Bonjour à tous,
Il/Elle dit à la petite fille, je vais te laisser aller seule maintenant. Sauras-tu me voir même lorsqu’en apparence je serai loin ?
La petite fille était un peu décontenancée. Tous les feutres n’ont pas retrouvé leurs belles couleurs, répondit-elle.
Il/Elle sourit et poursuivit, ton sourire me réjouit et m’apaise. Tu peux poser les feutres maintenant et passer à la peinture.
Celle qui colore le temps et l’espace en même temps que le cœur des oiseaux. Et eux-mêmes s’envolent après t’avoir croisé, pour aller répandre à leur tout mille couleurs.
Je t’ai laissé le temps de grandir et tu es belle maintenant. Tu es belle parce que tu peux te voir et te regarder. Vois dans ton miroir, tu n’as plus besoin que je te tienne la main.
Tu peux aller sans moi. Tu peux aller seule, tu me trouveras toujours de toute manière et tu le sais.
La petite fille ne sentant pas si forte, voulut protester.
Mais Il/Elle posa la main sur son épaule et lui dit, d’autres aussi ont des pinceaux et des cœurs à colorer.
Va et amuse-toi.
Bonne journée à tous
crystallia
20 octobre, 2016 à 10:49
Coucou !
C’est vrai que j’aime peindre, mais plutôt de l’abstrait !
Merci pour le rappel Camille.
Bise
Camille-strawberry
19 octobre, 2016 à 13:17
Coucou,
C’est toujours difficile de concevoir quelque chose de nouveau lorsqu’on a l’habitude d’un outil en particulier. On aime le confort et parfois, on arrête de regarder ce qui nous entoure parce qu’on pense, à tort, qu’on est doué que dans un seul domaine.
Il est bon de se rappeler que notre champ des possibles est en réalité beaucoup plus vaste.
Cela dit, je pense que être douée ou pas n’est pas un problème quand tu aimes le faire. Est-ce que ça t’empêche de chanter faux à tue-tête dans ta bagnole ? Non, mais tu aimes ça.
Comme tu le dis si bien, ce qui compte c’est d’éprouver du plaisir en le faisant.
Bises
crystallia
19 octobre, 2016 à 1:21
Coucou Camille,
Je ne suis clairement pas douée pour le dessin ou la peinture.
J’aime prendre des photos. Au départ, la métaphore employée dans ces histoires m’a étonnée.
Mais ce texte arrive juste quand je sens un grand vent de changement souffler dans ma direction.
J’ai envie de nouveauté.
Alors lâcher les feutres pour les pinceaux, pourquoi pas ?
Bise
Camille-strawberry
18 octobre, 2016 à 12:32
Coucou Sylvie,
Non mais voilà. J’vous dis, cette histoire me prend par les tripes….
A chaque fois que je la lis, je suis sidérée par la synchronicité.
Comme par hasard, ça tombe pile poil après mes débuts de reprise de peinture et de cours aux beaux arts et dans lesquels j’apprivoise ma liberté et où j’essaie de voir l’art comme un amusement.
Bises Sylvie et merci à toi