Les jours moins sympas

Bonjour à tous,

L’une de mes grosses difficultés réside dans la gestion du stress généré par les jours où les petites tuiles s’amoncellent juste à mes pieds. Un petit rien + un petit rien + un petit rien + un petit rien, ça fait vite un gros Bouhhhhh !!!!!!

C’est là que l’hypersensibilité s’avère un défi. Dans ces moments-là, j’ai besoin de me souvenir que je sais être efficace. Cela booste ma confiance et me permet de maintenir la tête hors de l’eau.

Dans ces moments-là, la règle des deux minutes est un excellent moyen de me souvenir que je sais comment ne pas sombrer.

Qu’est-ce que la règle salvatrice des deux minutes ? Eh bien c’est simple, elle consiste à mettre en œuvre tout ce qui peut être réalisé en deux minutes ou moins. Et lorsqu’on s’y met en conscience, on réalise qu’on peut en fait abattre beaucoup de choses en deux minutes. 

Ainsi au travail, je range tous les documents dont je n’ai plus besoin dès que j’en ai fini avec. Cela ne prend jamais plus de deux minutes. Alors que la décourageante pile de classement à la fin de la semaine sur le bureau (ou du mois !) m’obligerait à cesser mes activités pour pouvoir m’y consacrer.

A la maison, quand la flemme me prend à la fin de la longue journée et que je me dis que j’aurais dû acheter un paquet de biscuits pour le petit déjeuner du lendemain, je prends ces mêmes deux minutes pour me demander s’il est plus intéressant d’aller au magasin bio ou au supermarché que de me mettre à cuisiner.

Et le résultat est toujours que je connais des recettes faciles et rapides, il est préférable de m’y mettre.

Cette règle est un moyen pour moi de me sentir efficace rapidement.

Ce n’est pas le seul. J’aime aussi prendre le temps de me consacrer à une tâche et aller au bout. Au lieu de procrastiner, ce que je fais encore trop souvent.

En fait ça m’aide toujours de me sentir efficace et surtout les jours moins sympas où j’aurais des raisons très objectives de douter de moi. C’est de loin la meilleure manière pour moi de gérer mon hypersensibilité.

Je supporte mal la pression exercée par autrui et je n’accepte toujours pas le système hiérarchique qui existe en entreprise. Je supporte mal également les tensions qui peuvent exister entre certaines personnes et la rigidité de certains cadres externes auxquels il n’est pas possible de déroger.

Avec le temps et un gros travail sur moi, je vis mieux tout cela. Mais je comprends aussi que le fait d’être heurtée par les mêmes choses encore et encore est révélateur de la direction à prendre pour initier les changements nécessaires.

Ce qui va prendre plus que deux minutes. Heureusement qu’il n’y a pas de date limite.

Bonne journée à tous