Bonjour à tous,
« Une randonnée improvisée, la meilleure manière d’utiliser tout ce que tu as appris dans le déploiement de la volonté sans contrainte. », me dit Astaroth.
Je me suis trompée de chemin, je croyais qu’on pouvait rejoindre le petit parcours par là. Autant pour moi. Mais le grand parcours offre des vues magnifiques, ça valait le coup.
En plus c’est drôle, cela faisait des mois que je me disais, il faut que je fasse cette rando.
« Voilà qui est fait. »
Oui.
« Heureusement que tu avais apporté de l’eau. »
Une chance d’autant plus grande que j’étais partie pour la plage à la base !
« Ce grand parcours, est-il simple ? »
Je ne dirais pas ça. Franchement, certaines vues se méritent. Ou alors il faut trouver le moyen de les apprécier par exemple après une énième montée au bout de je ne sais combien de km.
Sous le soleil en outre.
Et puis, c’est vraiment le grand, long, parcours. Ce n’est pas deux-trois km. Il y a des zones plates aussi. Mais il y a également des passages sur des rochers glissants, la falaise se trouvant non loin lol. Quelqu’un a glissé sous mes yeux.
Heureusement, les sentiers de randonnée sont balisés.
« Telle est la volonté sans contrainte. Elle vous permet d’atteindre des objectifs plus larges mais pour aller du point A au point B, il y a tout un parcours, un long parcours.
As-tu été au bout du long parcours ? »
Non, j’ai pris le raccourci. Je ne sais pas pourquoi on l’appelle ainsi, les gens avaient raison. Il n’a de raccourci que le nom.
« Était-ce plus facile ? »
Pas exactement…
Toutes ces marches à la fin, j’ai maudit chacune d’elle. Chacune. Et que dire de cette pente qu’il faut emprunter pour retourner au parking ?
C’est de la méchanceté. Il n’y a pas d’autre mot.
« Pourquoi avoir pris le raccourci ? »
Parce que n’ayant pas prévu de réaliser une randonnée, je suis partie seule et en tenue de plage. Tongs au pieds. Une chance que mon goût pour la marche et la photo m’ait depuis longtemps permis de comprendre de quelle manière aborder les rochers, les pentes, les descentes un peu raides…
Seulement cette gentille dame que j’ai croisé m’a expliqué que la poursuite du grand parcours allait m’exposer à une descente abrupte. En tongs, ce n’était pas possible.
« Pourquoi ne pas avoir rebroussé chemin ? »
Tu veux la vraie raison ? Une descente un peu raide, c’est une chose. La même pente dans la montée, sur près d’un kilomètre, non c’est bon. J’avais déjà fait beaucoup de chemin.
En plus, le soleil, les kilomètres, je vais être honnête, à certains moments je me suis demandée comment j’arrivais encore à marcher.
Et quand j’ai dû rentrer chez moi, j’avais mal aux jambes, j’avais faim et j’étais épuisée. Et je savais que je n’habitais pas tout près.
C’est bien une automatique quand même…
« Tu avais mal aux jambes parce que tu as marché plusieurs kilomètres en montant et en descendant, ce dont tu n’as pas l’habitude. »
Il faut que je me remette au sport…
« Pas si vite. C’était dur, mais tu n’as pas flanché. Tu as fait preuve de discernement et de prudence parce que tu te savais mal équipée. Le choix du raccourci était le plus sage. Mais pas le plus agréable pour l’amatrice de paysages avides de nouveaux clichés.
Et c’est toujours en faisant preuve de sagesse et de discernement que tu as renoncé au détour par la mangrove sur le chemin du retour. Car tu sentais déjà le poids des kilomètres dans tes jambes.
Maintenant parlons de ce qui était moins sage, une randonnée toute seule, sans chapeau, sans crème solaire ? Une chance que le vent près des falaises ait atténué la chaleur. Pas le soleil ceci dit.
Mais le ciel a fini par se couvrir au bon moment pour toi. Si bien que tu t’en tires sans malaise, sans coup de soleil.
Cette gentille dame aussi, tu l’as rencontrée au meilleur moment.
