Bonjour à tous,
« Alors tu as peur d’une chèvre ma douce enfant. », me dit Elémiah.
Mais elle charge les gens !
« Une petite chèvre ? »
On passe gentiment sur le chemin et elle charge les gens ! Méchamment !
« Ces chèvres ont l’habitude de voir passer des gens sur le parcours de santé. »
Oui mais c’est un parcours de santé « ouvert », il y a des personnes qui vivent non loin et ces personnes ont des animaux. Dont de méchantes chèvres. Même si elles ont l’habitude de voir passer du monde, il vaut mieux passer loin.
Le problème c’est que souvent ce sont elles qui s’approchent !
« Tu as eu peur d’un coq une fois. »
C’est parce que je n’avais pas remarqué sa présence alors quand il s’est mis à chanter, j’ai été surprise ! Je n’ai absolument pas peur d’un coq.
« Juste des chèvres. »
Je te dis qu’elles chargent les gens ! Je ne suis pas la seule à les fuir.
« Tu préfères les gentils chats qui viennent toujours vers toi. »
Oui, eux je les aime bien. Ils sont à qui ? Au propriétaire de la maison verte ?
« Pourquoi tu n’aimes pas le chien ? »
Le gros chien jaune là ? En fait je préfère les chats aux chiens.
« Et les gens du coin, ils te font peur ? »
Je t’avoue que celui qui psalmodiait à voix haute depuis les bois ne m’inspirait pas confiance l’autre matin…
« Tous les promeneurs pensaient comme toi. »
J’ai déjà repéré un petit groupe de marginaux.
« Dans les bois il y en a. »
Mais bon, il y a beaucoup de marcheurs, il y a des vrais riverains et j’aime bien ce coin. Je ne pense pas cesser de m’y rendre.
« Tu ne veux pas aller le soir ? Il y a du monde aussi. Et les chèvres sont attachées. »
Ce que je veux c’est trouver le courage de m’enfoncer dans les bois jusqu’aux cascades. Mais tu vas rire, je n’aime pas m’enfoncer dans les bois.
« Ne va pas seule. Vas-y avec quelqu’un. Si tu glisses et que tu te blesses il vaudra mieux que tu ne sois pas seule. »
Mais je ne vais pas glisser !
« Dis à ton papa que tu veux t’enfoncer seule dans les bois. »
Bon, je vais aller avec des tiers.
« Et si tu veux nous pouvons travailler sur ta peur des chèvres. »
Je n’ai pas peur des chèvres. Je n’aime pas quand elles chargent.
« Il n’y a pas de honte à avoir peur des chèvres. Tu n’as pas grandi avec ce type d’animaux. Tu as remarqué qu’elles ne chargeaient pas tout le monde ? Elles ne t’ont jamais chargée.
Il ne faut pas avoir peur, passe simplement. Et ignore les marginaux. Ils ne s’attardent pas sur toi, ne t’attarde pas sur ceux qui se font remarquer à l’occasion. »
Merci Elémiah.
Bonne journée à tous
Alone
30 avril, 2016 à 20:23
Je vous remercie j’essaierai mais je suppose que ce n’est pas garantie que ça marche.
Bonne soirée
crystallia
30 avril, 2016 à 18:21
Coucou,
Arc, si les chèvres du chemin se montraient aussi mignonnes que ton canard, je les apprécierais mais elles ne sont pas si douces !
En tout cas je vous remercie pour votre témoignage et votre soutien.
Bise
PS ce zika stupide est lourd mais je sais que cela ira.
Isabelle
30 avril, 2016 à 13:25
Des oies de benitier lol Arc!
Bonjour Sylvie j’espère que tu vas mieux . Bises
Arc
29 avril, 2016 à 23:10
Bonsoir,
Moi quand je dois traverser un pâturage où il y a des vaches, je ne suis pas tranquille. Bon, ça n’arrive pas souvent
Et j’ai longtemps eu peur des gros chiens. Jusqu’à ce que mes parents en prennent un il y a quelques années. Quant aux marginaux, ils m’ont longtemps fait le même effet : si je pouvais les éviter, quitte à faire un détour… Aujourd’hui, je suis plus détendue. Je n’ai jamais été embêtée.
Il m’arrive régulièrement d’attirer des animaux ou des enfants par contre (plus ceux en dessous de 6 ans) : ils viennent droit chez moi. C’est plutôt chouette. (La réaction des maîtres ou parents cependant est parfois moins enthousiasmante.) Comme mercredi, je passais devant un étang lorsque je vis un héron et un canard sauvage. Le canard me regarde du coin de l’œil et nage jusqu’à ma rive. Il sort de l’eau et continue en droite ligne sur les sédiments « Oh.. salut toi » Il arrive sur le bitume et poursuit sa trajectoire « Mais… » pour s’arrêter contre ma chaussure. Je me dis que si je m’accroupis, il va s’envoler, mais non : il frotte les commissures de son bec contre ma main en faisant un petit bruit de gorge. Tellement mignon… Je ne l’ai pas revu depuis. J’espère qu’il n’a pas fini en magret de canard.
Qu’un lieu naturel attire des délinquants : il y a en effet probablement une raison à cela. Qui pourrait être corrigée ou atténuée. Mais est-ce souhaitable ? (Si ce phénomène agit comme une barrière dissuasive, préservant la cascade qui se trouve plus loin de visites qui pourraient dégrader le lieu.)
À bientôt
P.s. Ah, les oies.. Ma mère m’avait prévenue de faire attention quand j’étais petite : un propriétaire sur les hauts de ma ville en avait quelques unes en guise de chiens de garde. Et effectivement, ce n’étaient pas des oies de bénitier !
Isabelle
29 avril, 2016 à 21:49
Et puis…soigne toi bien. Le Zika on l’aura nonmeo!