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Tout un monde de nuances

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Tout un monde de nuances 17032903104717181814951062

Bonjour à tous,

« Une grossesse inattendue est toujours un challenge. Plus ou moins difficile à relever. En l’occurrence, tu n’as pu t’empêcher de penser que tu es contente de ne pas être à la place de la future mère. », me dit Elédahiel.

Qui est-ce qui va l’élever ? Avec quel argent ? Où ? C’est surtout le première question qui se pose. J’ai cru comprendre que le futur père est déjà papa, d’un enfant que la mère élève seule de son côté.

Est-ce qu’il s’occupe de cet enfant, le voit ?

Concrètement, il n’a pas non plus de lieu pour accueillir son amie et le futur bébé. Elle ne travaille pas. Va encore à l’école. C’est une chose d’être majeure. Cela ne signifie pas être adulte.

Aujourd’hui elle dit qu’elle fera avec la CAF, qu’elle se débrouillera. Bonne chance.

Elle est jeune, elle aime sortir, elle s’habille. Elle va voir un changement assez rapidement.

J’espère seulement qu’elle ne prend pas la voie des « sponsors » et des bébés CAF, c’est tout ce que je dirai. Parce que je l’aime bien, et elle vient de se compliquer la vie d’une belle manière.

Elle veut finir ses études. Au moins cette année. Admettons. Je la voyais poursuivre plus avant. Avec ce niveau d’étude, seule avec un enfant, elle se prépare une vie difficile.

Dans mon entreprise on n’embauche pas à moins de bac +2. Dans de nombreuses autres aussi. Et le poste qui l’intéresse n’est pas accessible avec le niveau d’étude qu’elle aura à la fin de l’année.

Si elle a le diplôme.

Il y a des tas de jeunes non qualifiés qui ne trouvent pas de travail. Et au lieu de concrétiser le projet professionnel qui l’intéressait, elle fait un enfant ?

Bon, je ne sais pas si elle ne va pas trouver dans un avenir proche une solution pérenne qui lui permettra d’élever cet enfant dans de bonnes conditions tout en finissant ses études.

Qui sait ?

C’est honnêtement ce que je lui souhaite. Seulement, au jour d’aujourd’hui, je ne vois ces cartes dans ses mains. Ses parents ont déjà dit qu’elle devrait se débrouiller.

Le plus réaliste c’est qu’elle ira sûrement vivre avec le copain. Le même qui était là quand elle lui a fait part de sa volonté de quitter la maison de sa mère mais qui ne lui a pas proposé de vivre avec lui.

Mais pour en revenir à ta remarque, effectivement, je suis contente de ne pas être dans cette position. Et je suis triste qu’elle le soit. Voilà.

Je sais que l’arrivée d’un enfant n’est pas une malédiction. Cependant je pense qu’il y a des moments où ce n’est pas non plus la meilleure nouvelle.

« Tu es triste parce que tu pensais qu’elle avait les moyens de ne pas avoir la même vie que sa mère ? »

On l’a tous cru. Une belle jeune fille, intelligente…

Mais elle était pressée de vivre en adulte. Je suis sure que c’est pour ça. Parce que le copain, il n’aurait jamais bougé.

Seulement je pense que c’est un mauvais calcul.

« Récemment nous avons parlé de ce que tu ressentais tandis que tu approchais de la fin de tes études. Il y avait en toi cette peur incompréhensible pour tout ton entourage. Et cette absence totale d’enthousiasme à l’idée de ce qui t’attendait après tes études.

A ce moment-là tu ne savais pas que tu étais médium. Ce n’est qu’il y a peu que tu as compris, en regardant derrière toi, que cette peur n’était pas la peur de l’inconnu. Tu as eu l’occasion de le dire à des proches, le monde du travail est exactement comme tu te le figurais sans trop savoir comment vu que tu ne le connaissais pas. Et tu viens seulement de réaliser qu’à l’époque tu savais déjà que tu ne t’épanouirais pas dans le monde de l’entreprise, il ne te convient tout simplement pas. »

Effectivement. Le problème c’est que j’étais incapable d’expliquer ça. 

« Une partie du problème. L’autre étant que de toute manière, il n’y avait qu’un seul chemin devant toi. Il n’y avait que ce chemin. Et tu n’avais pas envie d’y aller. Il a fallu.

Ce n’est que le temps et les expériences qui t’ont permis de débroussailler une voie plus intéressante pour toi, petit à petit. Sur ta route il n’y avait pas de raccourci. Il y avait même de sérieuses embûches.

