Bonjour à tous,
« Bonjour petite fille, ce n’est pas la forme. »
Effectivement Sammael, je suis malade. Tu peux m’aider à comprendre ?
« Lauviah a accepté de passer outre ton détournement énergétique pendant la croisière. Or, vous êtes un certain nombre à être tombé malade dans ton groupe. La personne qui partageait ta cabine, c’est elle qui t’a contaminée. Vous avez attrapé un petit rhume qui s’est aggravé parce que vous ne cessiez de prendre froid. »
J’ai voulu les aider, vous m’avez dit non.
« Ils ne t’avaient rien demandé. »
D’accord. J’ai des courbatures là maintenant. Et je me sens faible. J’allais bien quand je suis rentrée. Quel est le problème ?
« Comme s’il y avait un poids sur toi. »
Oui voilà !
« Et comment ça se passe au travail ? Avec les collègues ? »
Bien.
« Mais encore ? »
Tous les jours ils me disent des choses comme, ah c’est bien d’être chez papa-maman, on peut faire du shopping, ce n’est pas nous qui avons cette possibilité. Ou encore, ah c’est bien de ne pas avoir d’impôts locaux, comme ça on peut voyager.
Alors tu fais deux croisières, tu as raison, profite.
Ah ce n’est pas nous qui pouvons voyager, on devrait demander la même paye que Sylvie.
On a demandé que tu viennes parce qu’on en pouvait plus, on est toujours aussi débordé, profite pendant que c’est cool pour toi.
Tu as déjà fini les lettres administratives ? Ah c’est bien de n’avoir que dix dossiers à traiter. Pourquoi nous on en a autant ?
C’est le jour de la paye Sylvie, tu vas aller faire du shopping ? Ah, c’est bien d’être chez maman !
Sylvie qu’est-ce que tu attends pour partir de chez tes parents ? Tu ne comprends pas qu’ils ont sûrement envie d’être seuls !
Et tu repars en croisière après cette croisière-là ! Ah c’est bien quand on a rien à payer. Tu donnes quelque chose à tes parents au moins !
Sylvie tu n’as pas invité tes parents en croisière, alors que tu en as largement les moyens !
Sylvie, qu’est-ce que tu manges ce midi ? Tu ne sais pas, tu arrives et maman a déjà mis la table, tu n’as qu’à t’asseoir. Ah, c’est bien chez maman…
Untel, vous avez vu la bague de Sylvie ? Sylvie arrête de nous dire que tu es célibataire !
Alors Sylvie, tu n’as personne dans ta vie ? Elle se moque de nous, c’est pour pouvoir continuer à allumer tous les gars de la boite, tu as raison, profite, tu es jeune !
TOUS LES JOURS. Il y a toujours quelqu’un qui a une réflexion à faire.
Avant que je parte c’était, Sylvie ne ramène jamais de cadeau quand elle part en voyage, rien, pas même quelques chocolats !
J’ai acheté leur fichu chocolat. Mais ce qui me vient tout à coup c’est que je suis tombée malade pour ne pas avoir à aller travailler demain ?
« Oui. »
Et me priver du plaisir de leur dire que je me suis éclatée ?
« Tu veux aller à Cuba ? »
On m’a parlé de ce voyage il y a quelques jours. J’ai peur de passer des semaines à entendre, elle fait trois voyages !!!
Je n’en ai vraiment pas envie Sammael. En outre, je ne sais pas si j’en aurais les moyens dans un délai aussi court.
« Tu veux aller à Cuba depuis longtemps. Voilà l’opportunité. »
Il faut que j’achète de nouvelles lunettes.
« Tu as une excellente mutuelle. »
Je veux aller à Cuba c’est vrai. J’ai eu envie d’y aller dès qu’on m’en a parlé. Mais je ne veux pas entendre, ah c’est bien chez papa-maman…
Je me lève tous les jours pour gagner l’argent avec lequel je vis ma vie. Je ne vole personne. Au-delà des mots, j’en ai marre de ces énergies-là.
C’est dommage parce que, ce sont aussi des personnes sympas, avec lesquels j’aime bien rigoler. Toutefois, moi aussi j’ai été complètement fauchée. J’ai regardé tout le monde faire tout ce que moi j’aurais voulu faire, vraiment tout le monde autour de moi et je n’ai jamais réagi comme ça.
