Bonjour à tous,
« Aujourd’hui que le temps a passé, acceptes-tu mieux le fait que ton oncle soit retourné vivre en Normandie, avec sa nouvelle compagne ? », me demande Elédahiel.
Ca me faisait drôle au début, mais j’ai toujours pensé qu’il était normal qu’il refasse sa vie. C’est sa fille qui a encore du mal à accepter la nouvelle compagne.
Pour ma part, j’ai choisi de ne pas me poser certaines questions. Les réponses paraissent tellement évidentes. Et énervantes.
Je ne veux pas savoir quand il a entamé une relation sentimentale avec cette femme. Je sais que la maladie peut beaucoup affecter un couple.
J’espère qu’il a fait le bon choix. Bien que je doute, pour diverses raisons. Seulement ce n’est pas un enfant, si ça marche tant mieux pour lui, si ce n’est pas le cas tant pis.
Mais quand même, il a donné l’impression de balayer plus de trente ans d’un simple revers de la main. Heureusement que peu avant son départ, il a tenu à revoir certains d’entre nous.
Je n’aurais pas aimé qu’il tourne simplement le dos.
« Irais-tu le voir si tu te rendais en Normandie ? »
Lui oui, elle non. Lol, la vilaine réponse…
Changeons de sujet.
« Tu ne voudrais pas rencontrer sa nouvelle compagne ? »
J’aurais l’impression d’enterrer ma tante une seconde fois, je m’en rends compte maintenant…
« Avec ta tête tu sais qu’il a le droit de refaire sa vie. Avec ton cœur tu comprends qu’il puisse en avoir envie.
Alors comprends aussi qu’il est normal d’avoir peur du changement. Toutefois, la meilleure manière de l’appréhender est d’oser aller vers lui.
Du côté de sa famille, il est enfant unique. Il a dit une fois être heureux d’avoir eu des neveux et des nièces par alliance. Il serait content, si tu passais, que tu choisisses d’aller le voir.
Est-ce que tu comprends ? »
Je comprends. Il avait dit qu’il resterait ici. Nous pensions qu’il rencontrerait quelqu’un ici. Pas qu’il était en contact avec une ancienne amie là-bas.
Une ancienne collègue de ma tante en plus. Quand ont-il repris contact, comment, autant de questions que plusieurs ont posé à voix haute.
Il affirme que l’histoire a commencé après, on ne peut rien vérifier. Même ma cousine doutait.
Moi je savais que ce n’était pas le mariage parfait mais ensuite…
Enfin, j’espère qu’il est heureux.
« Pourquoi doutes-tu ? »
Il aime les gens qu’il peut prendre sous son aile. Cette femme a vécu seule un moment et on m’a dit qu’elle trainerait quelques casseroles. Simple jeu de déduction et peut-être un peu d’intuition, c’est comme un calcul qui ne tombe pas juste.
Ils peuvent être ensemble, je ne vois pas le grand amour. En même temps si j’ai bien compris, son grand amour c’était sa première épouse.
« Tu n’as pas connu cette femme. »
Elle est décédée, j’étais encore enfant, non je ne l’ai pas rencontrée.
« Beaucoup de personnes renoncent au grand amour… »
…devant un à peu près correct. Je le sais depuis longtemps, rassure-toi. Je le comprends, finalement. Je n’approuve toujours pas mais ce doit être mon côté très entier.
« Tu te souviens de ce vide dont nous t’avions parlé ? »
Franchement ça ne fait pas envie ! Et des lecteurs m’ont effectivement confirmé que ce vide existe ! Pourquoi est-ce qu’on parle encore de cela ? Je crois que tout le monde a compris de quoi il s’agit.
« Il est une des motivations principales du choix de l’à peu près correct. »
Plongée dans le gris. C’est noir que j’aime dans ce domaine-là.
« Ma belle enfant, le noir que tu vises n’est pas encore à ta portée, toi non plus tu ne sais pas voir dans les défauts de l’autre les qualités qui peuvent te manquer.
