Bonjour à tous,
« Alors le trouple ne t’inspire pas ma douce Sylvie ? », me demande Lauviah.
Non ! Cela ne me parle pas du tout.
« Pourtant tu connais cette configuration. »
Oui, je la connais. Pas directement mais je la connais. Il me semble que les gens qui la vivent n’en parlent pas beaucoup…
« Parce qu’ils ont peur d’être jugés. »
Oui. Le modèle admis c’est le couple. Mais même le couple peut se décliner lol…
« Il est rare que tous les partenaires demeurent satisfaits de manière égale sur une longe période dans le cadre du trouple. Il faut pour cela une élévation intellectuelle à hauteur de l’amour sincère que vous pouvez ressentir d’abord pour vous-mêmes.
Tu ne trouves pas la bonne chanson ? »
Je vais essayer celle-ci…
« Essaye Hallelujah de Jeff Buckley. »
Ok, pourquoi pas.
« Le cœur et l’esprit doivent se rejoindre pour que l’harmonie puisse demeurer. Car il y a trois ego à gérer. Et l’ego veut se sentir le plus aimé. Toujours. C’est ce qui fonde le sentiment d’appartenance classique que vous ressentez bien souvent quand vous êtes amoureux.
Vous voulez être celui que l’autre aime le plus. Autant cette illusion est accessible à deux, autant à trois c’est plus compliqué. »
Cette illusion ?
« Si tu te sais aimée, tu comprends que tu n’as pas de raison d’attacher l’autre. C’est pourquoi il est indispensable de s’aimer d’abord.
C’est ce genre de choses qu’il faut savoir garder en tête dans le cadre du trouple. Notamment parce que comme il s’agit d’un modèle décrié, vous pouvez facilement prendre peur et choisir de renoncer à ce modèle pour satisfaire ce besoin de continuer à vous sentir aimé. Puisque vous confondez aisément approbation et amour.
Il y a des personnes qui pensent différemment de la majorité des gens. Les personnes qui peuvent se retrouver dans ce modèle en font partie.
Ceux qui ne rêvent que du modèle de réussite sociale classique ne peuvent pas le comprendre et encore moins l’approuver.
Ce que toi, tu dois réaliser, c’est qu’il n’y a pas qu’une seule façon d’être heureux sentimentalement. Figure-toi qu’il est possible aussi de faire partie d’un trouple non-officiel sans être malheureux.
L’un est marié à une personne qui sait qu’il y a un numéro 3 et chacun accepte la situation car chacun y trouve son compte. »
Ca c’est définitivement ce qui me choque le plus et que je comprends le moins !
« Parce qu’objectivement ce n’est pas un modèle qui permet de vivre dans la lumière. C’est cela qui te gêne. C’est un modèle gris, mais d’un gris qui n’est pas vicié.
Je te parle du cas de figure où tout le monde sait et accepte sans contrainte. »
Oui, inutile de s’attarder sur le très connu autre cas figure. Lequel peut aussi se décliner, je le comprends.
« Néanmoins les personnes comme toi qui aspirent à beaucoup de liberté mènent rarement des vies sentimentales épanouissantes tant qu’elles n’acceptent pas ce besoin de liberté justement.
Alors, sache qu’il ne ressort pas toujours au niveau des amours mais il doit ressortir quelque part et être vécu d’une manière ou d’une autre. Cela t’aidera à comprendre pourquoi tu es seule. Mais pas torturée ou frustrée.
Le trouple peut être une façon d’assouvir ce besoin de liberté. Un temps.
Certaines personnes ont besoin de réaliser leurs idéaux et cherchent tous moyens pour cela. »
Merci Lauviah.
Bonne journée à tous
crystallia
19 mars, 2017 à 14:09
Salut Camille,
Comme c’est parti, ça va être une journée pyjama pour moi aussi lol !
Bise
Camille-Strawberry
19 mars, 2017 à 14:07
Salut tout le monde,
Moi aussi j’en ai marre de creuser. Tiens j’ai décidé de rien foutre aujourd’hui. Rien du tout. D’ailleurs, j’ai décidé que c’était une journée pyjama.
Bises !
crystallia
19 mars, 2017 à 13:10
J’adore l’idée du voyage ou du petit weekend.
D’ailleurs, j’ai posé des congés pour la semaine à venir. Marre de creuser.
Bise
Emilie
19 mars, 2017 à 12:35
Bonjour Sylvie,
Qu’est ce que c’est une « bonne case »? juste une case reconnue et aux limites admises. Chacun creuse son trou pour trouver sa place au soleil, alors autant ne pas faire semblant de rentrer dans une case trop étroite, quand nos aspirations vont au delà des limites connues. Les « dangereux individus » qui creusent des trous en dehors des rails au grand jour, ouvrent de nouvelles voies.
