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Reine des abeilles

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Reine des abeilles 16062403534417181814330530

Bonjour à tous,

« Alors, ce mal de ventre inexplicable a disparu ? », me demande Elédahiel.

Ca va mieux.

« Et qu’est-ce qui n’allait pas ? »

Le médecin a dit que c’était à cause des fibromes.

« Elle a dit ça… »

Oui.

« Comment la trouves-tu ? »

Je l’aime bien, je retournerai la voir.

« Nous t’avons conseillé de changer de médecin. »

Tu vois, j’en ai tenu compte. Elle, je l’aime bien.

« Les deux autres se conduisaient mal envers toi. Tu leur as dit non ils n’ont pas voulu en tenir compte. Pourtant ils ne se sont jamais montrés violents. Seulement ils auraient dû tenir compte de tes refus.

Il valait mieux que tu changes de médecin. »

J’ai eu un bon contact avec cette dame et son cabinet est proche de chez moi et facile d’accès. Et elle ne prend pas sur rendez-vous, ce qui est un critère important à mes yeux. Je retournerai la voir quelques fois avant de prendre une décision.

« Le charmant jeune homme semble avoir compris que le vent a définitivement tourné. Sans heurt, sans cri, c’était ce que tu voulais. En gardant le sourire tu as su faire passer ton message. Son amie a compris également que tu n’étais pas une menace pour son couple.

Vous avez su faire preuve d’intelligence toutes les deux. De belle manière. Aucun esclandre, aucune explication mais tout ce qui devait est passé. C’est très bien.

Lui a eu davantage de mal à entendre le message mais, tu es restée sur ta ligne. D’ailleurs bien d’autres ont compris ton message. Sans que tu n’aies jamais besoin de te mettre à crier même symboliquement.

Alors maintenant dis-moi, que s’est-il passé quand tu es arrivée dans cette entreprise ? »

Justement j’en parlais à ma mère, je n’ai pas compris. Je me suis retrouvée à la place de cette fille qui dans les séries américaines sans savoir pourquoi attire tous les gars du jour au lendemain. Je ne sais pas pourquoi.

« Tu n’étais ni la plus jeune ni la plus belle. »

C’est ce que je sais justement, c’est pourquoi je ne comprends pas. Tu as vu les filles de l’autre étage ? Il n’y a quasiment que des bombes. 

« Pourquoi tu ne t’es pas laissée griser ? »

J’ai 35 ans moi. Je ne sors pas du ventre de ma mère. Alors dis-moi honnêtement, c’était dû à quoi, un pari ?

« Et les deux médecins, c’était dû à quoi ? »

Alors eux, je ne sais pas, peut-être le fait que j’ai le contact facile et que je discute facilement. 

« L’un des deux est marié depuis de nombreuses années. Il t’a proposé de te rencontrer discrètement tandis que tu ferais escale en Guadeloupe durant une de tes croisières. »

J’avais décliné. J’avais été surprise par sa proposition, je n’ai pas compris non plus…

« Tu penses que tes collègues ont fait un pari ? »

Ce serait une explication. Chaque jour mon attitude rappelle que je viens d’abord pour travailler et que je ne recherche pas d’aventure rapide sur le parking comme certaines…

« Tu as voulu imposer le respect de ta personne. »

C’est vrai.

« C’est la manière dont tu t’y es prise qui est intéressante. »

Je n’allais pas arriver avec un bazooka. Je côtoie ces personnes tous les jours tu vois.

Je voulais qu’ils acceptent mon point de vue sans que j’aie besoin d’élever la voix. Je suis contente d’être sur la bonne voie pour cela. Il y en a qui ne veulent pas comprendre mais moi je ne suis pas pressée.

« Tu continues de porter des jupes bien courtes. Et de t’accrocher à ton message. Beaucoup ont déjà compris. Toutefois il y a également ceux qui se disent que tu auras forcément un moment de faiblesse. D’autres non plus ne sont pas pressés. »

Je suis douée à ce jeu-là. Ils n’ont pas encore idée.

« Effectivement. Tu as une volonté de fer. Et tu ne veux pas de ce qu’ils te proposent.

Tu as réussi à renvoyer le charmant jeune homme dans ses pénates sans un mot. Alors qu’il te plaisait réellement. »

Tu sais déjà, noir ou blanc. Il n’avait rien d’autre que du gris à me proposer.

« Et qu’en est-il du jeune célibataire gentil ? Celui-là semble sincère. »

C’est la raison pour laquelle je préfère être claire avec lui. Il ne m’attire pas, je ne me vois pas sortir avec lui. Sans avoir besoin de lui rentrer dedans, je voulais qu’il comprenne mon point de vue. Et je sais que c’est le cas.

« Pourquoi crois-tu qu’ils ont fait un pari ? »

C’est quoi l’explication alors ? Tu l’as dit toi-même, je n’étais ni la plus belle ni la plus jeune. Soudain on aurait dit que j’étais la reine des abeilles, on ne voyait que moi. Alors qu’objectivement, nombre de mes collègues sont franchement belles, elles sont drôles, intelligentes…

Je le reconnais. 