Et ce type de choix, c’est du blanc. Le gris n’accepte pas l’union de raison. »
Du blanc ? Celui qu’il y a autour de moi, dans chacune de mes énergies me dit et me répète, seul le cœur vaut la peine. Une union de raison est au-dessus de mes forces.
« C’est vrai. Mais chaque âme sa vérité. Tu veux être aimée sur Terre comme tu te sens aimée ailleurs. Cette vérité que tu ressens et qui est la tienne ne va jamais quitter ton cœur.
Ce n’est pas le vide qui t’envahit quand tu es seule et attristée, c’est l’amour de la Source ou de l’un d’entre nous.
Le blanc que tu perçois se rapproche de celui qui entoure les très jeunes enfants ou les personnes qui comme toi peinent à percevoir le gris.
Mais il y a plusieurs nuances de blanc. Ta tante aussi savait qu’elle n’avait pas trouvé le grand amour. Elle est pourtant restée mariée jusqu’au bout.
Chaque âme sa vérité. »
Je vois. Tu me parles de cela parce que l’autre jour j’expliquais à ma mère avoir du mal à comprendre les mariages de raison ?
« Est-ce que tu comprends mieux ? »
Je comprends avec ma tête. Je ne me vois toujours pas faire un tel choix.
« Tu n’en as pas besoin. C’est surtout cela la vérité. D’autres sont revenus du choix du cœur, pour différentes raisons. Que tu peux toutes comprendre.
Comme un calcul qui ne tombe pas juste, disais-tu. Ce calcul-là te parle. »
Il faut une compatibilité spirituelle pour que le calcul tombe juste. En fait il faut trois éléments. Le plus souvent, deux sont présents et cela peut suffire.
« Le physique et l’intellect. »
Oui, mais sans le mélange d’énergies, il n’y a rien. C’est après le mélange d’énergies, au moment de la recherche de l’alignement que tout le monde peut savoir s’il y a compatibilité spirituelle.
Avec le charmant jeune homme je savais que ce n’était pas le cas. Mais je voyais que j’avais deux sur trois et je me disais, il reste quand même une chance.
Seulement mes rêves me disaient autre chose lol…
Le mélange d’énergies quand il y a deux sur trois peut donner envie de tenter quand même. Et puis on se dit, on verra bien !
« Et pour ton oncle qu’est-ce que tu vois ? »
Je vois un alignement au forceps !
« Vois-tu souvent des alignements parfaits ? »
Je ne regarde pas tout le monde non plus. En fait à moins d’avoir une raison de le faire, je ne regarde pas.
« Et quand tu regardes ? »
Non.
« Le dis-tu à ceux qui te le demandent ? »
Je souris et je réponds, tant mieux si vous êtes bien ensemble. Tu sais, beaucoup de personnes prennent deux sur trois. C’est ça la vérité.
Le seul cas de figure dangereux que je perçois c’est compatibilité intellectuelle et spirituelle mais pas physique. Parce que les gens tombent amoureux parfois sans comprendre la profondeur ni la réalité des sentiments.
Il manque la dimension physique pour pouvoir apprécier la relation et ils ne peuvent pas tomber amoureux de quelqu’un d’autre.
Et ils tournent en rond, en rond, en rond…
Encore un cas de mauvais calcul.
« Noir et blanc, ton analyse est juste mais, elle ne tient compte d’aucune nuance. Il y a des choses qui pour toi sont simplement évidentes.
Pour beaucoup de tes lecteurs, les mauvais calculs sont des variables. »
Je suis une nullité en maths. Par contre, je sais lire les énergies. Je les vois tes variables. Je vois aussi que le préfère les calculs élémentaires.
