Bonjour à tous,
« Un de tes amis a prévenu qu’il ne comptait pas dépenser un sou durant la prochaine croisière. », me rappelle Ariel.
Je lui ai répondu, je t’attends le jour où on recevra les factures. Je lui apporterai des mouchoirs. Il croit qu’on peut partir en croisière sans un sou, j’ai hâte de voir son visage déconfit le deuxième jour, quand il prendra conscience de son erreur.
Je lui ai dit, tu veux profiter ? Il te faut un budget. Ne serait-ce que s’il compte boire autre chose que l’eau tiède de la cafétéria, il lui faut un minimum. Je l’attends, j’ai vu d’autres récemment regretter amèrement d’avoir fait l’économie du forfait boissons. J’entends encore, on a mal calculé…
Il voudra voir du pays à quai, visiter. Il croit que c’est gratuit ? Il voudra des souvenirs voire profiter des photos. Il est sportif, peut-être voudra-t-il suivre les cours de gym. On aura une journée en mer.
C’est ce jour-là que j’attends tous ceux qui auront voulu faire l’économie du spa, du forfait boissons ou encore qui n’auront pas prévu de budget shopping pour les promotions dans les boutiques du bateau.
C’est facile de tenir de beaux discours. Quand on est « coincé » en mer des heures durant, il faut s’occuper. Sur un bateau on ne travaille pas, on n’a pas de cuisine ou de ménage à faire, on n’a pas accès à internet à moins de bien vouloir s’offrir un onéreux forfait.
Alors on peut passer du temps près de la piscine bruyante, les uns sur les autres. Profiter des jacuzzis gratuits et toujours pleins. Suivre les animations plus ou moins intéressantes.
Mais tôt ou tard on aura soif, faim. Envie d’une petite glace ? J’espère que vous avez songé au forfait boissons, qui permet d’en consommer à volonté. Envie d’un verre dans un des bars du bateau ? D’un smoothie ? D’un café, d’un thé ?
Tout cela est possible. Avec le forfait. Sans aussi. Mais dans ce dernier cas, n’oubliez pas chaque jour de surveiller l’évolution de la note.
Marre de la piscine bruyante ? Envie de calme et de volupté ? Le spa est là qui peut vous accueillir. Il suffit de choisir un forfait.
Mais peut-être souhaitez-vous profiter de ces longues heures en mer pour vous faire chouchouter. Vous voulez être à votre meilleur pour prendre de belles photos ? Le salon de beauté, de coiffure et les salons de massage sauront répondre à vos attentes. Il suffit de tendre votre carte de croisière et de signer les reçus qu’on vous présente. C’est encore plus facile qu’avec la carte bleue.
Ceci dit, vous pouvez avoir envie de passer un petit moment au calme, dans votre cabine. Pourquoi pas. Envie de grignoter quelque chose ? De profiter des bouteilles d’eau gentiment disposées sur la table de votre cabine ? Du mini-bar ?
J’espère que vous avez songé à lire les consignes alors. Ou que vous avez choisi le forfait all inclusive le plus cher. Car si le mini-bar est bien pratique, il ne contient rien de gratuit. Les fameuses bouteilles d’eau disposées sur la table ne le sont pas non plus.
Il faut bien se faire plaisir cependant. Pourquoi pas une pizza en guise de dîner, livré directement « à domicile » das la cabine ? Une pizza ou autre chose.
Naturellement, vous aurez songé à réserver une cabine plus chère afin de bénéficier du room-service gratuit. Ce n’est pas le cas ? Pas de problème, les tarifs sont affichés sur le menu.
Toutefois, il est évident que vous pouvez vous contentez d’aller chaque jour au restaurant. Envie de homard ? D’une véritable côte de bœuf ? Deux délicieuses options payantes.
Mais une fois à quai, vous aurez sûrement envie d’explorer les environs. Alors, excursions ou taxis ? Vous avez le choix. Et c’est vous qui savez de combien d’argent vous disposez.
