Bonjour à tous,
« En ne cherchant plus tu as tout de même trouvé ce bracelet fin en or blanc que tu voulais. », me dit Elédahiel.
Et quel heureux hasard. A la base j’étais entrée dans la bijouterie à cause du type ivre qui me suivait. Je ne la connaissais pas.
« Tu passes souvent devant pourtant. »
Oui, mais je ne la voyais pas. Il y a trop de jolies choses, j’aurais dû aller me réfugier ailleurs lol !
« Tu vas y retourner pour le collier ? »
Avec quel argent ? Le bracelet c’était vraiment le dernier bijou que je pouvais m’offrir. Les deux bracelets. Bref.
« L’autre, c’était le second coup de cœur. »
Parfois les bijoutiers disent non quand on demande un prix pour deux pièces. Si elle m’avait dit non, je n’aurais pas insisté.
« Elle souhaite que tu reviennes, d’où le fait qu’elle t’ait montré d’autres pièces susceptibles de te plaire. Tel le collier. »
Au-dessus de mes moyens le collier. Mais il était bien beau.
« Elle te fera un prix. »
Tu devrais me dire, tu as raison, passe à autre chose, tu n’as pas besoin de ce collier.
« As-tu une maison à payer, des enfants à nourrir, des difficultés à régler tes impôts locaux comme tes collègues ?
Es-tu la personne qui remplit le frigo pour toute la famille ?
Voilà ce que je vais te répéter, il faut avoir confiance dans la vie. C’est une leçon qui tarde à rentrer.
Nous ne te dirons jamais, dépense sans te soucier de rien. Nous te disons en revanche, il n’y a pas de drame en vue, n’aie pas peur. Tu peux te faire plaisir. Tu n’as de compte à rendre à personne.
Personne ne peut te reprocher d’avoir acheté ceci ou cela.
Fais ce que tu as envie de faire quand tu peux le faire. En outre, quand bien même demain tu aurais besoin d’argent, ce sont des bijoux que tu achètes. Pas de l’argent que tu jettes par la fenêtre. »
J’aime les deux bracelets, je suis contente de les avoir achetés.
« C’est une bonne chose que tu sois contente. Tu as réfléchi au tableau de liège ? »
Je préfère les vraies boites.
« Imagine que tu aies un dressing demain avec de la place pour installer des vitrines. »
C’est ce dont je rêve !
« N’oublie pas qu’il faut les porter d’accord ? »
Je les porte, je les porte tous les jours. J’en mets quelques uns en fonction de mes tenues. Tous les jours je change.
« Que disent les collègues ? »
Rien.
« Ils ne les remarquent pas ? »
En fait si, mais ils ne disent rien. Certains me disent qu’ils aiment telle ou telle pièce quand même. Je crois qu’ils ont remarqué que j’en change tous les jours.
Ils trouvent que j’ai beaucoup de vêtements. Pourtant j’ai nettement ralenti le shopping depuis quelques temps. Mais pour les bijoux, de temps en temps ils font des petites remarques.
Ils ont remarqué que j’aime ça. Mais ils ne disent rien de spécial.
C’est-à-dire que quand je suis arrivée, je portais beaucoup de bijoux fantaisie. Et je n’en porte plus depuis quelques mois.
« Tout en continuant à changer de bijoux tous les jours. »
Oui voilà et ils s’en sont rendus compte.
« Ta mère a raison, ton frère et toi vous craignez trop de déplaire. Et vous avez tous les deux le don d’attirer l’attention sur vous.
Ta sœur est belle et elle apprécie cela. Elle est contente qu’on la remarque, surtout positivement. Tu ne crains pas d’être vue, du moins tu ne crains plus.
Tu ne souhaites pas te fondre dans la masse. Mais tu as peur de briller. Lui aussi.
Vous vous ouvrez chacun à votre manière. C’est bien. Il ne faut pas craindre de vous ouvrir en grand et de briller vraiment.
Il a beaucoup de talent. »
Tout le monde le lui dit, il n’ose pas exposer et a du mal à accepter les compliments. Ma mère désespère presque lol.
« Tu as beaucoup de talent. Et plus rien à dire tout à coup ? On te le dit aussi. C’est pour cette raison que nous t’avions encouragé à publier tes photos, pour que tu t’ouvres plus. »
Tu es en train de m’encourager à poursuivre ma petite histoire.
« Effectivement. Parce que si tu n’avais pas écrit la toute première, tu n’aurais pas pu créer ce blog par exemple. Tu ignorais combien tu étais douée pour te laisser envahir par l’inspiration.
Parfois les portes de la connaissance de soi ouvrent sur des domaines qui compte tenu de vos milieux sociaux d’origine, de votre entourage, de vos histoires personnelles vous font franchement peur. Vous vous dites, il y a erreur.
Eh bien nous te le disons franchement, tu devrais écrire de la fiction. Nous t’encourageons à finir ta petite histoire.
Peut-être qu’elle restera juste une petite histoire. Mais que d’autres viendront.
Et si tu repenses au collier, tu pourras toujours repasser le voir. »
Merci à toi.
Bonne journée à tous
crystallia
11 décembre, 2016 à 1:39
Coucou,
Vous me faites rire aussi !
Ah bijoux et chocolat…
Enfin bref.
Bise
Emilie
10 décembre, 2016 à 15:42
Hello Sylvie,
Des bijoux comme du chocolat … on se dit stop c’est le dernier mais un autre petit dernier ne peut pas faire de mal et tant que la boite n’est pas finie, on y revient !
J’ai trouvé une boite à bijoux à offrir pour Noël – elle n’est peut être pas super pratique mais vraiment originale et ses couleurs m’ont fait immédiatement penser à ma fille.
Peut être qu’il faut que tu penses plus à la boite à bijoux pour qu’elle se remplisse toute seule …
Bon we
Camille-Strawberry
10 décembre, 2016 à 14:14
Coucou Sylvie,
J’te jure, tes histoires de bijoux me font trop rire.
N’empêche, on dirait que tu l’acceptes de mieux en mieux, c’est bien pour toi.
Il faut oser.
Bises