Bonjour à tous,
« Alors tu vois que tes collègues remarquent tes bijoux. », me dit Elédahiel.
Oui, comme ils ne disaient rien, je me disais, ils s’en moquent. Et en fait je pense qu’ils devraient s’en moquer.
« Mais qu’ils s’en moquent ou non ne change rien pour toi. »
Exactement. Je m’habille pour moi et j’achète des bijoux pour moi aussi.
« Ce que tu veux c’est être bien dans ta vie, dans tous les aspects de ta vie. Alors, tu t’attaques toujours à ce qui est à ta portée immédiate. C’est ta façon de procéder. Depuis toujours en fait.
D’autres personnes anticipent. Elles songent aux besoins futurs. Toi tu regardes devant toi. Et cela te réussit. Tu n’as pas de mauvaise surprise qui viennent tout contrarier et te mettre en péril dans ces moments-là.
Aujourd’hui nous pouvons te le dire, il y a des choses qui sont plus difficiles à faire quand vous avez pris le temps de vous investir dans votre couple ou de fonder une famille.
Dissoudre des nœuds est plus difficile. Tout simplement parce que les nœuds ne sont pas figés. Ils sont entretenus par des énergies liées à ce que vous vivez dans les réalités que vous connaissez.
Donc souvent, lors de la dissolution d’un nœud, des problèmes sérieux apparaissent dans le couple ou la famille. Si bien qu’inconsciemment vous reculez, vous ne voulez plus que votre situation intérieure personnelle s’arrange.
Vous ne voulez pas que cela se fasse au détriment de ce que vous avez construit. »
Je comprends. J’ai déjà vu ce problème apparaitre. Il est difficile pour les gens d’admettre qu’une situation problématique puisse permettre de dénouer une autre situation problématique. Moins évidente.
Il est difficile de concevoir qu’un jour, ils seront apaisés d’avoir pu dépasser une telle épreuve.
« Il s’agit d’accompagner ces mêmes personnes dans l’éveil de la compassion qu’elles peuvent éprouver pour elles-mêmes. »
Beaucoup de gens sont sévères envers eux-mêmes. Ils ne conçoivent la compassion que pour autrui.
« Ces mêmes personnes peuvent changer leur façon de penser. Tu y es bien parvenue. Tu étais sévère envers toi-même aussi. Et butée. »
Moi ?
« Oui, ma douce enfant. Toi. Nous te voyons te demander souvent pourquoi ceux que tu croises ou côtoies semblent si désabusés. Ou ne rêvent que de l’évènement qui bouleversera enfin leur vie.
Tu ne peux que te réjouir d’avoir compris qu’il est préférable de faire ce que tu as envie de faire et qui est à ta portée. »
Mais justement, les autres ne le font pas ?
« Beaucoup de personnes ont plus d’enjeux dans leur vie que toi. Et plus à perdre. Donc une fenêtre des possibles en apparence plus étroite.
Toi non plus tu ne visualises pourtant pas une immense baie vitrée, n’est-ce pas ?
Tu t’intéresses à beaucoup de choses. Tu n’es pas focalisée sur un unique sujet. Astaroth t’a même suggéré de créer un blog mode et tu as trouvé l’idée amusante, réalisant que tu pourrais créer quelque chose qui te ressemble et dans quoi tu te retrouves.
Mais Astaroth a sa propre façon de te guider et tu as fini par comprendre que c’était un moyen de te rappeler que tu n’es pas limitée dans la vie et que tu peux faire ce que tu veux. »
Un blog mode demande beaucoup de travail. Il faut chercher un tas d’articles, connaître les tendances…
Et l’Ange qui sourit a dit sans un mot que je pouvais atteindre mes objectifs sans m’infliger la pression qui va avec cette charge de travail supplémentaire.
Ce qui m’attirais le plus c’était le côté léger de la mode. Plus léger que mon univers professionnel. Je n’ai pas envie de quelque chose de lourd à côté.
« Oui, c’est la raison pour laquelle tu ne souhaites pas reprendre tes consultations, parce que ce n’est pas léger.
Qu’est-ce qui serait léger et amusant pour toi ? »
Une journée sur un bateau non loin des côtes.
