Bonjour à tous,
Je suis sure que vous connaissez la blague du blanc clair et du noir foncé. Objectivement, nous ne connaissons pas de couleur plus claire que le blanc ni plus sombre que le noir.
D’ailleurs, ces teintes ne seraient pas des couleurs mais des valeurs.
Peu importe. Moi je n’ai pas fait les beaux-arts donc cela ne m’ennuie pas de les appeler des couleurs.
Pour changer un peu du gris, nous allons parler de la vie en nuances de noir.
« Ce sera encore plus difficile que le gris. », me dit Elémiah.
Mais non !
« Mais si. Les lecteurs qui oseront franchement te diront, je ne me retrouve pas dans cela ou je ne peux pas aller par là. »
Voyons, les nuances de noir représentent les possibilités ouvertes et infinies, sans fard, sans détour. Pourquoi ne voudraient-ils pas aller par là ?
Certaines sont tout à fait accessibles. Par contre comment fait-on pour attirer les énergies noires lumineuses qui permettent d’avoir tout ce qu’on veut ?
« Il suffit de vaincre la peur du néant et de la perte. »
En plus clair ? S’il te plait.
« Ces énergies sont accessibles à partir de la foi totale et absolue en soi-même et dans la reconnaissance du fait qu’aucun bien matériel n’est en réalité nécessaire à l’existence humaine.
Elles deviennent accessibles lorsque l’Esprit cohabite en permanence avec votre esprit, sans plus aucun cri de l’ego. »
D’accord, je vois.
« Les nuances de noir vous font peur tant que vous avancez sur la route de la découverte de vous-mêmes. Une partie d’entre elles deviennent accessibles quand vous comprenez que la perte n’est pas la mort et que vous réalisez à l’intérieur, dans votre cœur, que ce qui importe c’est d’avoir conscience de ce qui compte pour vous.
Comme quand vous retournez chez vos parents totalement ruinés après avoir perdu votre maison et toutes vos affaires.
Là tu comprends ? »
Je comprends. Heureusement que la perte n’est pas la mort.
« Oui, aujourd’hui tu le sais. D’autres craignent encore. Certains de tes lecteurs craignent encore pour l’avenir de leurs enfants. Alors même que ces enfants prendront des coups de toute façon.
Si tu écris cela, dira-t-on que tu es sans cœur ? Ou que tu écris cela parce que de toute façon tu n’as pas d’enfant ?
Vous souffrez par empathie alors que vous pourriez accompagner dans la compassion.
Combien d’entre vous savent accompagner dans la compassion ? Sais-tu le faire ?
On vous dit qu’il y a des gens qui meurent de faim et vous ne tarissez plus sur ce monde injuste qui est si mal fait.
Mais combien passent chaque jour à côté d’un voisin, d’un ami qui souffre parce que cela ne se passe pas bien au travail, dans son couple et se disent ah, moi aussi j’ai mes problèmes.
Tout le monde voit ses problèmes. Les nuances de noir sont accessibles à ceux qui voient des solutions et veulent les mettre en pratique.
Ceux qui miraculeusement ont l’idée de créer un blog pour pouvoir s’exprimer sur leur spiritualité peu commune.
Tu as lu ce que certains ont répondu sur le dernier article concernant les nuances de gris ?
Certaines personnes ne se doutent pas qu’il existe des nuances de noir, elles ne les voient pas.
Toi non plus tu ne perçois pas toutes les nuances de noir. Tu en perçois trois ou quatre + cette fameuse nuance lumineuse. Qui ne t’est pas accessible.
C’est Elédahiel qui a voulu que tu la vois et Astaroth a fait en sorte que tu puisses.
Normalement il aurait fallu que tu développes ta propre volonté dans une grande compassion. C’est souvent ainsi pour les personnes proches de la Lumière.
Tu fais semblant de ne pas voir la majorité des nuances de gris mais justement, nous travaillons doucement à débloquer cela.
Et tu perçois deux ou trois nuances de blanc, celles qui apportent la paix de la foi parfaite.
Par contre tu perçois le blanc sombre et le blanc lumineux. Tout ce qui est, est parfait. Toutes les personnes qui ont compris cela les perçoivent aussi.
Mais ce ne sont là que les deux nuances de blanc les moins intéressantes. Elles ont elles-mêmes des tas de nuances.