Ce n’est pas de chance cette intolérance au bruit, c’est bien ce que tu penses actuellement ? Les autres au moins peuvent profiter des plans tranquillement.

C’est comme les intolérances alimentaires, quelle gêne sur le plan social !

Et en même temps, ma belle petite tête chercheuse, qui ne se contente jamais d’écouter ce que dit le médecin, tu as trouvé seule le moyen de gérer cette crise d’hyperacousie. Comme tu as appris à cuisiner ce que tu aimes le plus, des sucreries. »

Le médecin m’a donné pour gérer ma première crise un médicament contre le stress. Et c’est tout. Même pas d’anti-douleurs. Et je fais quoi moi avec la douleur ?

Et même si c’est le stress le problème, ce ne sont pas trois comprimés qui vont me permettre d’y faire face. Je ne consulte pas pour qu’on me prescrive des béquilles ! Il aurait dû me donner de quoi me soigner, ce n’est pas ce qu’il a fait !

Il fallait que je trouve une solution, je ne peux pas avoir un problème et rester sans solution. Je ne peux pas.

Heureusement de nombreuses personnes ont le même genre d’état d’esprit que moi. J’ai fait des recherches et j’ai lu des témoignages divers, je suis parvenue à trouver de quelle manière on pouvait soulager et non pas guérir l’hyperacousie.

Vous m’avez donné des conseils que j’ai pu retrouver dans ceux que s’échangent les gens.

Ceux que le médecin ne m’a jamais donné. Vous m’avez davantage aidé que le médecin, tu crois que c’est normal ? Tu sais où il peut se les mettre ses cachets ?

Vos oreilles n’ont rien, c’est le stress. Dis que je suis folle et que j’ai tout inventé.

Si je dis que j’ai mal c’est que j’ai mal.

Bref, je vais mieux aujourd’hui. Il y a eu nettement moins de mauvaises réactions aux bruits, notamment au travail. Mais il y en encore un peu.

« Attends quelques jours. »

Oui. Et je crois que je vais oublier les plans jusqu’à ce que je n’ai plus mal du tout.

« Non, tu vas y aller avec tes boules quies si vraiment tu es intéressée. Tu prends le temps de te réhabituer doucement aux bruits, d’accord ? »

C’est ce que vous m’avez expliqué avant que je lise que c’était une des méthodes appliquées pour gérer l’hyperacousie. Mais pourquoi les deux médecins que j’ai vu ne m’ont pas parlé de ça ?

« Tu dois effectivement apprendre à te défaire du stress. Nous pouvons t’aider. Mais fais tes recherches avant, vois comment les uns et les autres s’y prennent, lis des témoignages comme tu aimes faire.

Tu sais que chaque problème a une solution. »

Oui.

« Tu as appris que chaque problème a une solution et qu’il faut savoir faire preuve de volonté. »

C’est clair.

« La jeune fille a vu une route trop longue devant elle. Le bonheur paraissait trop loin. Elle a voulu prendre un raccourci. Comme beaucoup d’autres.

Il reste la possibilité que son ami et elle s’installent et élèvent l’enfant ensemble, lui subvenant aux principales dépenses du ménage tandis qu’elle finit ses études avant de trouver un travail. »

C’est ce qu’elle a vu ?

« C’était ce qu’il y avait de plus intéressant sous ses yeux. »

Un homme de cet âge ne fréquente pas une jeune fille qui va encore au lycée si son désir est de fonder un foyer. Il ne s’est pas installé avec la mère de son premier.

Elle a tiré le mauvais numéro. Il cherche des jeunes filles pour pouvoir jouer les sponsors sans trop s’impliquer. Quand elles grandissent, bizarrement, la relation ne dure pas.

Ca, ce n’était pas sous ses yeux ? Moi je peux te dire ce qui va arriver.

« C’est elle qui en tirera les conséquences. »

Elle me rappelle Géraldine, elle était persuadée qu’il allait quitter femme et enfant pour elle. Il l’a quittée, elle, pour une fille qui avait son âge quand ils se sont connus.

Lui aussi il avait trouvé le truc, bien que marié, il prenait de jeunes maitresses, encore un peu naïves…

Géraldine n’était pas la première. Mais elle était sure qu’elle pourrait être la dernière.

Et tu te souviens de Stéphane, le chauffeur de bus ? TOUTES les étudiantes le connaissaient. Le gars avait femme et enfant lui aussi…

Quand je disais à certaines personnes, mais en fait les hommes mariés ils aiment bien les étudiantes, on me regardait avec un air méchant.

