Bonjour à tous,
« Pourquoi es-tu stressée ? », me demande Lauviah.
Je stresse à l’idée de changer de voiture. J’ai peur de devoir m’y habituer. En plus toutes ces galères avec le contrat m’ont fait douter. Après l’encre, le papier puis la souris qui ne répond plus et enfin, impossible de transférer le document scanné.
Je me suis dit, c’est bizarre. En plus je commence à penser que je n’aime pas la couleur que j’ai choisi et je voudrais en changer.
Du coup ma mère m’a emmenée chez un autre concessionnaire. La Fiat 500 ressemble à ce qu’on appelle une voiture de fille même en version SUV, c’est comique. Mais elle ne me plait pas.
La Ford était sympa. Mais les plastiques avaient vraiment l’air en plastique.
La Mazda était bien. L’une des deux. Moi j’ai préféré le vrai SUV, ma mère la berline.
« Les coupés ne te plaisent pas ? »
Si. J’attends de gagner au loto pour pouvoir acheter celui qui m’a réellement tapé dans l’œil.
« Mais tu ne joues pas au loto. »
Ca n’aide pas, c’est vrai. Je sais, donne-moi les bons numéros !
« Les concessionnaires t’ont beaucoup dirigée vers des SUV. »
Oui, c’est drôle. Puis le vendeur d’aujourd’hui nous a expliqué que 40% des ventes actuelles ici correspondent à des SUV.
« Les gens achètent surtout des citadines et des SUV. »
J’ai une citadine, je n’en veux plus. Ce n’est pas pour en acheter une autre. Je voulais autre chose.
« Tu as à peine regarder les coupés. »
J’ai regardé. Seulement ensuite je regardais les petites affichettes disposées tout à côté et quand je voyais cette ribambelle de chiffres derrière ces 5 voire plus, je me sentais tomber du nuage rose et il fallait que je tourne vite la tête pour ne pas chuter trop durement.
Ceci dit, peut-être qu’en cessant de m’alimenter, en allant partout à pieds pour ne pas payer d’essence et en n’achetant plus aucun vêtement jusqu’à la fin de mon crédit, peut-être que je parviendrai à trouver de quoi payer le coupé…
Peut-être.
« Te voilà nettement moins stressée. »
Lol.
« Combien coûte le coupé de tes rêves ? »
Il m’a semblé voir un 1 suivi d’une telle série de chiffres derrière que je n’ai pas été en mesure d’enregistrer l’information hélas. Ou pas.
« Tu aurais pu mettre plus. »
Je ne le voulais pas. Il faut toujours que j’acquiers un bien immobilier. Je n’ai pas oublié.
Et puis tu sais bien, il ne faut jamais emprunter au taquet. Et si demain le ciel me tombe sur la tête et que j’ai soudain besoin d’argent ?
« Ou si la terre s’ouvre sous tes pieds. »
Exactement.
« Et si rien de tout cela n’arrivait ? »
On n’emprunte pas au taquet !
« C’est comme zéro euro sur ton compte. »
Tu veux que j’ai une crise cardiaque ! Je ne peux pas me sentir en sécurité avec zéro euro !
« Ou avec un chiffre négatif. »
Négatif ? C’est quoi ce mot ? Mais admets que j’ai progressé. Je ne crise plus si un certain palier est atteint. J’ai compris que la Terre n’arrête pas de tourner parce que j’abaisse mon palier.
« C’est vrai, c’est très bien. Reste à comprendre que ce n’est pas l’argent qui doit procurer ce sentiment de sécurité. Sens que tu auras toujours ce dont tu as besoin.
Aie foi en la vie, en toi-même, en ce qui est pour toi.
Si tu avais cette foi-là en toi, tu saurais que les péripéties que tu as rencontré ces deux derniers jours sont anodines. La conseillère veut que tu souscrives ce prêt. Et le vendeur veut que tu achètes la voiture que tu as choisi. Il a trouvé un acquéreur pour ta voiture actuelle. Et a imposé un prix. Tu n’as rien eu à faire.
Détends-toi ma douce enfant. Tu verras que le sentiment positif que tu as eu en essayant la voiture était pleinement justifié.
Plus que quelques jours, d’accord ? »
D’accord. Merci Lauviah.
Bonne journée à tous
Fleur
10 novembre, 2016 à 5:30
Bonjour Sylvie,
Ta réponse me fait du bien, je t’en remercie.
Je ne savais vraiment pas par quel bout prendre toute cette histoire et tu me donnes un bel éclairage !
Je ne savais pas reconnaître la place de chacun dans cette affaire, et les besoins qui en ressortaient.
Merci pour ta réponse et tes encouragements !
Merci à toi Ariel.
Bises.
