Bonjour à tous,
Il fait beau, il fait chaud et le soleil brille.
« Tu es prête à me parler ? », me demande Elédahiel.
De quoi ?
« Discutons. »
Ok.
« Ca va ? »
Oui.
« Il fait beau, il fait chaud et le soleil brille pour toi ? »
On dirait bien.
« Tant mieux, c’est ce que tu penses ? »
Oui.
« Que penses-tu des efforts de certains pour pouvoir vivre au lieu de survivre ? »
Je les comprends. J’ai toujours pensé que nous sommes une majorité à ne faire que survivre. Et je ne l’accepte pas. Ma mère me le rappelait encore récemment. A 18 ans déjà je pensais ainsi.
Vivre c’est profiter, se faire plaisir. Après, il y a différentes manières de le faire. Je ne pense pas que l’une vaille mieux que les autres. Il y a ce qui nous convient personnellement.
Pour certains, c’est dans le détachement et l’éloignement du connu que se trouve le plaisir réel. Pour d’autres c’est dans la réalisation d’objectifs élevés réunissant attentes matérielles et spirituelles.
Pour d’autres encore c’est dans la compréhension que ce qui est à notre portée est ce qui nous convient et tout alors peut être à notre portée du moment que l’on fait évoluer son regard.
Je sais déjà qu’un modèle unique ne peut pas convenir à tout le monde. Parce que tout le monde ne vise pas les mêmes réalisations spirituelles et ce sont ces objectifs-là qui en réalité sous-tendent tous nos objectifs matériels compris.
Il y a des personnes par exemple qui sont venues pour renforcer et réparer un ego devenu trop faible suite à des manipulations mentales dans d’autres vies.
Ce ne sont pas ces personnes qui vont trouver le bonheur dans le détachement. Il faut un équilibre pour permettre l’épanouissement personnel.
D’autres au contraire sont venus pour apprendre à sentir ce qu’il leur faut au-delà de leur ego. Elles apprennent à discerner les attentes de l’âme.
Ce sont davantage ces personnes qui vont aller vers le rejet du consumérisme matériel. Dans un premier temps du moins. Elles finiront par rechercher un équilibre entre leurs attentes et le monde qui nous entoure.
Il n’y a pas une voie qui mène à l’équilibre parfait sur tous les plans, il y en a plusieurs et chaque individu en explore une variante.
« Que dire à ceux qui s’interrogent sur tes choix et ton propre parcours ? »
Je constate que pour certains je représente un mystère inintelligible. J’en déduis que ces personnes ne sont pas capables de comprendre ce qui n’entre pas dans leurs petites cases.
« Tu te souviens de cet article sur cette jeune femme qui expliquait qu’elle n’aurait pas admis que son compagnon, qui n’est pas végétalien comme elle, amène de la viande à la maison ? »
Je me souviens. Elle expliquait qu’elle lui parlait de ses convictions et qu’elle n’aurait pas compris qu’il n’y soit pas sensible. Elle sait qu’il mange de la viande à l’extérieur mais espère qu’il finira par arrêter.
C’est difficile d’avoir des convictions différentes dans un couple. Ce qui est la raison pour laquelle j’aimerais mieux rencontrer une personne éveillée.
Ceci dit même si elle l’est, elle pourrait ne pas avoir à gérer des enjeux spirituels proches des miens. Objectivement je suis capable d’accepter ce genre de choses.
« Mais tu sais que tout le monde ne l’est pas. »
C’est ce que j’ai pu constater quasiment dès mon éveil. Grande leçon !
Il y a des personnes qui ne conçoivent que ce qui est vrai pour eux puisse ne pas l’être pour des tiers.
« Eh bien c’est également le cas lorsque vous estimez que vos prises de conscience politiques devraient être partagées par tout votre entourage.
Toi par exemple tu n’approuves pas la manière dont sont parfois récoltés les ailerons de requin. De ce fait tu ne souhaites pas en manger. Pour autant tu ne tombes pas sur les gens en les traitant d’inconscients qui encouragent des pratiques honteuses. »
Chacun doit se faire son opinion. Et je serais ravie de goûter un aileron de requin pêché par un groupe de petits pêcheurs qui auraient vendu l’animal entier à un restaurateur par exemple.