« Et pas toi ? »

Lol, je ne dis pas que je suis le vilain petit canard. Mais, j’ai trouvé et trouve toujours étonnante une telle fascination. Quand certains me regardent j’ai l’impression d’être la huitième merveille du monde. Certains m’ont fait des déclarations aussi inattendues que démesurées.

Je reconnais que c’est flatteur et agréable. Seulement je ne me retrouve pas dans tout cela, je ne ressens pas les mêmes élans et donc je ne comprends pas. 

Je voudrais juste que l’on soit sincère avec moi. C’est tout.

« Certains ont été sincères, ils t’ont proposé de devenir leur maîtresse. Ou t’ont dit que s’ils étaient plus jeunes ils chercheraient à te séduire. Ou encore qu’ils te trouvaient belle et se sont arrêtés à cela pour diverses raisons.

Beaucoup ont été sincères. Comme les médecins. Seulement, tu n’étais pas sur la même longueur d’ondes. Alors nous sommes intervenus, pour t’aider à évacuer ces énergies qui t’auraient gênée.

Pour que tu restes sur ton nuage rose. Tu as fait le reste, brillamment, je voulais te le dire.

Sans changer, en restant toi-même tu as su te faire entendre. Du coup tu continues de fasciner certains. Tandis que d’autres se demandent quel genre d’hommes te fait craquer. »

Le genre qui ne se demande pas ce que j’ai envie d’entendre.

« Tu ressembles à une femme-enfant. De prime abord. Ta véritable personnalité ressort de mieux en mieux ceci dit. Ce n’est pas pour rien que nous revenons sur les mêmes sujets. Cela te permet de voir ta propre évolution.

Tu te souviens de ce dialogue à la parfumerie ? Tu as dit que tu n’appréciais pas le côté femme fragile d’un parfum. La vendeuse a répondu, plutôt femme de caractère ? Tu as répondu, oui voilà.

Va au bout de ton idée, cherche plutôt le parfum qui convient à une femme fatale. »

Tu me vois en femme fatale ?

« Tu te souviens de ce que te disaient les médecins ? Oui, tu t’en souviens. Mais cela te passait par dessus la tête. Tu te souviens de cet homme qui t’avait dit qu’il laisserait sa femme si tu voulais de lui ?

Plus tard, dans quelques temps, nous reviendrons sur le sujet, petite Sylvie.

C’est fini pour aujourd’hui. Passe une belle nuit. »

Merci à toi…

Bise à tous ;)  

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16 Commentaires

  1. Emilie

    27 juin, 2016 à 22:50

    Hello Arc,
    J’aime beaucoup les oiseaux et j’aime aussi les observer car ils ne connaissent pas les clôtures, vont et viennent au gré des vents et des saisons.
    Les pies jacasses sont des oratrices hors pairs, c’était le message qu’elles portaient avant de disparaître. Je préfère de loin d’autres espèces comme le geaie bleu mais les pies étaient d’actualité.
    Ce ne sont pas les plumes des oiseaux qui portent la discorde, bien qu’on prête à certaines de mauvaises augures.

  2. Arc

    27 juin, 2016 à 18:00

    Bonjour !

    « Garder beaucoup pour soi » : cela m’est familier. Ceci dit te concernant, qu’y puis-je ?

    Peut-être que désapprendre que la vie est un combat va avec l’apprentissage de la douceur.

    Je me méfie des « il faut/cela doit » et autres tournures du genre. Je constate que souvent cela ne fonctionne pas. En tout cas, elles s’accordent mal à ce qui me meut.

    Les oiseaux. J’avais appris qu’en fonction de la qualité vibratoire d’un lieu (et de ses occupants), certaines espèces d’oiseaux sont présentes ou pas. L’expert en la question nous avait mentionné qu’il constatait que les pies semblaient se regrouper plus particulièrement près d’habitations dont émanaient des énergies de conflit. J’aime beaucoup les oiseaux.

    Je me souviens de déclarations au sujet « du sauveur ». Moi je n’y pense pas en ces termes. Si souvenirs, si liens il y a, je préfère les garder pour moi. Un étendard, cela n’est en tout cas pas pour moi. Je serais profondément gênée de m’en servir de la sorte. Chacun ses nuances.

    Ceci dit je n’ai rien contre l’idée qu’il ait pu pêcher une morue à l’occasion. Après tout pourquoi pas. (Ah, si on se rappelait d’avantage, peut-être serions-nous tous un peu moins cons.)

    Voilà. Il fait très beau chez moi : le moment est arrivé de profiter directement du soleil !

    Sylvie, est-ce que ta dent va mieux ?

    Je nous souhaite à toutes d’aller vers le meilleur de nous-mêmes. Parce qu’on le vaux bien ;)

  3. crystallia

    26 juin, 2016 à 17:42

    Les nuances, le challenge de ma vie lol !