(Que ta belle voiture neuve arrive vite et bien !)
crystallia
10 novembre, 2016 à 2:45
Bonsoir Fleur,
Aujourd’hui j’étais censée aller récupérer ma nouvelle voiture. Eh bien figure-toi que cela faisait bien deux jours que je ressentais une douleur à la cheville droite.
Cette douleur a atteint son paroxysme ce matin.
Peu après l’appel du concessionnaire m’annonçant que la voiture ne pouvait m’être livrée, la douleur s’est nettement atténuée. Toute seule. Miraculeusement. Quoique non, pas miraculeusement.
Tout ça pour rappeler que je ne suis pas du tout experte en gestion du stress.
J’ai tendance à somatiser depuis que je suis toute petite. Enfant, c’était mon ventre qui trinquait.
Honnêtement ce qui marche le mieux pour moi, c’est de discuter par écrit avec mes guides.
Ou alors de vider mon sac d’émotions à haute voix.
Quand je me fais du souci pour une situation qui ne dépend pas que de moi (celles que j’aime le moins), écrire ne me suffit plus.
En l’occurrence, vous êtes trois à avoir besoin d’aide. Tu as besoin d’être rassurée sur ton choix d’inclure ce chien comme nouveau membre de la famille, ton fils a besoin d’être protégé et le chien a besoin de compassion.
Écris une nouvelle lettre à Marie dans laquelle tu lui demanderas de vous aider à resserrer le lien qui existe entre cet animal et vous.
« Ou alors elle fait une prière dans ce sens, quand elle voudra puis une autre ensuite pour remercier la Source de lui avoir donner une si belle famille. »
C’était la réponse d’Ariel, merci Ariel.
Bon courage.
fleur
9 novembre, 2016 à 21:38
Bonsoir Sylvie,
J’ai une source de stress qui m’est tombée dessus et je ne sais pas comment faire pour ne pas me laisser submerger.
J’ai un chiot depuis 4 mois et il vient d’avoir 6 mois. nous avons pris un RDV avec un comportementaliste pour avoir une belle relation avec ce chien, et il nous a dit qu’il est potentiellement dangereux, qu’il veut l’avis d’une autre spécialiste (vétérinaire comportementaliste) avant de mettre en place un programme. La douche froide !
Mon angoisse vient du fait qu’il pourrait mordre mon fils de 11 ans.
Je viens d’écrire une petite lettre à Marie ce qui m’a momentanément fait du bien.
Est-ce que tu as une idée de prière ou de direction (spirituellement parlant) pour que tout se passe bien entre les différentes étapes concrètes qui sont et vont être mises en place ?
Je te remercie de tout Cœur.
Bises.
(Et en aval, une fois tranquillisée, il y a t-il une possibilité de savoir pourquoi cette « épreuve »)
Encore Merci !
crystallia
9 novembre, 2016 à 10:38
Coucou,
Oui, mon saboteur je le connais. Il va se taire à nouveau, ce sera mieux comme ça.
Moi aussi j’ai besoin d’apprendre à apprécier la facilité.
Merci à vous.
Bise
Emilie
9 novembre, 2016 à 8:51
Coucou Sylvie,
C’est malin ! Est-ce vraiment nécessaire d’aller demander son aide à Lauviah quand il y a un moteur de recherches sur ton blog et qu’il suffit de taper « le Saboteur » (moi fainéante), si tu veux une piqure de rappel ou PAS (à la longue, on peut détester les piqures de rappel).
Parlons du stress, cet excellent pourvoyeur d’adrénaline : je me suis shootée au stress pendant des années quand j’ai arrêté la danse et sa dopamine. Lors de mes premiers tests de recrutement, un psychologue qui ressemblait à Columbo m’avait prise à part pour me prévenir que j’avais une résistance au stress dangereusement élevée qui pouvait aller jusqu’à la mise en danger. Les réflexions et les tests de Columbo m’avaient amusée; quoique je m’étais lamentablement plantée sur l’exercice le plus facile – j’avais eu un gros blanc alors que les combinaisons les plus complexes ne me posaient aucune difficulté. Quand l’évidence nous échappe, c’est que l’on préfère regarder ailleurs.
Quand c’est trop simple, je suis stressée comme si la simplicité était un cadeau empoisonné.
Quand certaines choses paraissent trop faciles et abordables, le saboteur murmure « tu vas te tromper – ce n’est pas ainsi que cela doit se passer et tu cours à la catastrophe : aies confiance … »
https://www.youtube.com/watch?v=wDO_VrKAbIM
Camille-Strawberry
9 novembre, 2016 à 2:39
Coucou
Je ne comprends même pas que tu hésites… purée… y’en a pas une pour rattraper l’autre !
Bises !