Peut-être préférez-vous aller vous balader à pieds. C’est une option aussi. Que je n’ai pas encore retenu à ce jour. J’aime voir du pays.
Bref, n’oublions pas un dernier point, il faut payer les frais de séjour obligatoires. Ah même en ne faisant pas de shopping, en fuyant le spa, les cours de gym etc, on dépense quand même !
En même temps pourquoi prendre la peine de réserver une croisière si on sait que l’on ne pourra pas pleinement profiter ?
C’est franchement ce que je pense. C’est un choix. D’autres choix de vacances permettent de passer des moments différents, de consommer autrement. Alors si on fait ce choix-là, je pense qu’il faut être cohérent jusqu’au bout.
Et assumer un choix consumériste. « Je ne compte pas dépenser un sou ». Je l’attends. J’ai entendu d’autres avant lui et j’ai vu ces mêmes personnes se dire qu’elles regrettaient de ne pas s’être préparer autrement.
Le forfait boisson peut sembler cher par exemple. Mais dites-vous bien qu’à l’unité, vous allez sentir passer chaque verre que vous n’aurez pas le courage de commander, alors que vous êtes en vacances et que votre seul désir est de profiter de l’instant.
On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. C’est facile de fustiger tel ou tel modèle de consommation. Tout en regrettant de ne pas avoir les moyens de faire ce que l’on voudrait.
Seulement il y a au moins deux autres options. Ou on voyage autrement. Ou on agit en adulte et assumant son choix, on se prépare financièrement. La seconde option suppose qu’avant de profiter joyeusement, on aura fait quelques choix et sacrifices.
Mais il faut savoir ce qu’on veut. Et la dernière chose que je souhaite en vacances, c’est passer mon temps à me dire, ah non voyons pas d’excursion, je n’ai pas de quoi payer !
Bonne journée à tous
Alone
28 avril, 2016 à 21:03
Je sais qu’il faut toujours s’aimer soi même mais je ne sais pas vraiment comment faire justement.
crystallia
17 avril, 2016 à 19:43
Bonjour,
L’amour propre c’est une chose, mais ce n’est pas l’amour que l’on ressent pour soi même.
Aimer l’autre c’est le reconnaître comme son égal.
Voilà pourquoi il faut s’aimer soi-même au départ. Sinon on passe son temps à attendre que l’autre comble nos attentes.
Bise
Carène
17 avril, 2016 à 18:31
Merci Isabelle !
A vrai dire, il est aussi pudique que je suis expansive. Je n’ai donc jamais su ce qu’il a ressenti à sa lecture… lol
Isabelle
17 avril, 2016 à 14:36
Carène ton texte est très joli, j’aurai adoré que l’on me l’ecrive. Ton ami à du etre ému de ce cadeau. Merci du partage
Bises
Alone
17 avril, 2016 à 12:28
Oui enfin je n’ai pas de problème avec mon amour propre.
Isabelle
16 avril, 2016 à 15:45
Coucou a tous
Ce que je veux dire c’est que l’âge auquel on fait les choses n’a pas d’importance, certaines personnes reprennent leurs études après avoir élevé leurs enfants ou même apres 60 ans.
Melissa quand on a 20 ans on se fiche de savoir quand tu as eu ta première dent et à quel âge tu as parlé et si tu as marché avant 18 mois ou pas.alors que ca alimente la conversation de presque toutes les jeunes mamans
Le temps n’existe pas pour moi. Plus jeune si, j’avais un sentiment d’urgence et qu’il fallait faire vite pour réussir. Réussir quoi?
Fais une petite chose, puis une autre ( comme ranger ta chambre hum hum)et félicité toi de chacune de tes victoires . Au final seuls celles là ont de la valeur et te feront avancer.
Je ne m’aime pas toujours mais ça va beaucoup mieux qu’il y a 20 ans lol
Tu as de l’espoir.
Bises
crystallia
16 avril, 2016 à 11:37
Bonjour,
« l’amour en lui même je trouve ça tellement complexe », ce qui est complexe ce sont les ego des gens qui se heurtent au tien.
Et le tien qui se heurte à celui des autres.
