Bonjour à tous,
« Une belle et douce journée en perspective ? », me demande Elédahiel.
Toujours.
« Tu veux que je t’explique ton drôle de rêve ? »
Oui je veux bien !
« Alors ? »
J’ai rêvé que je ne sais comment je me suis retrouvée en 1985. Mais avec mon corps d’aujourd’hui. Rien de ce que je connaissais n’était tel que je le connaissais dans cette ville et j’étais amusée de découvrir l’évolution des lieux.
« Quel âge avais-tu en 1985 ? »
Cinq ans.
« Tu te souviens de cette année-là ? »
Pas trop non. Je me souviens mieux de l’année d’après en raison de mon entrée en CP.
« Comme une majorité de personnes qui ont eu une enfance heureuse, tu te souviens surtout des faits marquants, joyeux ou non. Pourtant tu as une bonne mémoire, tu te souviens d’évènements qui remontent à tes deux ans. Comme la fois où tu as grondé ton arrière-grand-mère, sous les rires de ta grand-mère.
Tu te souviens de ta toute première école maternelle, tu n’avais que trois ans et y étais restée moins d’un trimestre. Tu te souviens de l’arrivée du printemps à quatre ans alors que les feuilles étaient tombées et que tu avais la sensation que c’état plutôt l’automne.
Tu te souviens au même âge avoir vu quelqu’un d’autre s’attribuer votre dessin commun.
Tu te souviens des barrettes dorées de la petite Maya.
Tu te souviens de la première fois que tu as mis les pieds dans un lycée, de tous ces élèves studieux et tu avais pensé que tu préférais la maternelle où vous pouviez jouer.
Tu n’as jamais eu envie de revivre ton enfance, tu n’as pas la nostalgie de cette époque. Tu n’as la nostalgie d’aucune époque passée. En fait tu es de plus en plus heureuse de la personne que tu es.
D’où ce rêve. Tu te rendais dans le passé, sans vraiment le vouloir et sans savoir comment en repartir. Mais amusée par tout ce que tu découvrais, par la jeunesse de personnes connues, tu n’étais pas malheureuse d’être là, tu ne te sentais pas en décalage.
Tu es entrée dans un magasin de disques, as rencontré cette jeune femme avec qui tu as discuté. Tu as vu l’opportunité d’acheter un objet qu’il te serait facile de revendre en rentrant chez toi puis tu y as renoncé en constatant qu’il était abîmé. En fait tu as même renoncé à l’idée d’agir de cette manière.
Dans le même temps, le futur duquel tu venais était cauchemardesque. Des monstres s’employaient à terroriser la population, ce qui ne t’émouvait pas spécialement. Tu étais habituée à ce monde et savais comment survivre, tu avais appris.
Avant de quitter la jeune fille tu lui as révélé qui seraient les prochains présidents et tu lui as dit qu’un jour elle penserait à toi.
En quittant le magasin, tu n’es pas rentrée chez toi, tu t’es réveillée en ne sachant pas trop si ce rêve avait eu une fin. Tu étais ceci dit encore enveloppée de ces douces énergies qui provenaient de la seconde partie en 1985.
L’élément intéressant est que tu connaissais le futur qui t’attendait. Tu as pourtant renoncé à tenter de changer ton propre avenir. Cette jeune fille dans le magasin, c’est la part de toi qui hésites devant l’avenir et se demande quelle direction prendre. Tu lui as dit, ne te casse pas la tête, accepte ce qui est.
Tu n’es pas retournée dans ton futur, tu es restée en 1985. Où rien de fâcheux ne pouvait t’arriver. C’est pourquoi à la toute fin de ton rêve tu comprenais que pour rester, ton esprit allait se fondre dans ton corps de petite fille et ton corps de trentenaire disparaître.
Dans la vraie vie, tu étais en parfaite sécurité à cette époque. Tes parents prenaient soin de toi.
Il s’agit d’un message simple disant, il n’y a rien à craindre, tout ira bien. Le vilain futur va s’effacer.