A l’époque je pensais que c’était surtout parce qu’elles étaient jeunes. C’est maintenant que je sais que la raison est plus large.

Tu me diras, la jeune fille qui nous intéresse n’est pas avec un homme marié. Seulement, je pense que justement, il n’est pas près de se marier.

« Tu vois juste. »

Alors pourquoi elle, elle ne voit pas ?

« Elle voit en lui le seul chemin un peu intéressant. Tous les autres impliquent beaucoup de labeurs. Elle a préféré celui-là.

Il faut quelque chose dans le cœur et dans la tête pour ne pas fuir devant le chemin du labeur. Toi aussi tu voulais fuir. C’est à ce moment-là que tu t’es éveillée.

Regarde autour de toi, vous préférez tous la fuite.

Elle se dit qu’elle s’en sortira. »

C’est ce que je lui souhaite. Mais ce qu’elle fuit la rattrapera.

« Oui, ses parents lui ont déjà dit qu’ils ne l’aideraient pas. Que puisqu’elle est assez adulte pour faire un enfant, elle peut se débrouiller. Et son ami va-t-il pouvoir assumer ? »

Je pense qu’elle va trouver une solution. Même si effectivement, elle galère un peu. Ce qui n’est pas ce que je lui souhaite.

Honnêtement à sa place je n’aurais pas gardé l’enfant. Pas dans ce contexte-là. Son père lui a dit qu’elle a deux mois pour partir et son copain n’a pas de logement. Elle va aller où ?

Son père lui a dit qu’il ne lui donnera rien et sa mère veut qu’elle avorte. Ils sont en train de se rejeter la faute, c’est toi qui as permis trop de choses etc…

Et elle ne disait rien à son père en plus. Elle pensait que ça resterait indétectable ? Ce n’est pas discret une grossesse.

J’espère que si elle a un souci il reviendra sur ses paroles et qu’il l’aidera. Parce que son copain…

C’est un Stéphane !

Tu sais, j’ai vu d’autres.

« Je sais. »

Je ne crois pas que cela va bien finir. Je crois qu’elle va galérer. Assez tôt. Elle n’a même pas de quoi payer la crèche. Mais sans la crèche, comment va-t-elle étudier ou travailler ?

Il faut qu’un de ses parents acceptent de l’aider. Pour l’heure ils sont fâchés mais j’espère que ça va évoluer.

Je ne veux pas qu’elle fasse comme cette autre ancienne amie Elédahiel.

« Celle qui s’est prostituée ? »

Oui.

« Tu ne la fréquentes plus. Quand tu l’as connue elle était professeur vacataire. »

Oui mais quand elle a compris qu’elle ne serait jamais titularisée, elle a voulu changer de voie et n’avait pas de quoi financer ce changement on va dire.

Tu vas me dire que ces chemins-là ne sont pas laborieux ?

« Quelle différence fais-tu entre la prostitution et le fait de sortir avec une personne pour échapper à une condition qui te déplait ? »

Aucune. C’est juste jouer sur les mots.

« Eh bien, d’autres voient ici des nuances, tout un monde de nuances. Ceux qui n’ont pas ton regard implacable ou qui ne le comprennent pas ne supporteraient pas de n’avoir qu’un chemin, déplaisant, devant eux.

Voilà pourquoi, ils voient ceux que toi, tu ne peux pas voir.

S’il y a des Géraldine et des Stéphane c’est parce que tout le monde veut croire à mieux. Après, chacun fait en fonction de ce qu’il est et non pas de ce qu’il a car tu le sais, ce point-là peut évoluer. Pas le premier. »

Merci à toi.

Bonne journée à tous ;)  

 

  

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10 Commentaires

  1. crystallia

    31 mars, 2017 à 10:59

    Salut Camille,

    Merci à toi.

    Bise ;)

  2. Cel

    30 mars, 2017 à 16:04

    Coucou,

    L’avortement, c’est un sacré sujet… Autrefois, je crois que si ce genre d’accident me serait arrivé, j’aurais avorté. Maintenant que je connais ma maladie, que je sais qu’un de mes ovaires ne marche pas comme il faut… que ça serait très compliquée de tomber enceinte… Je me dis que si cela arrivait, ce serait un miracle ! Et que peut être je le garderais…. Peut être ?
    Comme quoi, c’est aussi une question de perspective…

    Un passage de ton texte m’a interpellé :
    « nous avons parlé de ce que tu ressentais tandis que tu approchais de la fin de tes études. Il y avait en toi cette peur incompréhensible pour tout ton entourage. Et cette absence totale d’enthousiasme à l’idée de ce qui t’attendait après tes études. »

