Bonjour à tous,
Cette semaine je vous emmène à Trinité. Il faisait une chaleur torride ce jour-là ce qui ne parait pas évident quand on voit les photos, comme quoi, un ciel bien bleu n’est pas toujours révélateur.
« Les apparences peuvent être trompeuses. Ou bien ne révéler qu’une partie de la vérité. Mais certains médiums peuvent voir au-delà de ces apparences.
Je vais te poser une question, pourquoi as-tu laissée arriver l’expulsion ? »
Ariel, je savais ce qui m’attendait. Je savais ce dont je ne voulais pas et je savais que je n’avais aucun moyen d’avoir quelque chose qui pourrait me plaire.
Je savais qu’avant ou après, la situation serait en fait la même et qu’il n’y aurait pas d’amélioration pour moi. Alors j’ai fait le choix de la procrastination.
Avec le recul je vois où et quand j’aurais dû faire preuve de courage simplement pour que certains moments difficiles durent moins longtemps.
Mais même avec le recul, je sais que je ne les aurais pas évités.
Quand j’étais étudiante j’ai su , avec une acuité qui m’a effrayé, à quoi ressemblerait précisément le monde du travail.
Je n’avais pas d’expérience ni du travail ni de la vie. J’ai pris peur et j’ai tenté de fuir en passant le concours d’une grande école afin d’éviter certains écueils pensais-je.
Je travaillais d’arrache-pied, l’année ou je devais également présenter mon mémoire, jusqu’à ce fameux matin où je me suis réveillée délestée de toute ma motivation.
J’ai essayé d’avancer quand même, d’étudier, de faire comme tout le monde autour de moi en me disant qu’il fallait au moins que je trouve un travail intéressant.
Je n’ai jamais pu la récupérer et sans, vu que je n’aime pas naturellement étudier et que j’ai beaucoup de mal à aller sans volonté, je n’ai même pas pu aller au bout de ma cinquième année.
Ce fut le premier d’une longue série d’échecs.
J’ai commencé à faire de drôles de rêves peu après. Ou plutôt à cette période en fait. Il y avait ce chien méchant qui me courait après nuit après nuit. Le même que j’avais vu maintes fois au cours de mes études, un rêve dont je n’avais jamais compris le sens.
Je vais la faire courte, quand j’ai compris que je m’étais trompée de route et que j’avais été cordialement invitée à suivre une initiation spirituelle, j’étais seule, sans le sou et je n’avais personne vers qui me tourner pour partager tout ce que je vivais.
Comme je comprenais que ce que je vivais me permettait d’avancer à un autre niveau, j’ai accepté et j’ai trouvé la foi.
Seulement, quand la porte de sortie m’a été indiquée et que j’ai compris ce qui m’attendait, j’ai espéré de toutes mes forces un miracle parce que je ne voulais pas de cette sortie-là.
Finalement, ce qui devait est arrivé et je me suis retrouvée dans la position dont je ne voulais surtout pas. Ensuite, j’ai appris à serrer les dents.
Avec le temps j’ai réalisé que de toute manière j’aurais appris à serrer les dents.
Je savais ce dont je ne voulais plus ou pas mais je ne savais pas ce qui me conviendrait et il n’y avait qu’un moyen de le découvrir.
« Tu ne savais pas encore que tu pouvais prendre de belles photos. »
Voilà !
« La dame hier t’a demandé si tu étais photographe. Elle voulait que tu prennes de belles images de son bébé qui découvrait la mer. La coureuse aussi t’a demandé de la prendre en photo l’autre jour.
Tes proches se demandent pourquoi tu ne les publies pas sur facebook pour qu’ils puissent en profiter aussi.
Tu pourrais le faire, je sais que tu n’aimes pas ce média. Mais tu peux poster tes paysages.
Autrefois tu as paniqué devant l’étendue du désert et son aridité. Aujourd’hui tu ne vois plus que le bleu du ciel et quelques nuages à l’occasion.
Partage tes photos. Une par jour comme ici, pour apporter un peu de beauté à ta façon.
Qu’est-ce que tu vas faire comme biscuits pour le goûter ? »
Je pensais, amande-vanille et pépites de chocolat.
»Ou bien amande-anis. »
Aussi…
Le plus difficile Ariel c’est de déterminer comment ramener et entretenir la douceur dans sa vie à certains moments.
« Le plus simple c’est encore de suivre ses idées alors et tu as su le faire.
Réfléchis pour Facebook. »
Merci à toi.
Bonne journée à tous
crystallia
17 octobre, 2016 à 22:57
Coucou,
J’aimais bien Les Innocents. Et surtout l’autre Finistère.
J’ai aimé la pleine lune de ce mois-ci, je l’ai sentie douce et agréable.
Merci à vous.
Bise
Biche
17 octobre, 2016 à 11:42
Bonjour Sylvie,
Cet article est très intéressant et peut aider des parents dont un enfant vit un peu la même situation que tu as vécue dans ta jeunesse.
Merci
Emilie
17 octobre, 2016 à 8:53
Bonjour du lundi Sylvie,
Le lundi, c’est aussi le jour de la lune, celle qui éclairait encore le ciel comme en plein jour hier soir derrière les nuages. Cela me paraît extraordinaire que tu puisses avoir peur des chiens mais je vois bien que mon propre chien n’est pas rassuré face aux autres chiens et qu’il est bien plus à l’aise avec les chats. Moi j’aime les chiens qui aiment les chats, cependant il y a des chats drôlement agressifs et bagarreurs entre eux (leurs coups de griffes et de dents déclenchent des infections effroyables).
L’incroyable chanson du jour que j’ai découverte par hasard en écoutant Les innocents ce matin à la radio
https://www.youtube.com/watch?v=KJ9ekaUzD5w