Plusieurs messages ont été dit deux fois dans ton rêve. L’autre matin, tu as eu la vision de deux orangers au réveil.
Le chiffre deux est présent dans les messages que tu reçois, pourquoi ? »
Je ne sais pas.
« Tu ne sais pas. Eh bien, tu finiras par savoir. Ces énergies sont toujours agréables n’est-ce pas ? »
Oui c’est vrai, j’aime bien quand je me réveille comme ça.
« Tant mieux. Passe une belle journée. »
Merci Elédahiel.
Bonne journée à tous
crystallia
10 juillet, 2016 à 2:46
Bonsoir,
Bon weekend également.
Bise
Stéphanie
9 juillet, 2016 à 15:54
Bonjour,
Merci Sylvie et Arc pour vos commentaires.Bon Week-end à vous deux également.
Stéphanie
crystallia
8 juillet, 2016 à 11:01
Bonjour,
Ce matin l’appel de l’oreiller était particulièrement fort.
Heureusement que je reçois toujours de l’aide au réveil dans ces cas-là…
Pourquoi pas en demander aussi pour mieux répartir les tâches dans la journée, oui…
Stéphanie, il y a ce que l’on sait de nous et ce qui reste à découvrir. Ton rêve évoque ce qui doit être un jour compris et accepté.
Bise
Arc
8 juillet, 2016 à 10:48
Bonjour,
Trois tonnes de boulot ? Faut appeler les lutins : ils ne sont pas là juste pour manger les biscuits.
Les mathématiques, les cours… je comprends. Je n’arrive même plus à lire un roman.
C’est le vivant qui m’intéresse. Et patati et patata
Ceci dit, une employée de banque allergique aux chiffres…
Ton rêve m’a touchée Stéphanie.
Beau week-end à vous deux
Stéphanie
8 juillet, 2016 à 7:47
Bonjour,
C’est drôle, je me souviens de peu de chose de mon enfance et pourtant un rêve m’ avais particulièrement marquée. Celui d’ une vieille boutique de disque, j’ étais enfant et seule à l’ intérieur. Mes parents sont passés devant la vitrine, ils étaient tristes et je suis partie avec eux. Je suis retournée une fois ou deux dans l’arrière boutique qui ouvre sur un petit cimetière. Voilà, je ne sais pas trop pourquoi je poste ce commentaire, sans doute votre post m’a renvoyé à une part de mon enfance.
Bonne journée
Stéphanie
crystallia
8 juillet, 2016 à 3:30
Bonjour,
Les pas trop médiums, ça me rappelle l’expression de mon frère pour désigner ma sœur quand nous étions enfants, sa moyenne sœur.
J’ai trois tonnes de boulot ces jours. Mais pour moi l’air reste léger aussi.
A chaque jour suffit sa peine.
Bise
Arc
7 juillet, 2016 à 21:54
Bonsoir,
Le ciel est tacheté de cirrocumulus glycine, saumon et rose bonbon. L’air serein ponctué de gazouillis me donne envie de mettre les pieds en éventail.
Je me rappelle aussi ce rêve, on est venu me chercher pour visiter cette orangeraie…
Et les nombres (et parfois objets) doubles ne me lâchent pas. En particulier ces deux dernières années.
C’est marrant, les pas trop médiums semblent parfois prêts à tout pour obtenir quelques informations. Moi je préfère ne pas trop en savoir. En particulier dans un certain domaine… Je préfère la surprise.
Ah, sacrés rêves. L’autre nuit, cette ville de sel.. c’était si beau ces cristaux, ces stalactites. Et puis la cité de lumière… Et la nuit d’avant, j’ai retrouvé ma grotte, celle ou j’avais reçu mon initiation, avec ce bassin et les pépites d’or brut. Et la nuit d’avant encore, l’histoire du peuple gitan m’était retracée… Nuits bavardes. Et jours de matière comblés.
Je ne suis pas nostalgique de mon enfance non plus. J’en ai bien profité. Je suis heureuse de vivre la femme que je suis.
Signé : l’agent Double Zéro