    Merci du partage, je comprends bien mieux cette peur que j’ai également ressenti… J’ai fait un blocage total et j’ai failli ne pas finir mon mémoire et tout balancer en l’air, tellement j’étais flippée de devoir chercher du travail après… Même si au départ c’était inconscient…

    Je me retrouve tellement sur ce qui est dit
    « Tu as eu l’occasion de le dire à des proches, le monde du travail est exactement comme tu te le figurais sans trop savoir comment vu que tu ne le connaissais pas. Et tu viens seulement de réaliser qu’à l’époque tu savais déjà que tu ne t’épanouirais pas dans le monde de l’entreprise, il ne te convient tout simplement pas.  »

    Bises

  3. crystallia

    30 mars, 2017 à 10:45

    Bonjour,

    Je te souhaite également une très belle journée Djayanna et beaucoup, beaucoup de sourires et de rires à venir.

    Chacun fait ce qui est bon pour lui ou ce qui lui semble juste.

    Bise ;)

  4. djayanna

    30 mars, 2017 à 8:51

    bonjour,
    Ah la, la, Sylvie… Quand j’ai lu ton article hier soir…. La première phrase, une grossesse inattendue est toujours un challenge.. Tu sais, quand je viens ici, cela arrive souvent que ce que tu racontes colle pile poil avec une situation que je vit.. Mais cette fois, quand j’ai lu cet article je me suis dis. Non mais c’est pas possible hein !!!! parce que hier, moi,j’ai passé la journée à l’hôpital… j’ai dit au revoir, adieu, au phoetus qui s’était installé en moi…Je ne voulais pas de cette petite vie dans ma vie… Je suis déjà maman. Et je ne vouais pas élever ce 2 ème enfant seule. Ce n’était pas du tout prévu ou désiré. Ca me déchire le cœur. Je ne peux m’empêcher de me dire que c’était évitable et je m’en veux beaucoup. Mais je le sais… Ni hasard, ni fatalité… Mais moi je vous le dit… Les leçons s’accompagnent parfois de beaucoup de souffrance. Bref… le vie ! J’ai vécu les deux situations. 2 fois tombé enceinte alors que ce n’était pas du tout au programme. La première fois je l’ai gardé, mon fils.. Et grâce à lui j’ai découvert une force insoupçonnée qui était là en moi. Le courage et la force d’une lionne. Parce que devenir mère fait naître aussi quelque chose de nouveau en nous. Donc moi j’aurai tendance à penser, peu importe la situation, le contexte, l’aspect financier, si elle sait dans son cœur qu’elle veut vraiment de cet enfant, ça ira pour elle, elle surmontera les épreuves.
    Dans le cas ou on décide d’avorter… Le seu truc que j’ai envie d’écrire là… c’est faites en sorte que cela ne vous arrive jamais !!! mais je sais que ce n’est pas objectif du tout! Pour moi c’est tout frais et la douleur physique et psychique est encore trop présente.. Il me faut du temps et du recul. Mais ça finira par aller, je le sais. La vie se débrouille toujours pour faire revenir mon sourire sur mon visage.
    Je suis désolée !! j’ai écrit un pavé… ça m’a touché cet article. Et puis le fait que tu ai écrit ça hier… Au vu de ce que je venais de vivre. bref, ça se passe de commentaires je crois!
    Je vous souhaite a tous, une belle journée, et plein de sourire sur vos visages…

  5. crystallia

    30 mars, 2017 à 1:04

    Bonsoir,

    Je vous remercie beaucoup pour vos avis et témoignages.

    Je souhaite aussi si elle garde l’enfant et c’est le plus probable, que ses parents accepteront de l’aider.

    Bise ;)

  6. atellys

    30 mars, 2017 à 0:01

    Bonjour Syvlie

    Je me souviens de ce choix cornélien qui s’est présenté à moi aussi. En couple depuis peu, en pleine reconversion professionnelle, j’avais des études pour trois années et c’est tombé cette première année. En vérité j’étais pleine de sentiments contradictoires oscillant entre la joie et le « comment je vais faire » qui se rappelle très vite à nous. Sans compter que cela ne faisait quelques mois que j’étais avec mon compagnon de l’époque. J’ai pris la décision d’avorter enfin nous l’avons prise et il m’a soutenue et accompagnée ce jour là jusqu’au bout. Bien que je ne regrette pas ce choix, cela n’a pas été une décision facile à assumer et à vivre émotionnellement parlant. Aucun choix n’est facile , à l’époque je me souviens m’être dit que je n’allais pas fiche en l’air autant de sacrifices pour m’embarquer dans une aventure qui d’avance allait me causer tout un tas de difficultés. Toutefois je ne regrette pas mon choix aussi difficile aient pu être les conséquences de ce choix. Au bout d’un moment il faut savoir ce qu’on veut vraiment pour soi..même si cela passe par des moments déchirants parfois