« D’accord, une réponse qui montre que tu ne souhaites pas travailler plus pour l’instant. Il convient de respecter cela.
Passe une belle semaine. »
Merci à toi. Et par ailleurs, nous passerons cette semaine à Fort de France.
Bonne journée à tous
Heleneveil
10 juillet, 2018 à 20:20
J’ai toujours pensé que violer une personne c’est la rendre zombie. Quand j’entends maintenant la culpabilité et la douleur rque le coupable peut porter après (grâce à tes récits Sylvie) je me dis aujourd’hui que j’espère que ce n’est pas moi qui en ai été l’auteur dans une autre vie… Ce serait vraiment horrible…
Oh la la
Heleneveil
10 juillet, 2018 à 20:07
Bonsoir à toutes et tous,
Cet article est magnifique, ton léger et pourtant très profond.
Et les échanges sont tellement délicats et sincères… Cela m’a rappelé ma hantise du viol, depuis toute petite dès mes 10 ans déjà j’avais cette hantise. Et plus tard cela a rendu mon rapport à la sexualité évidemment très complexe… Maintenant je réalise que c’est peut-être en rapport avec une vie antérieure… Je n’y avais jamais vraiment pensé mais je ne supporte aucune scène cinématographique de viol, je me raidis, je zappe, c’est juste terrible. Et j’avoue que j’ai longtemps pensé que le viol justifie le meurtre du violeur. Heureusement ces dernières années je semble devenir plus tolérante à ce sujet.
Il faut dire que je côtoie une personne qui a subi ce traumatisme dans cette vie et qui se bat si bien pour s’en libérer, elle m’amène à m’elever un peu.
Voilà merci beaucoup à tous, merci !
Tendresse
Cel
7 septembre, 2016 à 10:50
Coucou,
Lol, sûrement. Je me demande où je me suis moi même perdue !
Enfin, surtout combien de je vais errer dans ce no man’s land
Bises
Cel
4 septembre, 2016 à 20:31
Coucou,
Merci pour ton partage
Je ne doute pas 30sec que la mode t’ait aidé dans ce processus. J’en suis même persuadée et te lire sur le sujet m’y a fait réfléchir et y prêté plus d’attention.
J’avoue que je suis admirative des qualités en mode que tu as développé. Et du chemin que tu as fait pour apprendre à t’offrir ce qui te plaisait et honorer la femme en toi. C’est très inspirant, je te l’avoue.
J’ai bien remarqué, que les périodes où je me sentais la plus à l’aise dans mon corps de femme, coïncidaient avec celle où je faisais plus d’efforts sur ma garde robe, pour m’habiller, prendre soin de moi et me sentir jolie.
Mais j’avoue que depuis ma rupture et ma décision d’arrêter de porter du noir, je n’arrive plus à trouver cette énergie, cette envie et ce plaisir.
J’ai reçu le message de mes guides, par diverses personnes éparpillées, encore et encore, que non il fallait vraiment que j’arrête de porter du noir. Et quand j’ai voulu retester avec de nouveaux vêtements, le message est revenu encore et encore.
Sauf que voilà, depuis, je peine à trouver des vêtements qui me plaisent, dans lesquels je me reconnais et me sente bien, et qui s’agencent en un tout (comme on en a déjà discuté). Et je n’arrive pas à trouver l’envie… J’ai pensé à un moment « et si je cherchais une coach pour ça ? » Mais…
La mode ne m’intéresse vraiment pas, parce que je n’aime pas suivre des tendances (à moins qu’elles me plaisent comme toi), du coup difficile de me motiver pour apprendre des trucs sur le sujet…
Et plus aucun style ne m’attire, que celui que j’ai du laisser…
Bise
crystallia
6 septembre, 2016 à 11:44
Salut,
Peut-être qu’en fait c’est toi que tu dois encore trouver.
Bise
bluebird
3 septembre, 2016 à 18:48
Merci Sylvie pour ce long partage.