    Je ne pensais pas à la bienveillance, merci du rappel.

    Bise ;)

  4. Emilie

    26 juin, 2016 à 16:10

    Bonjour Sylvie,
    Ce matin j’ai eu la désagréable surprise de me retrouver nez à nez avec toute une famille de pies bavardes dans mon jardin. Je n’aime pas les pies et la façon dont elles crient. Une dizaine de pies d’un coup, cela m’a vraiment interpelée …
    A force de se taire, la moindre goutte peut faire déborder le vase !
    J’ai eu un message bien appuyé la semaine dernière concernant la bienveillance qui doit précéder la compassion, pour qu’elle puise être accueillie comme telle.
    C’était pour me prévenir que je devais apprendre à saisir les nuances.

  5. crystallia

    26 juin, 2016 à 12:50

    Bonjour,

    J’ai l’habitude de garder beaucoup de choses pour moi.

    Parfois cela ne pose pas de problème, d’autres fois tout est trop lourd.

    Ce mois-ci trop de choses étaient trop lourdes apparemment.

    La compassion, c’est vrai que c’est une belle clé de dénouement.

    Bise ;)

  6. Arc

    25 juin, 2016 à 12:37

    Bonjour,

    Sylvie, « ce que les gens dégagent », à qui le dis-tu.

    Encore faut-il voir clairement « ce que les gens dégagent ».

    N’est-il pas facile de juger que qui ne caresse pas toujours dans le sens du poil est « contre nous », et donc « dégage du mauvais » ? (rires)

    Et puis, qui est apte à juger qui est beau, qui est laid ? D’autant plus lorsque les émotions sèment la confusion.

    Je constate que nous manquons de mots pour qualifier notre réalité. Prenons un terme qui devient très à la mode : la sensibilité. Il y a la sensibilité de l’égo, nommons la susceptibilité ; et celle de l’âme, la rare compassion – je schématise -. Si la première induit en erreur, la seconde ne saurait se tromper.

    Moi non plus je ne suis pas infaillible.

    Parfois il faut savoir s’excuser.

    Sur ce, une belle après-midi m’attend.. et comme je suis plutôt en forme, je compte la croquer à pleines dents !

    Beau week-end ;)

  7. Émilie

    24 juin, 2016 à 23:52

    Bonsoir Sylvie,
    Je t’ai posé la question car j’avais l’impression que tu étais poussée à évacuer tout ce poids. C’est difficile de ne pas pouvoir confier sa peine et c’est bien lourd à la longue, même si on a l’habitude des petites misères au quotidien.
    Heureusement que tu as trouvé un médecin en qui tu peux avoir confiance (ils étaient moyens les autres, bref ….).
    Mettre des mots aux maux c’est réconfortant!

  8. crystallia

    24 juin, 2016 à 22:58

    Bonjour,

    Arc, moi aussi j’aime mon reflet aujourd’hui. Et pour moi c’est ce qui importe, avant le regard des autres.

    Et d’ailleurs ce qui m’intéresse chez les autres, c’est ce qu’ils dégagent. Même s’il est vrai que je remarque la beauté.

    Émilie, ce mois-ci j’ai été malade presque chaque semaine. Mes guides m’ont demandé d’écrire un peu plus. Et il s’avère que je me sens plus légère maintenant.

    Comme quoi…

    Bise ;)

  9. Emilie

    24 juin, 2016 à 16:20

    Coucou Sylvie,
    Deux articles par jour, c’est un nouveau rythme ?
    Bon we

  10. Arc

    24 juin, 2016 à 13:04

    Salut,

    C’est marrant, ma meilleure amie m’avait surnommée la reine des abeilles à l’époque où on sortait beaucoup danser. Moi je ne remarquais même pas certaines choses…

    Et c’est plaisant, avec les années je me trouve de plus en plus belle. Lorsque je rencontre mon reflet à l’improviste, je souris, car j’aime ce que je vois.

    Il y a des années, j’étais sur la crête d’une montage. Une grande entité élémentale qui ressemblait à une tortue en avait émergé partiellement. Je lui avais posé une question. Elle m’avait montré mon propre visage, que je n’avais pas reconnu. Aujourd’hui, je m’y reconnais.

    Une jeune coiffeuse qui m’avait fait un shampoing au Salon m’avait dit « j’aimerais être comme vous. » Ses mots m’avaient touchée. J’appréciais sa compagnie naturellement douce et humble. Alors que certaines de ses collègues « branchées » et tellement présomptueuses me laissaient de marbre. Je n’aurais pas accepté d’être touchée par ces dernières.

    Si celui qui manque d’assurance peut se sentir bête, celui qui part dans des excès est au moins aussi ridicule, à qui perce et voit.

    Ouh là, l’heure avance.

    Sur ce, pour que le temps de donner arrive à sa fin, encore faut-il qu’il ait commencé.

    Bonne après-midi, vive le soleil !! ;)

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