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Fais ce que tu veux

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Fais ce que tu veux 16052004075017181814240479

Bonjour à tous,

Avant d’embarquer sur le beau bateau, nous avions atterri à Venise. Une ville surprenante, vivante, captivante et évidemment splendide. J’y retournerai volontiers, pour un séjour un peu plus long et si possible je descendrai dans un hôtel situé non loin de la piazza San Marco.

Même si je me souviendrai longtemps de deux choses qui m’ont semblé bien incongrues. La première ce sont les toilettes mixtes dans les lieux publics comme le palais des doges. La seconde c’est le fait qu’il faille payer pour la musique dans les cafés de la place Saint Marc et notamment au célèbre café Florian. D’autant que dans le second cas, on découvre la surprise sur la note.

Il m’a fallu du temps pour arriver à Venise. Après une nuit cauchemardesque passée dans cet avion sur lequel je ne vais pas m’étendre davantage et des heures à flâner dans les boutiques de l’aéroport en attendant le second avion, il s’était déjà écoulé 24h depuis que le voyage avait commencé quand nous sommes arrivés à destination.  

Le dépaysement s’est vite fait sentir. D’une part je ne parle pas l’italien et d’autre part, les paysages ne m’étaient pas familiers. Ce qui m’a immédiatement plu.

« Et tu as pu faire la connaissance de nouvelles personnes. », me dit Roéchel.

Aussi, oui.

« Qui ont apprécié Venise ? »

Tout le monde a apprécié Venise. Nous n’avions qu’un seul regret, ne pas avoir le temps de visiter Murano et Burano.

« Tu as eu le temps de faire et voir d’autre chose. Comme un tour en gondole. »

J’ai adoré.

« Tu as acheté ce que tu voulais également. »

En vacances j’aime me faire plaisir. Et je suis contente que mes parents aient apprécié le chat en verre de Murano et le masque en papier mâché. J’avais bien retenu ce qu’avait dit la guide. Pour le chat, j’ai un certificat qui prouve qu’il est en verre de Murano. Pour le masque, il a été fait à la main et en papier mâché ! 

« Une de tes amies ne rêvait que d’un sac. »

Elle a eu son sac. Elle a traversé la ville avec la guide pour le trouver lol.

« Tu ramènes toujours des cadeaux à toute la famille. »

C’est comme ça chez moi. Celui qui part ramène des cadeaux. Et je revenais avec une montre Gucci à mon poignet. Je ne pouvais pas offrir n’importe quoi à mes parents. Heureusement que je flashe toujours sur un tas de choses !

« Ils savent que tu as dépensé beaucoup d’argent. »

Oui, mais ils ne font pas de réflexion. Ils s’en fichent, ils savent que c’est mon argent. Je ne leur en demande jamais.

« Tu vas acheter les chaussures finalement ? »

Les Rockstuds ? Ce prix me donne envie de m’enfuir en courant.

« Que t’arrivera-t-il si tu fais cette dépense ? Honnêtement ? Qu’as-tu à payer qui nécessite que tu renonces à cet achat ? Cela fait un an que chaque fois que tu les vois tu penses, j’aimerais bien les acheter. »

Le modèle qui m’intéressait au départ n’est plus en vente.

« Tu es sure ? Aucun autre modèle ne te plait ? »

Bien sûr que si…

« Tu aimes les nouvelles déclinaisons ? »

J’adore !

« Que t’arrivera-t-il si tu fais cette dépense ? Surtout compte tenu du fait que tu ne souhaites pas partir en juillet aout. Pourquoi d’ailleurs ? Pourquoi ne souhaites-tu plus partir ? »

J’aurais l’impression de jeter l’argent par les fenêtres en mettant une telle somme dans des chaussures. Il est clair que je pourrais voyager plutôt avec.

« Donc tu pourrais partir ? »

Je pourrais oui. Il s’avère que les choses se combinent mieux que je ne le pensais et donc je pourrais partir oui.

« Que diraient tes parents ? »

 Tu as raison, profite. Mais avant ils auraient dit, et nous, tu ne nous amènes nulle part ! Mais ils l’auraient dit en riant.

« Que diraient tes collègues ? »

Je ne leur dirais pas.

« Tu n’as pas à te cacher. Il faut t’affirmer. Tu as le droit de vivre ta vie, nous te l’avons déjà dit. Je te le répète encore. Tu n’oses pas acheter les chaussures parce que tu as peur des réflexions. Mais de la même manière que tu as acheté ta montre sur un coup de tête, du moment que tu disposes de l’argent tu serais capable de les acheter.

Tu dois vivre pour toi, penser à ce qui te fait plaisir. Pars si tu veux partir. Achète les chaussures si tu les veux.

Fais ce que tu veux. »

Merci Roéchel.

