3 mois, j’ai rêvé que j’étais au début d’un magnifique pont. Au milieu du pont, il y avait un ami qui attendait. Il regardait à droite du pont. Et je me suis réveillée sans vraiement comprendre. Mais ces mots « choix conscient » me ramène à ce rêve.
Sylvie, penses-tu qu’il y a effectivement un lien entre mon rêve et tes mots? Bien-sûr, ne te sens pas obligée de répondre à cette requête qui est un peu personnelle.
Pour le reste, j’aime les belles choses, les jolies robes, la belle chaussure, les beaux sacs. Mais j’aime surtout le partage et le lien que je tisse avec les patronnes de mes boutiques préférées. Je n’aime pas acheté sur le net et j’affectionne les essayages, les conseils, les tissus, le toucher, le visuel, le tout de suite et les fous rire que je partage avec toutes ces gentilles dames.:-)
)
J’aime aussi les bijoux mais pour le momebnt, je n’ai pas encore assez de maturité pour apprécier … ça viendra (espérons le et avec les finances qui vont avec
Les filles, si l’une de vous passe en Nouvelle-Calédonie, vous me le dites et on se fait une virée shoppping pour que je vous présente toutes mes fées conseils:-)
C’est encore mieux que Paris!
Bises
Cel
25 février, 2016 à 19:02
Salut Sylvie,
Moi aussi j’apprécie les beaux objets. Je préfère en acheter moins souvent mais qu’ils soient de meilleure qualité et plus durable, surtout pour les manteaux, les chaussures…
Ma mère m’a éduqué comme ça, et c’est impossible pour moi d’acheter des chaussures en plastiques ! Parce que c’est moche et puis souvent ça ne me va pas (j’ai un pied très compliqué à chausser).
J’imagine que c’est bien de savoir ce qui nous convient, au moins je le sais pour ça !
D’ailleurs, je suis contente, j’ai enfin trouver une paire de nu- pieds, après 3 ans de recherche !!
Bise
Zebullon
25 février, 2016 à 16:47
Re Bonjour,
Pour faire simple, nous choisissons la plupart du temps des partenaires dans le même niveau socio-culturel. Cela évite les frictions, les incompréhensions: investissement dans sa passion, dans les arts, dans le travail.
D’une part car ce sont les gens que nous côtoyons ( école, travail, sortie).
D’autre part nous y trouvons un lien, des aspirations communes, des modes de vie communs. Heureusement, il y a toujours des exceptions ^^
En ce qui concerne les cadeaux: oui il m’arrive d’entrée dans un magasin et de prendre un objet qui me plaît pour l’offrir. Mais la plupart du temps, j’observe : l’intérieur de la personne à qui je vais offrir le cadeau, les couleurs dominantes, ces goûts, ce qu’elle porte, ce qu’elle lit, ces passions… Je me fis à ce que je vois, cela reste des apparences. Quand tu connais intimement la personne, tu n’as plus besoin d’observer pour lui faire plaisir.
Quand je rencontre quelqu’un, la première impression que j’ai ( ne pouvant voir les énergies ) c’est son image, du moins l’image qu’elle me donne.
Le vêtement a toujours été un élément distinctif ( classe social, métier, goût musicaux, voir même politique, passion ) et ce depuis l’antiquité. c’est un des éléments d’appartenance à un clan. Une identification.
Après le plus beau cadeau que tu puisses offrir à quelqu’un pour moi, c’est du temps. Du temps pour lui ou elle.
Je voulais juste mettre en avant le fait qu’une frustration peut naitre malgré les sentiments amoureux du fait de devoir abandonner une partie de ces rêves ou de ses envies : faute de moyens. Chacun vie plus ou moins bien cette frustration mais elle existe. On rêve de faire le tour du monde mais peut on vivre sans?
je vais repasser un mode contrôlé ^^
Désolé Sylvie si j’écris tôt
Agréable journée à vous,
Amandine
25 février, 2016 à 16:27
Bonjour Sylvie
Bise !
Je sais pas pourquoi ça m’interroge, je relie les anciens articles qui traitent de l’amour physique … C’est quoi pour tes guides être une princesse ?:) … Merci si tu as la réponse (ou pas d’ailleurs
Sinon j’ai ma théorie sur le fait d’être plus en accord avec un homme qui aurait les moyens. Peut être que ça évite de dépenser de l’énergies pour des questions matériels et de rester dans des énergies sereines et d’abondance tout simplement .. Mince ça a l’air trop simple dit comme ça ..
Arc
25 février, 2016 à 11:20
Hey,
Autant cela me semble simple et aller de soi ; autant les occasions de manquent pas de rappeler que de là à espérer faire comprendre ceci à l’entourage, les têtes de passage et aux prétendants (souvent tout à fait charmants), il y a un véritable fossée.
