Bonjour à tous,
Pourquoi Toy story aujourd’hui, je ne saurais vous dire. J’avais envie de mettre cette phrase en titre alors je l’ai fait. Sans trop savoir de quoi j’allais bien pouvoir parler. En même temps en réalité dans 90% des cas je clique sur « écrire » sans savoir ce que je vais bien pouvoir raconter.
Je ne prévois pas de sujet, je n’ai pas de thème tout prêt et à l’inverse de nombres d’autres blogueurs bien plus consciencieux, je ne m’appuie pas très souvent sur vos commentaires pour dégager un sujet susceptible de générer un bon référencement.
Le plus souvent en fait, je prends ce qui vient ! La majorité des mes articles sont spontanés, je ne prépare rien.
Ceux qui ne le sont pas sont ceux que j’écris quand j’ai la tête chargée. Là, je sais toujours ce que j’ai envie de dire lol. Je n’ai jamais pu abandonner l’aspect journal intime et je pense que de toute manière cette façon de faire me convient.
Tout comme me convient le fait de choisir le titre qui me parle au moment où j’en cherche un. Et donc vers l’infini et au-delà.
Vous vous attendiez peut-être à ce que l’article ait un rapport avec ce titre ?
C’est vrai que ce serait sympa mais comme je suis une blogueuse de longue date je sais déjà que pour que Google me référence bien il me suffit de reproduire le titre dans l’article. Les petits robots ne cherchent pas à savoir si ce que j’écris a un sens. C’est cool non ?
Mais peut-être que vous, vous appréciez quand les choses ont un sens ?
C’est vrai que c’est sympa aussi, le plus souvent c’est ce que j’essaye de faire d’ailleurs, écrire des choses qui ont un sens. Au lieu d’écrire pour que Google mette mes articles en première page quand sont tapés des mots-clés.
Pour être franche je n’ai jamais fait cette enquête-là. Et au lieu de mettre des noms parlants à mes photos, pour qu’elles soient bien référencées et qu’il y ait plus de lecteurs, je mets juste des noms rapides et qui n’ont rien à voir avec ce qu’elles représentent pour pouvoir les enregistrer sur Casimages.
Je sais, je sais…
A ma décharge, comme je ne suis pas une blogueuse professionnelle, j’ai le droit de ne pas trop me soucier du référencement.
De temps en temps mes guides me demandent combien il y a eu de visites sur le blog. Ils me posent la question quand ils veulent me faire remarquer que ce qui est important pour beaucoup n’est pas ce qui est le plus important pour moi.
Vous allez rire, je regarde bien la page des statistiques, mais en diagonal. Je sais approximativement combien il y a de visites. Juste approximativement.
Et quand je mets un commentaire sur une autre blog, je ne laisse jamais le lien vers le mien. Parce que je ne viens pas en tant que blogueuse, je lis parce que le blog d’autrui m’intéresse.
Sur les blogs de mode il est courant de voir que la totalité des personnes qui ont laissé des commentaires sur un article sont des blogueurs. La plupart des commentaires sont creux, souvent sans lien avec le sujet développé mais par contre il y a toujours le fameux lien vers un autre blog.
Je suis contente de voir qu’ici les commentaires viennent de personnes qui ont envie d’échanger et non pas qui viennent juste pour faire leur pub.
Et j’ai remarqué que je n’arrive plus à suivre les blogs où le contenu se limite à des choses superficielles. Pour cette même raison je me suis inscrite sur Instagram et je ne me suis abonnée à aucun compte.
Que m’apporte le fait de savoir que X a mangé une soupe verte ou qu’Y a pu perdre du poids grâce à tel exercice que de toute manière je ne vais pas refaire ?
J’ai besoin de plus de profondeur et c’est pourquoi j’ai du mal avec Instagram. Sauf quand il y a un blog ou un site derrière. Avec du vrai contenu.
Si je me demande de quelle manière je voudrais voir ce blog évoluer, je m’aperçois que je ne souhaite pas lui apporter grand-chose de plus. Un nouvel habillage peut-être mais avec mon hébergeur c’est compliqué.
J’ai déjà testé plusieurs modèles et l’idéal serait carrément que je migre ailleurs. Le ferai-je ? Pas dans un avenir proche. Je ne suis pas encore gênée au point de vouloir partir. Et j’aime la façon dont je travaille, la simplicité de cet outil qu’est le blog.
Si bien que seul le contenu pourrait éventuellement évoluer mais j’ai compris que cela se fait en fonction de ce que je vis. J’écris de manière intuitive alors ce que je vis, perçois, comprends ou non m’affecte et ressort dans ce que j’écris.