Oui, je vois grace à ton blog que le chemin peut être long, même avec de l’aide. Tout ce que tu écris me parle beaucoup, notamment Je cette phrase :
« on garde comme une tâche au-delà de nos différentes existences suite à un viol alors que nous devrions y voir un évènement et juste un évènement. »
Te lire, cela fait basculer l’angle de vue et quelque chose s’allège à l’intérieur… « Juste un évènement ». OK. Et « je peux continuer ma route, cela n’enlève rien à la complétude ou au rayonnement de ma féminité ».OK. Bon. J’essaie d’intègrer pas par la tête mais à l’intérieur…
Mmmmhhh.
C’est rigolo : j’avais justement envie de prendre soin de moi.(hier j’ai pris des rdv pour une pédicure/manucure pour la première fois de ma vie !! coiffeur massage….la totale
Mais je n’avais pas fait le lien avec le chakra sacré comme tu le fais. Merci de me montrer que l’expression de soi par le shopping et la mode peut être un chemin réparateur à ce point ! C’est un sacré décodage.
Du coup, tu me donnes une jolie piste concrète : demain, je vais commencer par ranger/trier mon armoire à habits. Et ensuite je reviendrai au tableau qui m’attend…
Bises et MERCI !
Lara
crystallia
4 septembre, 2016 à 11:53
Ranger l’armoire, je suis sure qu’un jour je trouverai le courage moi aussi.
Je sors.
Bise
crystallia
3 septembre, 2016 à 17:39
Bonjour,
Je vais te dire, prends-le comme tu veux, mais mon goût pour le shopping et la mode m’ont bien aidée.
C’est vrai, je ne savais pas quelle personne j’étais encore moins quelle femme je pouvais être et aussi futile puisse-t-elle paraître, m’intéresser à la mode m’a aidée à me trouver en tant que personne et en tant que femme parce que si le but quand j’étais étudiante était de ressembler à mes copines, aujourd’hui c’est de permettre à la femme que je suis de se sentir bien dans sa peau extérieure (à l’intérieur c’est la foi en moi-même, que je développe encore lol, qui m’aide à me sentir bien).
En outre je ne cherche plus à suivre les tendances depuis longtemps. Comprends, si une me plait je vais foncer. Mais pas pour suivre le troupeau, parce qu’elle me plait.
Tout à l’heure je cherchais des escarpins bordeaux avec ces fameux lacets croisés que je trouve si jolis sur les autres. Seulement dans la boutique, j’ai réalisé que je n’ai pas envie de lacer des chaussures et j’ai laissé tomber. J’ai regardé d’autres paires et je pensais si fort à mes collègues en les voyant que je me suis dit que je voulais quelque chose qui me rappelle moi plutôt.
Si bien que j’ai fini par acheter un sautoir dans la bijouterie d’en face. Et je suis tellement heureuse de l’avoir fait. Il me correspond, il correspond à la femme que je suis.
Tu vois, quand je suis devenue adolescente, j’ai eu du mal à supporter certains regards sur moi. Dans ma tête, j’étais encore loin des enjeux d’un corps qui appelle la sexualité.
Ce n’est que plus tard que j’ai su que je n’étais pas la seule à avoir connu ce décalage. Mais, les jeunes filles n’en parlent pas tellement entre elles.
La chose la plus évidente croit-on pour devenir une vraie femme c’est de se trouver un mec. Sauf qu’en fait ça ne règle pas toujours le problème du décalage.
Surtout si on a plus confiance dans le gars qu’en nous-mêmes.
Nous devons comprendre ce que signifie être forte pour une femme, comment se sentir bien dans l’univers de la sexualité en partant de nous d’abord.
Nous devons comprendre que de toute manière, nous avons toujours le choix de faire ce que nous voulons, dans tous les domaines et qu’une agression n’enlève rien à la personne et à la femme que nous sommes.
Parce que je pense que l’on garde comme une tâche au-delà de nos différentes existences suite à un viol alors que nous devrions y voir un évènement et juste un évènement.
Je ne dis pas que c’est facile, vois le long chemin pour moi.
Seulement nous avons le choix de vivre d’autres évènements plus heureux. Et nous pouvons faire ce choix.
C’est dans le pardon que j’ai compris cela.
Et dans la mode que j’ai compris qu’on peut vraiment être soi-même si on veut.
On peut exprimer ce que l’ on veut en tant que femme, on en a toujours le droit.
Bise