Pareil par rapport à la manière dont je conçois ma vie professionnelle.
Heureusement je suis en train d’apprendre à jouer avec un magnifique parapluie imperméabilisé aux jugements.
D’ailleurs, les jugements ne sont jamais justes. Ainsi, en prenant conscience de notre propre valeur, le fait qu’ils n’en ont pas… nous donne le courage d’être, faisant fi du faux.
Oh, cela semblera toujours grossier et déplacé à certains. Sous prétexte de bienséance ou autre… Nous vivons à une époque qui valorise la perversion mentale, la qualifiant d’élégance, alors qu’il s’agit d’une maladie.
Liliane
25 février, 2016 à 10:07
Bonjour,
Je suis une femme (ça c’est sûr) mais je comprend parfaitement le point de vue d’Elemiah et de Zebullon et sans blague je pense pareil peut être parce que quelque part je me soucie beaucoup de l’image que je peux renvoyer. Déjà au lycée je constatais que les filles qui mettaient le paquet sur leur apparence, qui affichaient qu’elles aiment les belles choses, se faisaient toujours courtiser par des garçons de bonnes familles et même par des hommes friqués et mon observation s’est avérée encore plus vrai quand je suis entrée à l’école d’ingénieur. Une fois, comme si je n’avais pas clairement compris cette histoire, un homme m’a fait la cour juste au moment où j’avais décidé de me prendre un peu plus en main, il m’avait donné en tout l’équivalent de 100€, je ne suis pas allé plus loin et quelques temps après il courtisait une « amie » qui elle mettait le paquet en garde robe et accessoires eh bien il a casqué sévère. Tout ça m’a fait rire, un peu jaune. Au final, j’ai beau aimé de belles choses mais je me rend compte que je me les offre pas pour autant parce que je croyais encore à l’histoire de cendrillon, un homme qui aime mon Etre et pas mon paraître. Sauf que même maintenant que c’est fait j’ai gardé un peu de mauvaises habitudes même si mes collègues semblent apprécier mon style (alors que je sais que je peux vraiment me faire plus plaisir) mais rassurez vous j’ai horreur des sacs qui sentent le plastique.
Bises
Emilie
25 février, 2016 à 8:41
Bonjour Sylvie,
Mon côté romantique s’est un peu offusqué de la manière dont à première vue Elémiah dressait un parallèle entre les hommes et les sacs à mains : mais tous ces sacs à mains ont des coeurs !
Puis j’ai vu ce que pensaient les hommes qui se fient aux apparences comme Zebullon et vont droit au but en étiquetant « vénale » (j’avais le même mot), les femmes qui ont conscience de leur valeur et n’attendent pas qu’un homme leur en accorde pour montrer leur préférence.
On m’avait montré la lettre H pour illustrer ce qui pouvait lier le coeur des hommes et des femmes. Puis on était passé à la lettre A pour illustrer le couple homme femme. En associant les deux « HA » j’étais bien évidemment arrivé à « achat ». Certains hommes le traduisent par « j’achète » et peuvent vous le faire payer à moins d’entendre qu’il s’agit de partager les mêmes valeurs. Une peste est avant tout une femme qui a conscience qu’elle le vaut bien comme dans la pub.
https://www.youtube.com/watch?v=25u8rMgdQtA
Zebullon
25 février, 2016 à 3:54
Bonjour Sylvie,
Pourquoi je pense comme les hommes dont parlent Elémiah: si je te vois avec un sac Chloé ou habillée en haut couture… Je ne me dis pas que tu es Vénal. Mais juste que si je dois te faire plaisir, te faire un cadeau, il me faudra débourser une certaine somme.
Je conçois que tu peux aimer un homme sans gros revenus mais personnellement je nourrirais ma frustration si je ne peux t’offrir une vie au niveau de tes envies ou du moins un cadeau de temps en temps, un voyage pour ton anniversaire ou autres: Quelque chose qui te fera plaisir à coup sur.
Dans une vie de couple, je ne peux pas parler pour tout le monde, mais je pense que l’on aime ou que l’on a besoin d’ancrer certains moments dans un objet, un souvenir. Et comme tes sacs de bonnes confections, on aimerait qu’il dure aussi longtemps que notre couple. On voudrait l’inscrire dans la durée. Bon pour toi il faut y mettre le prix lol.
Pour le côté peste, ne te connaissant pas je ne peux juger ^^. Mais à première vue tu acquisses
Si c’est avec le sourire ^^ , que veux tu les hommes sont si faibles… mdr
Pour finir, je vous dirais que ce que je comprends dans vos écrits c’est qu’il faut juste s’accepter telle qu’on est réellement et que le reste suivra. A un moment ou à un autre, on trouvera chaussure à son pied. Juste que parfois ce n’est pas là où l’on pensait.
Passer une bonne journée.