Bonjour à tous,
C’est vous qui m’aviez conseillé de mettre cette jupe Elédahiel.
« C’était celle qui irait le mieux pour la tenue que tu avais en tête. Et de fait, le résultat t’a plus. Vas-tu acheter les chaussures rouges ? »
Je ne sais pas, peut-être…
« Cette jupe te va bien. Tu te souviens des premières fois où tu as porté des mini-jupes à ta manière ? Toutes les filles de la fac et avant elles celles du lycée portaient ou des chaussures plates ou des bottes avec leurs jupes. Et toi tu es arrivée avec une paire d’escarpins chics. »
Je me souviens, c’était assez drôle. Tout le monde me tenait la porte, j’ai vu des hommes dévier de leur route pour venir me saluer. Mes copines n’en revenaient pas. Et j’étais morte de rire.
Après ça, j’ai vu d’autres filles mettre des escarpins avec leurs jupes courtes. Jusqu’à ma petite sœur.
Pourquoi porter des bottes ou des baskets avec des collants épais ? Autant mettre un pantalon. C’est dommage. Les escarpins allongent la jambe. Si on prend la peine de mettre une jupe courte c’est pour dégager ses jambes. Autant porter des chaussures qui mettront ces mêmes jambes en valeur.
Le pire c’est que je n’aimais pas les miennes. Les mini-jupes et les escarpins m’ont grandement aidée.
« Et tu as de nouveau beaucoup ri dernièrement avec ce collègue pourtant pas drôle du tout. »
Vous n’arrêtez pas de dire ça !
« Il n’était pas drôle. Il ne s’intéresse pas à la personne que tu es. »
Je l’avais bien compris.
« Ce que tu ne comprends pas c’est que le désir ne passe pas, il se transforme. Cette personne n’est pas drôle. »
Je ne peux pas l’éviter. On travaille au même endroit.
« Remets-le à sa place. Ne ris pas, remets-le à sa place. Étouffe le feu. »
Je vois. Je ne l’encourage pourtant pas, je n’ai jamais répondu à ses avances.
« C’es vrai. Mais il ne va pas laisser tomber. Remets-le à sa place. Pas devant tout le monde. Entre quatre yeux et proprement. »
Je le voyais juste comme un coureur.
« Oui, un coureur de fond. Décourage-le. De toute façon, il ne t’intéresse pas. Pour différentes raisons objectives qu’il n’est pas nécessaire de reprendre. Remets-le à sa place. »
Ok.
« Les jupes te vont très bien et tu aimes en porter, de toutes les longueurs. Il ne faut pas arrêter. Tu portes ce que tu veux. Pour toi. Et tu fais ce que tu veux également. Remets cette personne à sa place. Ne te contente pas de l’ignorer.
Comme tu ignores tout le monde. Tu ne devrais pas agir ainsi.
Il serait dommage qu’un jour tu n’oses plus t’habiller comme tu veux. Tu comprends ? »
Je comprends.
« Tu vas acheter les petites sandales rouges ? Elles t’iraient bien. »
Elles sont jolies, relativement plates donc faciles à porter…
Je vais voir. Merci Elédahiel.
Bonne journée à tous 
crystallia
18 septembre, 2016 à 17:27
C’est vrai qu’elles ne sont pas faites pour marcher avec force et assurance ou en tout cas, pas longtemps.
Après, on peut faire preuve de la volonté qui permet de dépasser l’inconfort. Une journée.
On ne va pas ruiner nos pieds non plus en les portant tous les jours.
Mais se sentir sexy, ça doit d’abord venir de soi je pense. Et quand ça vient de soi, on se sent forte aussi.
Bise
Bluebird
18 septembre, 2016 à 14:20
Coucou !
Je viens de comprendre ce que je n’aime pas dans les Louboutins. C’est l’impression qu’elles ont été pensées par des hommes, pour transformer les femmes en objets sexuels…mais en les ligotant et en les privant de la liberté d’exprimer toutes leurs énergies ( parce que les mouvements deviennent difficiles).
J’adorerais des chaussures tout aussi sexy, mais qui me permettent aussi de danser, bouger, conduire une voiture, être confortable.
Un mélange de séduction absolue et de liberté totale
Je ne fais pas d’art martial, et dans la vraie vie, je ne suis pas du tout comme ça. Mais une part de moi se voit bien en « héroïne de film d’espionnnage », capable de faire du Fung Ku ou d’escalader un immeuble en talons aiguilles
Pour moi, c’est associé à l’énergie de la panthère, belle et désirable, mais libre et intouchable. Pas du tout fragile. Voire prédatrice 
Mais l’idée d’avoir juste les talons aiguilles élégants,sans la puissance d’agir et la liberté de mouvement, ça éveille un signal d’alarme, au-delà de la question du confort.
Enfermant. Le mot qui me vient, c’est « dangereusement limitant ».
Pourquoi dangereusement ?
Quelle est donc la peur qui se cache là derrière pour moi ?
Hum…il y a un truc pas net
Merci Sylvie d’avoir déclenché cette exploration intérieure.
Bises
Lara
crystallia
17 septembre, 2016 à 22:36
Lol ! Surtout en Louboutin !
Bise
Bluebird
17 septembre, 2016 à 18:29
Coucou,
Humm… c’est doux de lire cet échange.
J’ai aussi le souvenir de ce conte sur les souliers rouges dans « Femmes qui courent avec les loups ». Symbole si fort de l’énergie féminine libre et insoumise
Merci Emilie pour la chanson « Vivre ou ne pas vivre ».
Il me vient un autre gout, une autre couleur…la part panthère/louve impitoyable qui ne craint rien ni personne. Qui pose ses limites comme une amazone libre et intouchable en louboutin
Merci Eledahiel…
Bises
Lara
Isabelle
16 septembre, 2016 à 7:28
Merci à toi
Bise