En outre l’écriture me permet aussi de canaliser mon immense sensibilité et cela me fait beaucoup de bien. Je ne souhaite pas du tout empêcher ce phénomène-là avec un contrôle trop accru.
Et puis cette liberté de dire-écrire ce que je veux quand je veux est ce qui me plait le plus et de toute manière c’est ce qui va définitivement rester.
En ce moment je me pose quelques questions, je cherche le moyen le plus simple pour moi d’aller dans la direction intéressante et pour cela, il faut que je vois la direction intéressante.
Alors je fais un peu le tour de ce qui me plait et de ce qui me plait moins.
Ce blog fait parti de ce qui me plait. Tout ça pour ça lol.
Ce qui est intéressant pour moi au-delà de ça ce sont les raisons qui font que je suis contente d’écrire. Il est possible d’échanger de tant de façons.
Pourquoi le faire par l’écrit ? Pourquoi le faire publiquement ?
Pourquoi est-ce important pour moi d’inspirer les gens ?
Je pense que la réponse est pour donner envie à d’autres d’ouvrir plus de portes que de fenêtres. Ce que ce partage m’a appris à faire pour moi-même.
Bonne journée à tous
Emilie
8 février, 2017 à 14:33
Merci pour ta réponse et ton message que j’ai occulté en premier lieu (pourtant je suis sensée savoir lire). Je dois avoir de grandes facultés pour occulter !
Emilie
8 février, 2017 à 12:25
Bonjour Sylvie,
Il y a des contentieux sur le plan spirituel – une histoire de serpent qui se mord la queue (c’est l’expression qui me vient) – tourne en rond ou s’inocule son venin. Creuser et remuer sans antidote au venin, cela ne m’inspire pas trop – creuser et remuer pour trouver l’antidote, c’est déjà plus accessible à condition que le venin ne soit pas foudroyant (sinon à quoi bon). Peut être que je devrais écrire à l’institut Pasteur (blague) …
crystallia
7 février, 2017 à 22:08
Bonjour Emilie,
Un rêve spirituel qui a des résonnances sur notre plan, cela signifie que tu es prête à aller de l’avant dans ta vie personnelle seulement tu as compris que cela t’amènerait à creuser et remuer sur le plan spirituel et cela te fait un peu peur.
On te dit de laisser venir.
Bise
Emilie
7 février, 2017 à 0:13
Bonjour Sylvie,
Je me suis assise sur un banc pour feuilleter un livre et j’ai pensé aux chapitres qui n’étaient plus utiles de se rappeler et des feuilles se sont envolées comme des oiseaux dans le ciel.
Cela ne m’empêche pas de continuer à réfléchir au rêve bizarre que j’ai fait … Dans ce rêve je voyais un petit animal courir dans l’herbe près de ma clôture et je l’attrapais, puis j’en attrapais un deuxième et un troisième. J’allais chez ma voisine qui travaillait dans une cabane de jardin, frappais à la porte en bois et lui donnais les 3 petits animaux qui lui appartenaient. Elle les serrait sur son coeur (très contente de les avoir retrouver). Ensuite elle se plaignait que son jardinier, un chinois, avait oublié d’enlever un sac de feuilles mortes dans son jardin et elle voulait lui passer un savon (je voyais le visage du chinois au loin en gros plan pendant qu’elle me parlait). Je n’ai pas vraiment compris pourquoi j’allais chez cette voisine car nous ne sommes pas proches – par contre, elle s’appelle Sylvie. Ensuite je suis rentrée chez moi et j’ai vu la lumière par la fenêtre ouverte.
Aujourd’hui, en triant mon courrier, j’ai trouvé une revue médicale adressée à ma voisine Sylvie, que le facteur a déposé par erreur dans ma boite au lettre. C’est un magazine sur la santé au travail publié par l’Inrs !
J’ai déjà rêvé que j’allais me coucher un matin dans la peau d’un homme d’origine asiatique et que je redevenais moi même en enlevant ses vêtements, alors cela m’interpelle … Je sais bien que ce qui est « chinois » dans mes rêves, correspond à ce que je ne comprends pas même si j’avais senti l’odeur de transpiration de l’homme quand j’ai oté ses vêtements et c’était bien réel.
Bon, les feuilles mortes du livre se sont envolées- elles étaient toutes blanches et sont montées haut dans le ciel à tire d’ailes.
crystallia
2 février, 2017 à 10:46
Comme tu dis, on n’est pas tenu de tout conserver dans nos mémoires.
Bise