Dans le déploiement de la volonté sans contrainte, les raisons de renoncer peuvent être nombreuses. Les raisons de se décourager aussi.
C’est à vous de savoir comment trouver des zones plates sur cette longue route. A vous d’oser vous arrêter pour apprécier le paysage.
Tu comptes te coucher tôt n’est-ce pas ? »
Mon corps ne cesse de me crier sa fatigues alors…
« L’entends-tu ? »
Je n’entends que lui.
« Éprouves-tu des regrets ? »
Aucun, c’était super.
« Eh bien voilà, tu voulais, tu as fait. C’était long, difficile par moments, plus agréables à d’autres mais au final, tu as de belles photos et donc tu te dis que tes efforts valaient la peine que tu t’es donnée.
C’est ce que permet le déploiement de la volonté sans contrainte. Le développement de l’ambition personnelle qui amène à se dépasser. Et à atteindre des objectifs qui, en vous en donnant les moyens, peuvent être à votre portée.
Si bien qu’au final, la satisfaction l’emporte sur la fatigue. Ton corps crie, tu ne t’effondre pas pour autant. Tu sais que tu iras simplement te coucher plus tôt.
Eh bien, passe une bonne nuit. »
Merci Astaroth.
Bonne journée à tous
crystallia
18 avril, 2017 à 1:49
Bonsoir,
Il n’y a qu’un seul crocodile dans la nature ici. Cela fait plus d’un an que les autorités tentent de mettre la main dessus. Ils lui ont donné du poulet pour l’attirer. Il faut croire qu’il n’aime pas, il n’a pas mordu à l’hameçon.
Ceci dit, l’indélicate personne qui l’a ramené illégalement d’Amérique du Sud (probablement de Guyane) ne l’a pas abandonné là où je me promenais vendredi. Il est dans un endroit où je ne vais jamais lol.
Sauf s’il s’est déplacé…
La salamandre, je ne connais pas, je n’en ai jamais vu de mes yeux. Par contre on a des iguanes.
Moi aussi je dois aller chez l’ORL. C’est super que tu n’aies rien et que tu n’aies reçu que de bonnes nouvelles.
J’ai hâte d’entendre le mien…
Par contre je ne savais pas qu’on pouvait soigner le mal de mer.
Ca m’arrangerait car j’ai une sortie bateau qui se profile et j’ai un peu peur de la traversée.
Bise
Arc
17 avril, 2017 à 12:28
Hello !
Les crabes, ces adorables petites bêtes qui me pinçaient les fesses quand j’étais petite…
Quand on consacre du temps à l’étude des différents terrains et de leur symbiose, on décèle des points communs qui échappent peut-être aux individus lambda. On peut aussi tirer des parallèles entre des systèmes apparemment plus éloignés encore, car d’une autre échelle. Cela, j’adore.
Il paraît que j’ai un équilibre de gymnaste, rien que ça. Je fais ma rééducation vestibulaire pour traiter ma cinétose, et l’ordinateur aurait sorti le meilleur profil que mon praticien ait dans ses archives… Je pourrais m’en flatter, pourtant je me sens dans le même état que lorsque le gastroentérologue ou l’orl ont affirmé avec suprématie : « vous n’avez rien ». (Oui, c’était jeudi et.. Ces énergies de Pâques, ça me grmpf ces dernières années.)
Le texte je le vois d’un autre rose, plus frais. Il est un rien plus clair et tire sur le fushia du côté du nuancier (celui-là tire du côté du rouge).
J’aime aussi les jeux de racines et les beaux troncs quand l’ambiance générale est saine. S’il y a du courant et qu’on ne risque pas de voir surgir un crocodile…
Des lieux qui travaillent les mémoires… Au bout d’un moment, je sens quand-même bien ma queue karmique. Donc je ne vais pas y camper une semaine. On peut y trouver des salamandres chez moi..
Bise
Arc
16 avril, 2017 à 13:17
Tss tss tss.. Je vois qu’il n’y a pas que moi qui fais des bêtises !