    Bises

  7. alexandre

    29 mars, 2017 à 23:15

    Bref, tout ça pour dire désolé pour l oubli

  8. alexandre

    29 mars, 2017 à 23:14

    Bonsoir Sylvie,
    Suis d accord a cent pour cent avec Camille.Chaque choix de vie entraine des conséquences .Suis également d accord avec eledahiel, nous faisons que ce que nous sommes , notre être profond.Ensuite , nous faisons avec ce que nous avons.Si, certes, nos ressources matérielles et intellectuelles peuvent changer, notre essence reste la même .Je voudrais dire aussi que certains choix de vie peuvent avoir des cons équences sur nos proches aussi.Perso, j ai déjà vu des mauvais chois de vie d une personne détruire une famille.Et la, la responsabilité de la dite personne est beaucoup plus grave … Bref, tout ça pour que chaque choix n est pas anodin. Je voulais aussi exprimer toute ma sympathie a ton amie .J espère que ses parents changeront d avis bien que l expérience m’ait appris que c est rarement le cas..Pour tout dire, ce type de personnes égoïstes et immatures ne m inspirent que le mépris.Je crois qu’il devrait plutôt se réjouir d être grand parents et d avoir une fille intelligente et aimante .Pardonne ma franchise mais ce type d attitude me hérissé.J espère qu’ils feront le bon choix… Je comprends ton désarroi cela dit .Dans ce type de problème , je demande a la vierge noire un coup de main. J espère que tu pourras lui apporter l aide et le soutien dont elle a besoin bises

  9. passeuse

    29 mars, 2017 à 13:19

    Bonjour Sylvie
    Il y a 13 ans, je suis tombée enceint de mon mari-avec un stérilet.Nous nous sommes aperçus de ma grossesse qu’à 6 mois de grossesse.Celà s’appelle un déni de grosesse.Je n’avais pris aucune forme et toujours mes règles.
    dès l’annonce de ma grossesse, celà n’a pas était facile pour moi_qui aurait voulu attendre encore un peu pour retomber enceinte_ avec une petite fille de jusque 5 ans. mon mari et ma fille étaient super contents.Et moi, pour le bien de bb, en 3 jours- ds ma tête- le bouleversement, j’ai décidé d’accueillir ce bb.A partir de là, j’ai pris des formes et nous n’avons et moi encore moins regretté d’avoir gardé mon fils .Il a 13 ans aujourd’hui et c’est notre « petit boudha » ds tous les sens du terme.
    Je suis ton blog depuis plusieurs semaines et j’adore.C’est frais et enrichissant.bises

  10. Camille-Strawberry

    29 mars, 2017 à 12:23

    Salut Sylvie,
    J’étais enceinte aussi il y a quelques années. Je l’avais appris une semaine après m’être séparée de mon compagnon. Lui était étudiant et moi, j’habitais à l’époque chez ma grandmère qui, au même moment venait d’apprendre qu’elle avait un cancer.
    Franchement, j’ai avorté à 3 mois sans regret, à part que les rendez-vous furent longs à obtenir et que la grossesse prenait de l’ampleur ce qui n’avait absolument pas facilité les choses au niveau des changements du corps. Mais comme tu le décris si bien, je ne voulais pas d’un challenge aussi compliqué.

    Ton article me rappelle à cette époque. Je voulais une famille, certes, mais avant une famille, je voulais être heureuse et avant tout, vivre le bonheur avec mon conjoint.
    Commencer dans une lutte et un combat, je ne voyais pas d’issue heureuse à ça si ce n’était qu’un travail acharné emmitouflé de galères.
    Cela dit, je comprends le choix que d’autres auraient fait. Et ils auraient trouvé leur bonheur autrement.

    Je crois qu’aucun choix n’est facile. parce que derrière, on a toujours une conséquence à assumer. Mais selon notre force intérieure, certaines l’assument mieux que d’autres, et tout dépend aussi de la vie qu’on veut se créer pour soi et à quel prix. Et on est tous pareils.
    Pour obtenir une certaine qualité de vie, on est parfois prêt à fournir certains efforts bien ciblés. C’est juste que d’une personne à l’autre, la forme change. C’est tout.

    Bises

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