Est-ce que tu dirais que tu t’aimes ?
Carène
16 avril, 2016 à 11:03
Bonjour Alone
je suis touchée par ton commentaire.
Vouloir mettre des mots sur le véritable amour, celui qui nous vient de la source, n’est pas aisé. C’est indescriptible et surtout il prend une forme différente en fonction de chaque personne qui rentre dans notre vie. Je peux juste te dire ce qu’il n’est pas : il n’est pas l’attachement, il n’est pas la possession, il n’est pas le désir…
J’aime écrire pour ma part. Et j’aime dire aux gens combien je les aime quand je sens cette énergie montée en moi. C’est une énergie enveloppante et c’est délicieux ! Alors je partage ici une des déclarations écrites à un de mes plus proches amis. J’espère qu’à travers mes mots tu arriveras à en ressentir la vibration.
Bises
« J’aime cette douceur et cette tendresse qui émanent de toi, dans ta voix. C’est ce qui fait que je peux rester des heures au téléphone sans me lasser… Et même qu’après 3h de temps, lorsqu’il n’y a plus aucun sujet à se mettre sous la dent ou qu’il faut aller dormir, je te quitte à regrets parfois.
J’aime ce côté un peu « taquin mais pas trop ». Celui qui appelle en moi la chipie qui n’est pas à une bêtise près. Ma créativité s’en trouve stimulée et je me surprends à dire ou faire des choses que je n’aurais jamais dites ou faites avec personne d’autre, des choses teintées d’espièglerie qui me font piquer un fou rire toute seule rien qu’à l’idée de les partager avec toi.
J’aime ce côté protecteur qui me permet souvent d’exprimer sans peine ma fragilité. Et dans ces moments où j’ai le coeur lourd, j’attends avec une impatiente certaine de pouvoir profiter des bras apaisants qui vont avec.
J’aime cette façon que tu as d’aborder un sujet en long, en large et en travers, ce don que tu as de t’intéresser à tout ce qui te touche de près ou de loin… Ta curiosité sur l’extérieur n’a d’égale que mon insignifiance devant lui… ou peut-être davantage ma propre curiosité à aller fouiner à l’intérieur, toujours plus loin…
J’aime la pudeur que tu manifestes lorsqu’il s’agit de partager ta vie intime. Aussi, lorsque je mets les pieds dans le plat, mon côté taquin prend un malin plaisir à te sentir te décomposer devant l’intrusion. Mais ce que j’apprécie par dessus tout, c’est de constater qu’avec le temps, à mesure que la confiance s’installe, tu te laisses aller au partage de ton jardin secret et je ne peux que me sentir privilégiée de pouvoir y glisser un orteil…
Bref ! Je t’aime pour tout ce que tu es et pour tout ce que je suis avec toi, pour tout ce que nous partageons, pour tout ce que nous réveillons l’un chez l’autre, pour cette joie et cette tendresse que nous alimentons ensemble et qui nous amènent à nous sentir vivants et vibrants.
Tu admettras que, vu sous cet angle, on se balance de qualifier la relation qui nous unit. Elle existe tout simplement. Elle est tantôt agréable parce qu’elle stimule de jolies choses en nous, et tantôt désagréable parce qu’elle nous pousse dans nos retranchements et nos contradictions. Les seuls qualificatifs que je m’autoriserais sont qu’elle est belle et riche et c’est bien tout ce qui m’importe.
Je suis heureuse que tu fasses partie de ma vie. »
Alone
16 avril, 2016 à 9:43
Justement je ne le sais pas. Je sais que j’aime lire des livres ou que j’aime les pommes d’amour mais je sais seulement que c’est différent.
Mais d’un point de vue spontanée je dirais qu’aimer c’est vouloir être avec la personne, la protéger mais après l’amour en lui même je trouve ça tellement complexe.
Fleur
15 avril, 2016 à 12:32
Ah merci Sylvie !
En fait j’avais oublié « volontaire » dans ma propre définition ! c’est pour ça que je ne comprenais pas l’idée.
Bises