Aujourd’hui je suis contente de pouvoir me faire plaisir. Je l’ai dit, c’est pour cela que j’ai fait le choix de rester chez mes parents.
« Tu vis aujourd’hui en dégageant une certaine insouciance. Le genre d’insouciance que connaissent peu d’adultes de ton âge et de ton milieu social. Tu ne rencontres pas de problème minant. Tu as une certaine latitude d’action et de réaction.
Et tu es une jolie jeune femme.
Tu ne vas pas pouvoir empêcher ce type de réflexions. Si tu en as assez tu peux nous en parler. Si tu ne veux pas écrire ici tu peux prendre un cahier. Parler te permettra toujours d’évacuer les énergies.
Ne les garde pas en toi. »
Les courbatures vont disparaitre ?
« Tu n’as pas de fièvre, tu as le sourire, tu as juste besoin d’un peu moins de dureté dans ta vie. Patience. Profite de la journée et si tu dois renoncer à Cuba, fais-le pour une raison autre que, je ne veux pas entendre elle fait trois voyages !!! »
Lol !!! Merci Sammael.
Bonne journée à tous
Carène
31 mars, 2016 à 12:25
Hello
je rejoins Marianne quand elle dit que les gens ont toujours qq chose à redire et le conte « Le père, l’enfant et l’âne » l’illustre parfaitement :
Un enfant demande à son père :
- Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?
Alors le père demande à son fils de le suivre ; ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied.
Et les gens du village de dire :
- Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d’aller à pied !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.
Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l’âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors :
- Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Le jour suivant ils s’installent tous les deux sur l’âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant :
- Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l’âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :
- Voilà qu’ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C’est le monde à l’envers !
- Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.
Arrivés à la maison, le père dit à son fils :
– Tu me demandais l’autre jour le secret du bonheur. Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire.
Fais ce que tu aimes et tu seras heureux !
Marianne
31 mars, 2016 à 10:43
Bonjour Sylvie, ce qui me rassure c’est que peu importe ou l’on vit, le regard des gens restent le même…Des réflexion on m’en fait à la pelle, dans le même style que le tiens, en pire vu que j’ai acheter un appartement ou je ne peut toujours pas vivre pour cause de problème technique qui pourrait facilement être résolu, je l’avoue, mais cela ferait de la peine à mon entourage qui souhaite le faire eux même.Je sais que c’est pour eux le seul moyen qu’ils ont de faire quelques choses pour moi, vu que je gère tous pour tous le monde et que je règle leurs question financière depuis pas mal de temps…Les autres pensent que je fait exprès e laisser les choses comme cela,et font réflexion sur réflexion…C’est dur, mais j’ai la conviction que je fait malgré tous le bon choix.
Fait ce qui te semblent nécessaire et ne te soucie pas des autres, de toutes façon ils auront TOUJOURS quelque chose à te reprocher .
crystallia
30 mars, 2016 à 2:14
Bonsoir,
Camille, tu n’as pas sérieusement cru que la boite de cookies pourrait durer deux jours, si ? Pour ma part, cela fait longtemps que je ne me berce plus de ce type d’illusion. De toutes façons, Dieu a inventé les cookies pour que nous nous rappelions que le bonheur se trouve sur Terre.
C’est promis, je ne dis plus rien. Pas taper !!!
Alexandre, justement, ils ont a priori tout ce qui leur faut. Encore faut-il savoir aussi accueillir la paix en soi.
Bise
Camille-Strawberry
29 mars, 2016 à 14:23
Coucou Sylvie,
Il m’en reste 7 ! … ah non 6 !…
Euhhh 5 en fait !
Ouiiiinnn la boite diminue trop vite !!
Ma main est enchainée à cette boite !
Bises !
alexandre
29 mars, 2016 à 12:41
Bonjour Sylvie,
Suis tout à fait d’accord avec Liliane.ces gens qui te jalousent ont fait leurs choix de vie à eux d assumer … Je pense que chaque situation est unique dans ses avantages et ses inconvénients certes ils n ont pas ta latitude financière mais ils ont un ou une conjointe qui les aime et des enfants cela vaut tout l argent du monde je le sais car j ai rompu tout lien familial car certaines personnes plaçaient l argent au dessus de tout.essaie de leur faire comprendre la chance qu’ils ont et je pense qu’ils ne te critiqueront plus ceci dit suis pas malheureux j ai mes bébés chats et de bons amis pense positif surtout et ça s arrangera bisous