Il est trop tôt pour creuser la question des nuances de noir.
Plus tard, quand tu auras cessé de fermer les yeux devant le gris et que tu auras accepté le fait que chacun a le droit de préférer les détours sans que cela soit un problème, nous y reviendrons. »
Merci Elémiah.
Bonne journée à tous
Bluebird
18 mars, 2017 à 17:25
Merci Sylvie. Je vais faire ça.
Lara
crystallia
12 mars, 2017 à 19:03
Bonjour,
Il y a un truc assez efficace.
Noter tout ce qu’on fait bien et dont on est satisfait.
Bise
Bluebird
12 mars, 2017 à 0:59
Merci Sylvie.
C’est le plus dur pour moi, je crois.
Y’a pas de truc pour ça, si ?
Bises… et beau dimanche ensoleillé à toi.
crystallia
10 mars, 2017 à 2:03
Coucou Lara,
N’oublions pas la nécessaire tendresse envers soi.
Bise
Bluebird
9 mars, 2017 à 21:40
Merci Sylvie, merci à toutes,
J’observe cette semaine comment j’ai fonctionné depuis des années : les effets négatifs de la sur-empathie (hypersensibilité à l’autre …sentiment d’envahissement énergétique ..?) disparaissent pour moi lorsque je suis dans l’action ou la grande fatigue liée au manque de sommeil.
Mais tout va bien.Ca fait comme une anesthésie.
C’est paradoxal, mais ça marche à tous les coups : dès qu’il y a une « situation de crise », je passe en mode « action », et je ne suis plus connectée à certaines antennes subtiles… et plus connectée au moi profond non plus
Pareil avec les effets d’une nuit de travail ou du manque de sommeil du à mes errances sur le net. C’est comme une drogue anesthésiante.
Le passage récent de Sylvie sur les addictions m’a beaucoup parlé.La fatigue physique et la boulimie de travail comme une façon de se détourner du chemin d’ame, parce que cela « éteint » les effets de la surempathie… Bouhouhou. J’en suis là.
Classique surement ?
Soupire. J’apprends !
Bises
Lara
crystallia
5 mars, 2017 à 23:45
Bonsoir Lara,
Une belle semaine à toi.
Bise
Bluebird
5 mars, 2017 à 22:08
Bonsoir Sylvie,
Merci… et Merci Carène. Je me reconnecte ce soir seulement.
oui « je suis la personne la plus importante de ma vie », en théorie c’est du connu, donc facile !
Hum hum… je n’avais pas compris à quel point le chemin allait être long dans la pratique :/
Je ne pensais pas en arriver à ce stade de saturation allergique, qui me dit « impossible de continuer comme avant ».
C’est drôle que ça arrive maintenant.
Bises et merci vraiment beaucoup pour ces échanges qui m’ont aidée à y voir clair cette semaine.
Lara
crystallia
4 mars, 2017 à 16:13
Les choix qui ne sont pas les nôtres…
Un truc qui marche bien quand on gère mal ses émotions, c’est le carnet.
Ca aide à faire la part des choses.
Bise
Emilie
4 mars, 2017 à 11:04
Bonjour,
Un jour je suis tombée sur l’angle d’une dalle en pierre et je me suis ouvert le tibia bien profondément – cela saignait abondamment et je m’étais également tordu la cheville. Je ne suis plus un bébé et je sais garder mon équilibre … d’habitude je me rattrape toujours quand je glisse. Cette fois, je portais un plat rempli de framboises et fraises des bois que j’ai absolument voulu sauver de la casse et c’est moi qui ait amorti leur chute. j’ai quand même renversé ma cueillette et j’étais très fâchée après moi. Pour me calmer j’ai médité et demandé pourquoi j’étais tombée et m’étais blessée. On m’a dit que j’avais pris ce qui ne m’appartenais pas et que je devais simplement toucher des yeux … Ce matin on m’a rappelé comment je m’étais cassé la clavicule et tout ce que j’avais perdu en prenant en charge des choix qui n’étaient pas les miens. Alors je comprends clairement le message qui dit « quitte à tout perdre, je veux tout prendre ».
Au final, on perd surtout ses propres illusions et on n’ose plus regarder ses rêves de crainte de s’aveugler.