Des tongs, des baskets.. Non mais… Tu ne peux pas t’acheter une bonne paire de chaussures treking ? J’espère que tu n’as pas les pieds en sang.
Ne jamais, jamais partir randonner mal équipée. Une fois qu’on sait.. (rires). Difficile d’être disponible à la beauté du moment lorsque notre corps n’est pas respecté.
C’est marrant, je vois ton texte d’une autre couleur. Ça m’arrive parfois.
À part ça, les mangroves j’imagine que cela se rapproche vaguement énergétiquement de nos tourbières, avec ce côté stagnant, plombant et trouble. Tu apprécies ces lieux ?
Bon dimanche
crystallia
17 avril, 2017 à 0:07
Coucou !
J’adore la mangrove car je trouve fascinantes toutes ces racines qui s’entremêlent. Et ce sont des univers plein de vie. Demain c’est lundi de pâques. Ici on ne se rue pas sur les œufs en chocolat (même s’il y en a quand même des tonnes dans les magasins).
On mange des crabes de terre en une préparation particulière.
Eh bien, on trouve ces crabes dans la mangrove notamment.
Bien sûr il y a également tout plein de moustiques inutiles mais ça…
Et la tradition veut qu’on aille manger le matoutou (c’est le nom du plat) sur la plage, en pique-niquant.
Moi je n’irai pas parce que j’ai été aujourd’hui et que comme je ne m’étais pas remise de la fatigue de la rando, j’ai pris un coup de chaud. Je sais, je sais.
Donc des chaussures de treking ? Ca ressemble à une bonne idée. Comme celle du chapeau et de la crème solaire.
Bref.
Tu le vois de quelle couleur le texte ?
Bise
crystallia
16 avril, 2017 à 10:38
Coucou,
Lol !!!!!!!!!!!!!!!!!
Je sais que j’étais mal équipée ! J’ai des baskets, seulement je n’avais pas prévu de faire une randonnée.
Bref, il est évident que je ne retournerai pas là-bas en tongs.
Passeuse, tu vois que tes proches s’ouvrent et ça c’est beau, c’est clair.
Merci à vous deux.
Bise
Emilie
16 avril, 2017 à 10:16
Bonjour Sylvie,
Le déploiement de la volonté et de l’ambition « en tongs »! Je suis étonnée que ce détails n’ait pas été souligné. Quand on veut, on peut se dépasser mais quand même, la prochaine fois mets des chaussures adaptées (tes pieds aussi pourront crier « prends pitié de nous ».
passeuse
16 avril, 2017 à 10:03
» Le déploiement de la volonté sans contrainte »
Je n’aurai pas appeler ça comme ça_ mais je connais bien.
Depuis que je sais qui je suis et ce à quoi je dois aboutir, hé bien, c’est ce que je fais tous les jours, en essayant d’amener les consciences de mes proches et des gens que je croisent à une autre perception .Plus proche de leur moi, de leur âme.Et des « montées, des glissades », je peux dire que j’en ai eu beaucoup.Mais au fil des mois, les progrés sont là, les consciences s’ouvrent.Ce qui me vaut une joie sans borne, d’avoir accomplie un petit miracle, mon île à moi.
ps:tes photos sont magnifiques,elles te ressembles:belles, sauvages,un peu,calmes , fortes et sages( là, c’est toi).merci pour tout
passeuse
16 avril, 2017 à 10:02
» Le déploiement de la volonté sans contrainte »
Je n’aurai pas appeler ça comme ça_ mais je connais bien.
Depuis 1anque je sais qui je suis et ce à quoi je dois aboutir, hé bien, c’est ce que je fais tous les jours, en essayant d’amener les consciences de mes proches et des gens que je croisent à une autre perception .Plus proche de leur moi, de leur âme.Et des « montées, des glissades », je peux dire que j’en ai eu beaucoup.Mais au fil des mois, les progrés sont là, les consciences s’ouvrent.Ce qui me vaut une joie sans borne, d’avoir accomplie un petit miracle, mon île à moi.
ps:tes photos sont magnifiques,elles te ressembles:belles, sauvages,un peu,calmes , fortes et sages( là, c’est toi).merci pour tout