Il vaut mieux rester honnête avec soi même pour être en paix, plutôt que de marcher sur les pieds de quelqu’un en pensant pouvoir se faire une petite place.
J’aime bien l’idée du voyage ou du petit we pour apprécier de nouveaux horizons quand on est fatigué de creuser.
crystallia
19 mars, 2017 à 11:16
Bonjour Emilie,
Nos messages se sont croisés.
Moi je n’ai ni compagnon ni enfant et donc forcément je suis une menteuse qui cache des choses.
Les cases peuvent être ennuyeuses c’est vrai.
Le besoin de liberté demeure quand même plus fort chez moi que celui de remplacer les trous par des croix dans les bonnes cases.
Il est dommage qu’il y ait tant de normes tacites.
Je sais juste que malgré ce qui dérange les autres, on doit rester soi-même.
Bise
Emilie
19 mars, 2017 à 10:55
Bonjour Sylvie,
Le besoin de liberté, quel beau titre ! Quand il est présent et impose ses exigences, cela peut être difficile de parvenir à trouver sa place dans une société qui ne connaît que les sentiers battus. Sortir des sentiers battus d’une manière ou d’une autre revient à assumer sa différence et les regards désapprobateurs qui pointent du doigt l’anticonformisme.
Ma mère m’avait expliqué à la disparition de mon père, qu’elle aurait voulu divorcer car elle souffrait de ses infidélités. Cependant, le divorce était considéré comme une indignité qui frappait le couple et leurs enfants, à l’époque où elle a pris conscience qu’elle ne serait jamais l’unique.
De nos jours, le divorce est rentré dans les moeurs et le sentier battu s’est élargi pour répondre aux demandes de ceux qui souhaitent reprendre leur liberté. Il faut énormément de courage pour sortir des sentiers battus, qui parfois nous enchaînent à des choix contraires à nos aspirations, que ce soit en amour ou dans la vie en général.
Cela peut inspirer des craintes.
Mon besoin de liberté s’est traduit par un rêve où je circulais à moto (moi qui n’arrête pas de dire que c’est le moyen de transport le plus dangereux) en passant devant un palais de justice gardé par des policiers. J’avais peur d’être arrêtée sur ma moto et roulais tout doucement en mettant les pieds à terre alors que les gardes ne prêtaient pas attention à moi. Ils m’ont laissée passer et j’étais soulagée …
J’ai extrêmement mal vécu mon rapport à la justice qui m’a désignée représentante légale de mes propres enfants dans le cadre de la tutelle, qui m’accordait l’administration légale sous contrôle judiciaire, suite au décès de leur père. Devoir rendre des comptes au juge des tutelles tous les ans m’était vraiment pénible comme si j’étais à priori considérée comme un individu dangereux … Je l’ai vécu comme une atteinte à ma liberté et aujourd’hui que mes enfants sont majeurs, je suis redevenue « normale » (je ne porte plus l’étiquette de mère « sous contrôle judiciaire »).
Parfois il n’y a pas de cases à cocher pour décrire une situation – il y a une sorte de vide qui creuse un trou et la société estime que les trous sont dangereux quelque soit leur forme.
alexandre
19 mars, 2017 à 1:02
trop d accord avec lauviah desole encore pour l erreur c est du au dictionnaire electronique bises
alexandre
19 mars, 2017 à 0:57
D ou l’utilité de l amant désolé pour l erreur
alexandre
19 mars, 2017 à 0:46
Bonsoir Sylvie,
Dans les années 70,on appelait ça un ménage à trois(le mari ,la femme et l amant ou l amante).C’est un thème archives connu du cinéma.Je ne suis pas trop d accord avec l’avocat , ce type de relation grise peut mener au noir absolu.En effet, pour certains couples, la façade est plus importante que la réalité et seul l’argent compte d nous l’utilité de l l’amant quand l l’homme est fatigué de sa femme mais reste avec elle pour des raisons financières.Le plus amusant, ce serait d imaginer le mari téléphonant à l’amant pour avoir une soirée de libre pour batifoler ailleurs ptdr…. Et il y a des fois où le groupe mène au drame quand il n’est connu que d une seule partie.Comme me l’a toujours répète mon père, « c est dangereux de vivre dans les extrêmes »Après, c’est à chacun de voir bises
crystallia
19 mars, 2017 à 11:02
Bonjour Alexandre,
Comme tu dis, c’est à chacun de voir. Toutefois je pense que beaucoup d’éléments en fait entrent en compte dans le bien-être personnel et chacun doit être ou parvenir à être conscient de ce qu’il recherche vraiment.
Bise