Bonjour à tous,
« Il fait beau, il fait chaud et les oiseaux chantent ? », me demande Ariel.
Je ne cesse de les entendre.
« Avec plaisir ? »
Toujours.
« Ton petit neveu est fasciné par ta collection de Barbie. »
Oui, mais pas touche ! Ce n’est pas pour jouer.
« Il aime les figurines. »
Oui, nous l’avons bien remarqué.
« Tous les enfants sont différents. Ils ont des cœurs différents. Toutefois ils ressentent tous le besoin d’être approuvés. Quand vous grandissez, vous recherchez, de diverses manières, une certaine reconnaissance.
Vous en avez besoin pour ne pas avoir le sentiment que vos vies sont vides de sens.
Vous en avez plus ou moins conscience.
Mais le sens de votre vie, vous ne le trouvez pas. C’est vous qui orientez les choses. C’est vous qui déterminez le sens.
C’est vous seuls qui faites de vos vies des réussites ou non.
Et c’est vous qui savez quel sens vous donnez au mot réussite.
La jeune collègue pense beaucoup à la question du salaire, ne cache pas attendre une augmentation.
Toi tu ne regardes pas que l’argent, tu vises un ensemble qui comprend l’argent.
La collègue plus âgée a toujours visé cet ensemble elle aussi. Sans pour autant pouvoir y trouver son vrai équilibre.
Elle a composé avec un équilibre bancal. Seulement elle a su tenir.
Ta vision de la réussite est un équilibre harmonieux entre les considérations intérieures et la réalité extérieure.
Objectivement, on peut considérer que tu as parcouru une bonne partie de ton chemin dans cette vie. Tu verras des édifices s’écrouler autour de toi et des murs tomber devant toi.
La seconde partie ce n’est pas la fin. C’est le dénouement.
Regarde et tu verras. Vous seuls construisez. Il faut plus de temps pour construire sur du ciment que pour bâtir sur du sable.
Et le sable mouillé s’avère traitre dans bien des cas.
Regarde et tu verras. Surtout, ne cours pas.
La jeune collègue se plaint de son train de vie, de ses trop nombreuses charges. La collègue plus âgée se réjouit de tout ce qu’elle a pu préparer avec patience et intelligence.
D’autres au contraire, se sentent encore en insécurité. Alors que…
Sans entrer dans des détails inutiles relatifs à des situations que tu n’as jamais souhaité évoquer toi-même, tu sais déjà, à ton jeune âge, que l’insécurité n’est pas lié à ce qui est à l’extérieur mais à ce qui manque à l’intérieur.
A tout ce qui peut manquer à l’intérieur et qui devient criant passé la quarantaine. Phénomène que tu ne devrais pas expérimenter. Mais que certains de tes lecteurs connaissent ou ont connu.
Toi tu sais que se plaindre soulage mais n’aide pas. Ce sont les solutions concrètes qui aident.
La collègue plus âgée a bénéficié d’un coup de pouce que tu n’auras pas. Ou tu trouves une solution ou tu passes à côté de…
La jeune collègue ne regarde que d’un seul côté. Peut-elle déjà faire autrement ?
Parfois, il faut initier les conditions qui amèneront le changement souhaité.
Tu l’as compris et accepté. Laisse les doutes sur le côté. »
Merci Ariel.
Bonne journée à tous