Ce qui ne me plait pas c’est le fait de pêcher l’animal, lui arracher l’aileron et le rejeter vivant mais agonisant dans la mer. Je n’ai pas envie d’acheter dans les mains de ces pêcheurs-là.
C’est un manque de considération autant envers l’animal qu’envers nous, de mon point de vue. Un requin de bonne taille suffirait à nourrir des tas de personnes. Alors tant qu’à pêcher, autant que ce soit pour une raison qui a du sens.
De la même manière ne je ne supporte pas la chasse en tant que sport. Je comprends la chasse pour se nourrir. J’y vois du sens. Mais je ne vois pas la beauté dans le fait de s’armer pour ramener un trophée. Je n’y vois pas de sens non plus.
« Tu manges de la viande. »
Oui.
« Tu n’envisages pas d’arrêter ? »
Non.
« Certains pensent que vous ne pouvez pas vous ouvrir à plus grand et continuer à ingérer des êtres vivants. »
Je sais qu’à certains moments je sens que mon corps a besoin de viande. A d’autres au contraire, il me réclame des choses plus légères. C’est de cela que je tiens compte, mon propre corps et ce qu’il me fait sentir.
« C’est surtout quand tu te fatigues que tu as besoin de viande. »
J’ai remarqué aussi…
« La variété des chemins possibles ne t’effraie pas, pourquoi ? »
Pourquoi m’effraierait-elle ? Je trouve joli au contraire toutes ces variantes. Et la route que je vois pour moi.
« Ou le point. »
Ou le point, le point fixe. C’est juste une affaire de point de vue. Merci Elédahiel.
Bonne journée à tous
Feur
22 avril, 2016 à 18:54
Bonsoir Sylvie,
Coucou Liliane,
Pour le petit singe hihihi je savais qu’il faisait ce qu’il voulait !
Ouah pour ton frère ! clapclapclap !
« Comprendre son chemin peut vraiment être différent de connaître son chemin »
Ouais je crois bien que c’est là-dedans que je suis empêtrée !
D’ailleurs quand je demande je dis : « comprendre, connaître et savoir ! » et « que ce soit à mon niveau ! »
et les histoires de voiles d’illusions ou pas … ça me turlupine !
Encore aujourd’hui une preuve que la spiritualité est sur ma route s’est produite ! mais je fais quoi de tout ça moi ? c’est pour maintenant ou plus tard ?!
bises et MERCI !
crystallia
22 avril, 2016 à 18:39
J’aime beaucoup ce que tu dis Liliane !
Et bravo à ton frère.
Bise à toi
Liliane
22 avril, 2016 à 12:42
Bises
crystallia
22 avril, 2016 à 10:54
Bonjour,
Liliane, il peut aller où il veut.
Les barbelés sont là pour nous empêcher d’aller dans leur espace.
Les singes eux, entrent et sortent.
Émilie, je fais un travail similaire lol.
Bise
Liliane
22 avril, 2016 à 10:05
Coucou,
Les convictions…ce singe est convaincu qu’il va pouvoir s’évader.
Bonne journée
Emilie
22 avril, 2016 à 7:46
Bonjour Sylvie,,
Déjà vendredi ! ton texte m’a aidé à comprendre la série de rêves que je fais en ce moment pour revisiter les parts de moi qui ont parcouru toutes sortes de chemins, si bien que je me perçois à chaque fois sous une forme différente. Le premier rêve était surprenant car je n’avais pas du tout la même apparence physique mais une base commune. Ce sont des chemins semés d’embûches – de conditionnements et d’aspirations qu’il faut retrouver pour que l’âme respire.
Bon we
crystallia
22 avril, 2016 à 2:02
Coucou Camille !
Oui vendredi, youpi !
Merci à toi.
Bise
Camille-Strawberry
22 avril, 2016 à 1:13
Coucou
Belle photo
Demain vendredi, bon weekend à tous
Bises
crystallia
22 avril, 2016 à 1:07
Bonjour,
J’adore cette image !
Bise
Zebullon
22 avril, 2016 à 1:00
Bonjour,
Je pense qu’une voie, un seul chemin serait rassurant, pour certain.
Pour moi, il me paraitrait ennyeux. J’aime le nombre(la liberté)…
Au moins, ils nous font travailler la tolérence, l’acceptation et la différence.
C’est comme les conféties: c’est plus jolie je trouve quand ils sont de toutes les couleurs.