Bonne journée à tous ;)  

 

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4 Commentaires

  1. crystallia

    24 mai, 2016 à 18:45

    Coucou,

    J’admets que je suis bien plus heureuse quand je fais ce que je veux.

    Alors j’ai fini de réfléchir. Je ne veux pas les chaussures, je préfère voyager.

    Bise ;)

  2. Amandine

    24 mai, 2016 à 17:08

    Bonjour,
    D’ailleurs à ce sujet, je suis tombée sur cette phrase et ça ma fait penser à toi et ton article : « Ce que l’on te reproche, cultive le, c’est toi même  »
    Jean Cocteau.
    Ensuite, elle m’a donné envie de prendre un peu plus conscience de l’impacte de mon propre regard sur les gens en général et de même aussi de mesurer l’importance que je donne aux multiples réflexions de mon entourage qui peuvent entacher l’estime que j’ai de moi!
    Je m’en rend compte que c’est super important! En fait, c’est vraiment le pouvoir de rendre les gens heureux quoi…(Et, non ce n’est pas une petite fille de 12 ans qui a écrit à ma place!^). Merci Bise Sylvie :) !

  3. Miss X

    23 mai, 2016 à 12:35

    Salut,

    Je t’avoue, j’ai connu des gens qui « faisaient ce qu’ils voulaient » et qui n’en étaient pas fondamentalement heureux.

    Pareil pour moi, on veut des choses, qu’on ne veut pas forcément.

    La mauvaise vie qu’on mène par exemple, sauf que on à pas l’impression que la bonne vie est accessible.

    (Fumer,…)
    Je vais l’avouer,j’ai jamais aussi mal vécu que mes deux années hors cours. Et j’ai plus l’âge d’hésiter, j’aimerai retourner au lycée pour faire les choses correctement.

    Que j’ai pas eu l’occasion de faire correctement, je sais pas ce que j’ai fais de ma vie.

    Je ne dois pas être la seule à connaître ça, h?

    J’avoue que je n’ai plus d’échanges vraiment intéressants avec les gens depuis que je ne suis plus dans un lieu, et un lieu, c’est un lieu de scolarité, ou un lieu avec des collègues ouverts.

    Au final, j’aime pas vraiment mon travail, je n’y suis pas particulièrement bien.

    C’est intéressant de rentrer avec une de mes jeunes collègue, mais ça s’arrête là.

    Les collègues ne veulent pas et ne peuvent pas forcément être amis avec vous.
    Je suis avec d’anciennes camarades de lycée, qui sont en contrat étudiant, et comme moi donc.
    Sauf que elles, elles sont vraiment, étudiantes, et ça change tout.
    ça se sent, et ça se bloque donc, entre nous, et elles ont une affinité entres elles que je n’ai pas.

    Elles travaillent vraiment sur le même stand, alors que je suis avoisinante, mais ça change quand même.

    Même, je n’ai ni le sourire, et je ne suis pas heureuse quand je sors de mon travail quand même.

    J’ai, depuis 2014, et pour la première grande fois de ma vie, eu l’impression d’avoir fais un gâchis et de m’être complètement trompée sur toute la ligne depuis que je suis petite.

    Je n’ai jamais vécu ça, je n’ai jamais ressenti, envisagé ma vie sous cet angle,jamais.

    C’est révélateur, quand même?

    Je pense que je vais devoir changer de vie, ça devient urgent.

    Le souci est que le choix qui s’impose à moi..
    Je supporterai pas de faire un fiasco de mon existence, je me rends compte à quel point c’est important pour moi tout : le bac, les amis, les études..et je me suis plantée, je construis pas ma vie comme je souhaite la construire, là.

    Je me vois pas continuer comme ça.

    Je veux pas faire un métier comme ça non plus..

    Je témoigne un peu, égoistement encore, mais je t’avoue que je suis un peu à court là.

    Je sors même plus de chez moi parce que j’ai honte, et quand je le fait, j’ai quand même pas la joie de vivre.

    Donc, malgrè tout (merci, je relisais des commentaires auxquelles je n’ai jamais répondu, mais que j’ai quand même pris connaissance), je souhaite faire ma vie tout bien comme il faut, et pour moi, c’est retourner au lycée, étudier, avoir des dîplomes, pour aller à l’université et voyager (toujours) dans le monde.

    C’est ça pour moi, la vie.

    J’ai rencontré des gens pour lesquels, c’était pas ça.
    Mais moi, c’est ça.

    Bonne journée.

    Mél.

  4. Camille-strawberry

    23 mai, 2016 à 11:53

    Coucou Sylvie,
    Nan mais clair !! J’hallucine.
    Mais fais tout comme tu veux ! Tu réfléchiras après avoir tes pieds dans des magnifiques chaussures. Quoi que non, tu ne pourras pas, tu seras en train de baver dessus. Et la terre elle continuera de tourner.

    Bises !

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