Bonjour à tous,
« Tu as récupéré toutes tes barrettes ? », me demande Elémiah.
Le petit aime toucher à tout ce qu’il y a sur ma coiffeuse. Il aimait la brosse, maintenant il aime les barrettes. Je le laisse jouer avec celles dont je ne me sers pas.
Ce qui me fait rire c’est quand il tambourine à ma porte ou quand il me prend par la main et me conduit à ma chambre, dont la porte est fermée. Si je ne lui ouvre pas, il pique une colère !
Il monte sur le lit, il descend, il touche à toutes mes petites figurines décoratives, veut jouer dans mes colliers…
Ce que je ne laisse pas faire par contre, c’est jouer avec mon pinceau à maquillage préféré.
Ce que je préfère c’est quand il prend le parapluie. L’objet est aussi grand que lui. Il peine à le mouvoir mais refuse toujours de le lâcher. Jusqu’à ce qu’il se lasse.
Ou qu’il ait envie d’un autre objet.
Il a déjà ruiné une de mes limes à ongles. Renversé sur lui un flacon de vernis rose. Fait disparaître la seule barrette dont je me sers également.
Quand il est dans ma chambre je ne tourne pas le dos. Je suis là, avec lui ! Je n’ose imaginer ce qu’il ferait comme catastrophe si je le laissais seul.
Il aime glisser sur le tapis, ouvrir le placard du meuble télé, de la coiffeuse, de l’étagère…
Et il a des jouets pourtant ! Il préfère renverser tous mes tubes de crème comme des quilles avec ses petites mains maladroites lorsqu’il s’efforce d’attraper un flacon de vernis ou ma crème pour les yeux.
Heureusement qu’il est encore trop petit pour attraper ce qu’il y a sur la table et notamment mon ordinateur.
« Dans les appartements que tu as visité tu trouvais les chambres trop petites. Tu cherches une surface similaire à celle que tu as aujourd’hui ? »
Je trouve qu’une chambre doit être un lieu de vie. Il ne peut pas y avoir qu’un lit. Il faut une coiffeuse, un espace de rangement pour les affaires personnelles et si possible un canapé car je n’aime pas lire au lit ou même utiliser ma tablette au lit. Et j’aime le canapé dans la chambre parce que j’aime le côté boudoir.
Et puis ces chambres étaient réellement petites, je n’étais pas la seule à le penser.
« C’est vrai. Donc tu préfèrerais une chambre spacieuse. Des tas de personnes pensent la chambre comme un lieu de vie également. Certaines y installent un secrétaire, un fauteuil ou un banc à défaut de canapé.
Il y a des parents qui vivent leur chambre comme un refuge et qui comme toi apprécient cet effet boudoir privé.
Tu comptes donc garder ton canapé trois places ? »
Non, il faudra le changer, il est abîmé. Mais je peux concevoir un modèle plus petit si la chambre est moins grande. Je ne ferai plus mes siestes dessus c’est tout.
« Pourquoi fais-tu tes siestes sur le canapé ? »
J’aime bien et ainsi je n’ai pas besoin de défaire le lit.
« Par contre la télé ? »
Elle est là parce que j’habite chez mes parents. Une fois chez moi, elle n’aura plus sa place dans la chambre.
« Et la table ? »
Je pense qu’elle va migrer ailleurs elle aussi. C’est une belle table, je lui trouverai toujours une place.
« Comme à tes neuf flacons de parfum ? »
Lol ! Le jour où je trouve ma fragrance, il n’y en aura plus qu’un.
« Si ce jour arrive. Quel âge aura ton neveu ? Tambourinera-t-il toujours à ta porte ? Est-ce si important de trouver une unique fragrance ? Pourquoi ne pourrais-tu pas avoir une autre grande chambre ?
Avancer ne signifie pas forcément renoncer. Avancer c’est croire à ses rêves et en son pouvoir personnel.
Confiance dans la vie. »
Merci Elémiah.
Bonne journée à tous 
