Bonjour à tous,
« Ca y est, tu as compris pourquoi tu as peur de l’eau sombre et profonde ? », me demande Elédahiel.
C’est comme ça que j’avais choisi de mourir, en me jetant dans une eau quelconque ?
« Oui. En te noyant. »
Quelle horreur !
« C’est du passé, c’est vraiment du passé. Tu as lâché la bouée deux fois dernièrement, c’est bien. L’eau était bonne ? »
Délicieuse. C’était super.
« Tu as aimé nager un peu ? »
Oui.
« Il y aura d’autres occasions agréables. »
Je le sais bien. Je m’en réjouis.
« Tant mieux. Nous savons que tu aimes la mer, tu as de la chance de pouvoir en profiter. »
Oui, c’est ce que je me dis.
« Bientôt la crise de panique que tu as eu dans l’eau il y a quelques années sera un souvenir qui te fera sourire. Tu te laisses le temps de guérir, d’accord ? »
C’est ce que je compte faire. Merci Elédahiel.
Bonne journée à tous
crystallia
28 août, 2016 à 14:29
Bonjour,
C’est drôle que tu parles de frite, c’est ce que j’avais en main le jour de la crise de panique. C’est la voix de Lauviah qui m’en a sorti. J’avais oublié que je savais nager.
Peut-être qu’il faudrait que je replonge avec une frite oui. Mais dans un endroit où il y a peu de courant.
Merci à toi.
Bise
Emilie
27 août, 2016 à 18:42
Bonjour Sylvie,
Je me disais qu’une bouée c’est aussi une bouée de sauvetage et psychologiquement, ce n’est pas l’idéal. Pour apprendre à nager à mon fils, j’utilisais une frite et on jouait à faire la course à cheval sur la frite. La frite devenait un vaillant destrier et on oublie l’appréhension quand on joue bien (surtout que si l’on joue le jeu, c’est la frite/cheval qui doit être courageuse à ta place). C’est plus facile de jouer quand on est enfant mais ton âme d’enfant a surement envie de s’amuser?
Est-ce que l’antidote d’un mauvais souvenir ne serait pas de le transformer doucement en bon souvenir ?
crystallia
27 août, 2016 à 14:52
Bonjour,
C’est un sujet aussi vaste que difficile à traiter en vérité. Et honnêtement, je n’ai pas encore vaincu ma propre peur des fonds marins. Je commence à lâcher la bouée. Quand je ne suis pas trop loin de l’échelle. Alors que je sais nager.
Je sais que les vies antérieures peuvent expliquer vraiment beaucoup de choses et même contenir les clés de guérison dont nous pouvons avoir besoin mais je ne suis pas prête à développer ce point-là.
Pour l’instant, je laisse le temps m’amener à guérir doucement.
Il y a toujours un ou plusieurs antidotes, il faut pouvoir accueillir.
Lara, je te crois.
Bise
Emilie
26 août, 2016 à 18:19
Merci Bluebird,
Je ne crois pas que c’était une bombe au sens propre mais effectivement il reste la voie végétale. Très bel arbre le Gingko biloba ! dans mon jardin ce sont les chênes qui pullulent (des paquets de feuilles à ramasser ; enfin les oiseaux sont contents).
Bluebird
26 août, 2016 à 14:16
Bonjour Emilie,
Thermonucléaire, vrai de vrai, comme Hiroshima ?
ou au sens figuré ?
Ce qui me vient, c’est de te parler du Gingko Biloba qui a repoussé, intact, un an après l’explosion de la bombe :
http://www.ginkgo-biloba.fr/hiroshima-ginkgo-biloba.html
C’est symbolique, peut-être, mais tu sais, c’est facile de faire pousser des petits Gingko à partir de graines.On en a une dizaine à la maison ( mon mari adore cet arbre .
Je t’envoie toute leur douceur verte et leur force vitale primitive !
Bises
Lara
Bluebird
26 août, 2016 à 14:08
Oh…
Bonjour Sylvie,
Bravo d’avoir réussi à lâcher 2 fois la bouée.
En fait, tu avances super vite sur le chemin de guérison de cette histoire.
Toutes tes sorties en mer, baignades etc étaient en fait de sacrés exos, hein ?C’était louche aussi l’insistance de tes guides à revenir sans arrêt sur ce sujet
Comme quoi, siroter un cocktail sans alcool sur un bateau, ça peut être en fait du vrai gros travail karmique.
Bises et Vive Toi !
Lara
PS : J’en étais sure…
Tu y crois ? Je me suis justement dit AVANT HIER qu’il y avait de grande chances que ce soit l’explication logique de ta peur de l’eau sombre.
(J’étais en train de me baigner à Sète, avec une collègue qui me partageait sa peur soudaine de l’eau après un accident en canoé où elle avait failli se noyer…). C’est fou quand même.
Shiloh
26 août, 2016 à 13:22
Bonjour à toutes et à tous,
D’une manière générale, j’ai peur de ne pas voir arriver un danger imminent (eau trouble, couloir ou chambre sombre, porte tout juste entre-ouverte…). Mais la peur de l’eau trouble couplée avec celle des créatures aquatiques domine largement (ce qui fait que dans le noir, je peux m’imaginer dans un aquarium avec des requins pèlerins, ce genre de chose…). J’en suis même arrivée une fois à avoir peur dans l’eau d’une baignoire, devenue presque opaque à cause de la boule de bain. Je me suis régulièrement demandée d’où venait cette peur : la piqûre d’une vive quand j’étais jeune au bord de la Méditerranée, l’idée d’être poursuivie par un requin dans la piscine, ou les dessins animés/films qui présentent bien souvent l’océan comme un milieu dangereux, les couleuvres et les cris de mes camarades dans l’étang où je faisais du canoë… Pourtant cette peur s’est installée et étendue peu à peu, depuis quelques années. Et jamais je n’avais songé que cela pourrait provenir d’une vie antérieure… La piste est à creuser.
En tous cas, continuons à nager un peu pour repousser nos peurs ! Bises à tous.
Emilie
26 août, 2016 à 8:14
Bonjour Sylvie,
Ce que veut dire Elédahiel c’est qu’il faut du temps pour décontaminer une zone de notre mémoire qui a été empoisonnée comme après un accident nucléaire ?
Ma bouée à moi c’est le yoga qui me permet d’aborder la méditation en prenant appui sur mon corps et la respiration parce que quelque part ma peur n’est pas irrationnelle et le message qui revient c’est « thermonucléaire » … donc il n’y a pas d’antitdote !
https://www.youtube.com/watch?v=9p-9U53txWQ