« Toujours noir et blanc. Ajoute une donnée à ton équation, ajoute le vide à deux éléments sur trois et cherche l’inconnue. Qu’est-ce que tu trouves ? »
Je trouve l’espoir. Et une certaine forme de foi. Je vois. Les variables paraissent moins aléatoires sous cet angle-là…
« Elles ressemblent à des résultats justes. »
Elles ne le sont pas.
« Certes, mais pour aller d’une teinte franche à une autre, il est parfois nécessaire d’explorer chaque nuance. »
Cela je le comprends. C’est pour cette raison que se remettre d’une blessure via sa vie sentimentale est le chemin long, n’est-ce pas ?
Parce qu’il faut d’abord aligner les variables…
Ce vide n’aide pas. Et il faut composer avec…
Bon. Je comprends le choix de la raison, ce n’est toujours pas ce que je veux pour moi.
« Ce qui est pour toi est pour toi, souviens-t’en. »
Merci Elédahiel.
Bonne journée à tous
Cel
3 mars, 2017 à 16:14
Coucou,
Merci Sylvie pour ton éclairage.
Je vais me laisser le temps, histoire que ça chemine, lol.
Bise
crystallia
2 mars, 2017 à 23:18
Coucou,
La réalité c’est ce qui doit nourrir la flamme qui apaise en nous.
Merci à vous.
Bise
Fleur
2 mars, 2017 à 20:30
Un grand merci Sylvie pour tes réponses.
C’est toujours d’une jolie lumière que tu éclaires les questionnements !
Bises
Liliane
2 mars, 2017 à 13:32
Bonjour Sylvie,
Merci pour ta réponse, tu viens me conforter dans ce à quoi je pensais déjà. Ce qui m’importe aujourd’hui c’est être heureuse,épanouie et aimée. Cette drôle de situation a réussi à foutre le coup au moral au point où je commençais à perdre de la motivation dans mon travail en demandant si ça valait vraiment la peine de continuer, que peut être il a raison ma place est auprès de lui que je devais redescendre sur terre et vivre la réalité comme il dit. Je ne sais pas dans quel ordre à présent je vais faire les choses mais je vais juste m’accrocher à tout ce qui me fait du bien sans plus de jugement.
Bises
crystallia
2 mars, 2017 à 2:12
Vert, rouge et noir, une certaine maturité, tu te sens prête à réaliser des objectifs personnels que tu sens à ta portée.
Il recule encore, ayant peur de ce qu’il ne connaît pas et ne peut maîtriser.
2 options, je n’en évoquerai qu’une avance de ton côté et garde foi. Il fera ce qu’il faut en fonction de sa capacité à dépasser sa peur.
Ne reste pas à l’attendre, tu serais de plus en plus frustrée.
Carène, c’est vrai qu’il suffit de trouver le bon navire.
Bise
Carène
1 mars, 2017 à 23:06
Coucou !
Cet article m’a ramenée vers la lecture énergétique que tu m’avais faite début janvier :
« Sur un bateau je te vois, un petit bateau qui se contente de faire le tour d’une ile.
Je ne crois pas que ce soit le moment pour une relation quelconque, pas sérieuse en tout cas.
Tu ne sembles pas vouloir te fixée.
Je pense que tu vas tourner encore quelques temps. Il y a bien moyen d’accoster mais tu ne te plaisais plus sur l’ile et tu ne sais pas encore comment te rendre plus loin.
Tu n’as même pas de rame, tu te laisses porter par le courant.
Le plus vraisemblable est que tu devras retourner sur l’ile et chercher un moyen concret de partir définitivement.
Je pense que tu as encore des choses à régler, lesquelles s’opposent encore à une nouvelle relation ouverte et épanouissante. »
Faire le tour de l’île revient un peu à tourner en rond au final… :/
J’ai mis à nouveau le pied sur l’île depuis mais j’admets que si certaines choses de cette île me manquent un peu lorsque je suis sur mon bateau, elles ne contribuent pas à effacer la sensation que je ne suis à ma place sur cette île. En revanche, je comprends seulement aujourd’hui ce que signifie « chercher un moyen concret de partir définitivement ». Je pense l’avoir trouvé, j’attends confirmation.
