Bonjour à tous,
« Qu’est-ce que le médecin a dit ? », me demande Elédahiel.
Elle a dit, il y a un virus, si ça ne passe vraiment pas il va falloir faire une prise de sang.
« Et maintenant ça va mieux ? »
Oui, ça va. Mais je pense que je vas bien dormir.
« Tu dors toujours bien. Le weekend s’annonce donc tranquille ? »
Plus que prévu oui.
« Beaucoup autour de toi tombent également malades. »
J’ai vu, on m’accuse déjà de contaminer les autres.
« Le médecin a décidé de te donner un traitement plus fort. »
Oui, on verra bien. Je ne me fatiguerai pas, si lundi je ne me sens pas mieux, je consulte quelqu’un d’autre. Je n’arrivais plus à travailler et j’étais trop fébrile pour aller seule chez le médecin. C’est ma mère qui a dû m’emmener.
Mon chef voulait appeler les pompiers !
Et pourquoi j’ai la nausée maintenant ? Je croyais que c’était une grippe ! Ce n’est pas ce qu’elle avait dit ?
« Tu te souviens de ce que nous t’avions dit mercredi soir ? Est-ce que tu t’en souviens ? »
Vous aviez dit si au réveil tu ne te sens pas bien, va chez le médecin. Mais j’ai cru que je gérais ! C’est aujourd’hui que les choses ont vraiment dégénéré.
« Et tu te souviens de ce que nous t’avons répété jeudi soir ? »
Je me souviens, va chez le médecin. Eh bien voilà, j’y ai été ! Je voyais que ça ne s’arrangeait pas mais franchement je pensais que j’atteindrais le weekend. D’accord, j’ai eu tort.
« Ce n’est pas ce qui importe, il ne s’agit pas d’avoir tort ou raison. Tu te souviendras d’écouter les avertissements, d’accord ? »
D’accord. Le médecin a dit c’est peut-être une gastro sur la grippe. Je ne veux pas une gastro.
Je ne veux pas une gastro.
« Tu as été affaiblie par un premier virus. Suivi d’une angine, puis d’une réinfection. Alors tu peines à te remettre. »
Je ne veux pas d’une gastro.
« Tu ne veux pas. »
Non.
« Tu vas passer un weekend tranquille et te reposer ? »
Oui, c’est promis. Je ne vais pas reprendre la marche et aller me baigner. C’est ce qu’on m’avait dit de faire.
« Si tu vas prendre l’air, de manière détendue, ce sera plus bénéfique que d’aller marcher. Et puis tu te sens fébrile, ce n’est pas une bonne idée d’aller marcher seule dans tes sous-bois. »
Je vais aller à la plage. J’aime bien la plage.
« Tu as besoin d’être au calme. »
Je l’ai compris aujourd’hui. Ce virus me donne envie de dormir, c’est comme ça que j’ai compris. En fait j’étais épuisée à un autre niveau mais je ne m’en rendais pas compte.
Plus j’essaye de faire malgré la grippe, plus je vois des symptômes apparaitre ou revenir. J’ai besoin de calme.
C’est pour cette raison que j’avais envie de partir quelques jours. Je me demandais d’où c’était venu.
En fait il y a une situation qui ne me convient plus, d’où le besoin de calme. Et pourquoi j’ai reçu comme message, achète un bijou en argent ?
« A cause de la bague que tu n’as pas prise la dernière fois. »
La labradorite ?
« Cette bague t’allait bien. »
Elle est trop chère.
« C’est surtout qu’elle ne ressemble pas à ce que tu portes d’habitude. Mais elle te va bien. Tu pourrais retourner la voir. Ou acheter autre chose, qui te fasse simplement plaisir. »
Je vais voir…
« Tu sais, ce qui importe c’est que tout vous ressemble. Et pour l’instant, tout te ressemble. Alors dis-toi que tu peux te faire confiance.
Et souris à la vie. Comme la vie te sourit.
Il y a toujours une porte de sortie accessible. »
Merci Elédahiel.
Bonne journée à tous
passeuse
20 août, 2018 à 16:11
Bonjour Sylvie
« tout passe avec le temps »
J’aime bien « tout te ressemble »
C’est vrai,quand on vit dans un environnement qui nous ressemble,c’est plus facile.
Et c’est aussi vrai, avec les vêtements, bijoux, accessoires, chaussures…..
Et quand ce n’est pas le cas, on à besoin d’une soupape qui permettent le calme!
En tout cas, nous nous fonctionnons comme ça.
Sourire!