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Et rire et rire et rire

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Et rire et rire et rire dans Amour physique 16112912123817181814669101

Bonjour à tous,

« Alors ma douce enfant, tu as toujours envie de rire ? », me demande Elédahiel.

Je suis morte de rire oui, ah la la…

« Donc tu as finalement rêvé que tu acceptais le cookie tout chocolat. »

Oui. J’ai compris Elédahiel. Je crois que je ris parce que cette réaction me ressemble et en même temps elle est tellement excessive. Heureusement qu’on peut tout réparer.

« Qu’est-ce que tu as compris ? Dans ton cœur pas avec ta tête ? »

J’étais tellement blessée que j’ai choisi à l’issue de ma dernière vie de renoncer totalement à l’amour. C’est malin…

Je préfère continuer de rire. Dans un film j’aurais trouvé un tel scénario tellement mauvais !

« Mais finalement tu as changé d’avis puisque tu as accepté le cookie. Tu comprends maintenant pourquoi tu avais envie de chocolat ces derniers temps ? »

Oui. Je comprends. Je le crois pas…

« Tu sais, il y a souvent deux réactions possibles et la majorité des gens choisissent l’autre. Ils préfèrent enchainer les relations bancales pour se conforter dans l’idée que l’amour ne vaut pas la peine d’être vécu sous sa forme sentimentale.

Toi tu as un tempérament très entier. Tu n’as donc pas fait ce choix-là.

Seulement tu t’es donnée le temps et les moyens de réaliser ton erreur. Tu peux rire. Il n’y a rien de grave après tout.

Tout ce qui doit arriver arrive toujours. »

Merci Elédahiel.

Bonne journée à tous ;)  

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22 Commentaires

  1. crystallia

    12 décembre, 2016 à 10:35

    Salut,

    Puisque tu me poses une question franche je vais te donner une réponse franche.

    C’est en vies.

    En année, soit dans une même vie, c’est le chemin court.

    Bise ;)

  2. Cel

    12 décembre, 2016 à 7:45

    Bonjour,

    Merci pour la réponse, j’étais loin d’imaginer quelque chose d’aussi terre à terre, mais je comprends mieux pourquoi cela me parle, l’ego affaibli…
    J’ai même l’impression d’avoir vécu/ de vivre plusieurs schemas décrits. Quand tu parles de « c’est long » c’est de façon concrète (en années) ou en vies ?

    Bises

  3. crystallia

    11 décembre, 2016 à 1:42

    Bonjour,

    Il existe des tas de causes, harcèlement, dévalorisation externe ou interne, perte de confiance en soi, manque d’objectivité…

    Il peut y avoir plusieurs causes tout à fait objectives.

    Bise ;)

  4. Cel

    10 décembre, 2016 à 21:21

    Bonsoir,

    Je me demandais, comment peut on avoir un égo affaibli ?

    Bises

  5. Cel

    6 décembre, 2016 à 18:26

    Bonsoir,

    Merci pour ton partage Sylvie. Je le lis et le relis encore et encore. J’avoue que je me sens perturbée à chaque fois. J’ai l’impression de me reconnaitre dans tous les types de renoncement, mais en même temps aucun…
    Est-ce que je peux te demander à quel cas je correspond ?

    Bises

  6. Pascale

    4 décembre, 2016 à 7:04

    Bonjour Sylvie,

    Merci pour ta réponse. Je remercie également beaucoup Liliane de m’avoir donné cette opportunité de crier mon désarroi alors que je n’avais même pas conscience du problème. Sauter à l’eau et être certaine que quelqu’un enverra une bouée en cas de danger, je ne connaissais pas. Liliane, j’espère que toi aussi, tu as ou tu vas vite retrouver le chemin du sourire.
    Merci beaucoup Sylvie

  7. crystallia

    3 décembre, 2016 à 11:56

    Bonjour à vous,

    Il y a plusieurs façons de renoncer à l’amour c’est vrai. On peut choisir ce qui nous apparait le plus facile par exemple et c’est une des formes les plus communes, on peut se détourner de la Source.

    On peut croire que c’est possible du moins.

    Alors on se raccroche à nos histoires sentimentales comme à des bouées de sauvetage et on se sent nu comme un ver, on sent un froid terrible lorsque l’on est entre deux histoires.

    On a besoin du couple pour se sentir respirer parce que l’on ne sent plus l’amour qui vient d’ailleurs, il n’y a pas de « manteau » dans ces cas-là.

    Le chemin inverse est extrêmement long et se fait tout doucement, tout doucement…

    Il y a aussi des moments où on a l’air d’être entouré que de personne qui ne comprennent pas notre façon d’être et d’aimer. C’est aussi en raison d’un choix lié à une blessure.

    En vérité dans ce cas-là la déception d’avoir déjà donné, donné, donné et de n’avoir pas su recevoir en retour fait que l’on s’t dit quelque part que l’on ne méritait sûrement pas d’être aimé par nos semblables qui ne savent pas nous apprécier. On s’est dit que seule la Source nous aimait réellement.

    On s’est dit qu’on ne voulait plus être touché sans tenir compte du fait que l’on désire toujours aimer.

    Alors la Source nous place sur un chemin où on a encore envie de donner mais sans y parvenir pour nous pousser à revenir sur cette idée profondément enfoui que l’on ne mérite pas d’être aimé.

    Afin que nous nous tournions un jour vers elle en criant, je veux que quelqu’un me voie et m’aime comme je suis !

    Ce jour-là, les choses peuvent évoluer.

    Il peut arriver aussi que notre ego se soit tant affaibli qu’il nous faille vivre dans une espèce de cocon d’où nous sommes petit à petit poussés, encouragés à sortir. Encore un chemin très long car nul ne peut atteindre aucun objectif personnel sans les armes concrètes que l’on peut développer en se détachant naturellement de notre ego au profit de l’âme.

    Inutile de s’étendre sur le cas de figure que je n’ai pas encore vu chez l’un de vous mais que vous avez peut-être croisé, celui qui par conviction est persuadé que l’amour est une invention des hommes destinée à permettre l’aliénation et qui pense qu’il vaut mieux tout faire pour s’en détacher.

    Tout ce que je sais de ce genre de partenaire c’est qu’il vaut mieux fuir dans la direction opposée quand on le croise.

    Il n’y a rien à construire. Mais si vous êtes atteint du fameux syndrome de l’infirmière…

    Bref, moi aussi j’aime beaucoup cette photo.

    Belle journée à vous ;)

  8. Pascale

    3 décembre, 2016 à 8:07

    Bonjour Sylvie, bonjour Liliane

    Je reste interdite, confrontée à un problème quasi quotidien. Je voulais juste spontanément exprimer ma réalité de l’ordre des choses, je voulais juste sourire à la Vie, et les voix se taisent, les rires s’éteignent. Je reste là interdite, les bras en croix, moi qui voulait juste dire que j’aimais les bras grands ouverts.

    Je vous embrasse

  9. Liliane

    2 décembre, 2016 à 15:31

    Pascale, merci pour ces mots très forts même s’ils sont pour Fleur ils m’ont traversés et ont heurté des choses et d’autres, j’ai arrêté de rire là.

    Bises

  10. crystallia

    2 décembre, 2016 à 10:56

    Bonjour,

    J’ai arrêté de rire. Et je suis touchée par les derniers commentaires des unes et des autres sur divers articles ces derniers jours.

    Je prendrai le temps de vous répondre avec du recul.

    Bise ;)

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