Cela me renvoie vraiment à « Vaiana » qui a réussi à quitter son île lors de la 2ème tentative après avoir découvert la grotte où étaient regroupés les vestiges de ses ancêtres… J’en prends bonne note !!
Bises
Liliane
1 mars, 2017 à 22:40
En ce moment tu vois, je tourne autour du vert, du rouge et du noir.
Bises
crystallia
1 mars, 2017 à 22:13
Bonsoir,
Fleur, on dit que le noir et le blanc sont des valeurs et non pas des couleurs. C’est ce que disait les profs de dessin.
De mon point de vue, tout est couleur. Et j’aime bien celles dont tu parles. Elles évoquent ceci dit des aspirations internes et spirituelles non assouvies. Et merci à Gabriel pour son aide lol.
Chez toi le « problème » est surtout que tes aspirations profondes ne sont pas en phase avec celles de la personne que tu aimes.
Tu es partagée entre le désir de te découvrir et te réaliser et l’envie de maintenir la paix et une certaine forme d’harmonie.
Un tel dilemme peut se résoudre de deux manières, je n’en évoquerai qu’une, la patience et la foi en soi.
Fais les petites chose que tu aimes, mets en place les choses moyennes qui te font envie et garde en tête les grandes choses qui te motivent.
En mettant un pied devant l’autre, tu parviendras à te révéler et t’imposer sans crier.
Partant de là, je te laisse déduire l’autre méthode qui n’est pas du tout celle que je te conseillerais.
Camille, il y a une raison à l’incompatibilité physique. Surtout avec une âme liée.
Heureusement, cela ne gêne pas la rencontre avec une âme sœur, avec laquelle il sera possible de régler des nœuds en douceur.
Le plus difficile ici en réalité c’est de comprendre que renoncer à une relation n’est pas renoncer à l’amour tout court.
Même s’il faut admettre que c’est renoncer à une certaine idée de la perfection telle que nous pourrions la vivre.
Parce que ce qui compte, c’est que chaque histoire sentimentale vécue après celle-ci nous rapprochera de la guérison que nous ne pouvons pas atteindre directement auprès de notre âme liée.
Et chaque histoire nous offre des moyens concrets de se rappeler que cet amour parfait existe et est à notre portée. Il n’est pas une illusion et ce que nous vivons en attendant nous convient parfaitement.
C’est une certaine forme de paix, bien réelle, qui ici doit venir remplacer ce que tu ressens actuellement, avec le temps et l’acceptation que cette histoire, ces retrouvailles interrompues, méritaient d’être vécues.
Liliane, quelles sont les couleurs qui te plaisent le plus en ce moment ?
Bise
Liliane
1 mars, 2017 à 20:20
Coucou,
je viens toute honteuse
j’ai l’impression d’avoir reçu une claque en lisant cet article
et ça fait mal, mal peut être à mon égo mais mal quand même. J’ai peut être préféré ne rien voir, je me suis sans doute convaincue que je pourrais faire avec me contenter d’un deux sur trois parce que franchement c’est un deux sur trois que je vis, peut être que ce je dis aujourd’hui est due à ma situation actuelle. Tout de même je suis frustrée, frustrée que les choses se passent ainsi, tu connais ma situation Sylvie, et il ne s’agit pas seulement de distance physique à cause de la distance géographique mais ces petites choses là qui font la magie d’un couple. Même si les choses vont s’arranger et que le trois sur trois arrivera, je veux pouvoir en profiter tant que je possède encore la vigueur de la jeunesse, je veux pouvoir vivre dans le présent pas dans le futur, et pour le moment je ronge mon frein. J’ai pensé à la séparation, mais je me dis que c’est excessif, je suis souvent excessive.Je suis preneuse pour toute pommade que tu pourras me passer.
Bises