Bonjour à tous,
« Bien dormi ? », me demande Elémiah.
Oui.
« Alors, la température parait agréable, enfin ? »
Oui…
J’ai mal au cou.
« Tu as mal au cou ? »
Oui.
« Ca va passer. Tu vas te réhabituer à dormir sur le côté. »
J’aime sur le ventre.
« Tu verras bien ce qui est le plus confortable. Et qui donne le moins mal au cou. »
Je sais ce qui donne le moins mal au cou. C’est de regarder juste devant moi. Et c’est tout.
Je sais pourquoi il fait froid. Parce que sur ce nuage-là on perçoit aussi les températures environnantes et pour tout le monde il ne fait pas 22°.
Pourquoi est-ce qu’on s’agite quand on a mal quelque part ?
« Pour la même raison qui fait que tu préférais dormir avec le ventilateur allumé quand tu entendais les acouphènes. »
Ils résonnent plus fort quand il y a du bruit durablement. Je ne le savais pas, je l’ai découvert. Les acouphènes c’est ce que j’ai eu de plus difficile à gérer sur le plan de la santé.
Honnêtement.
Il n’y a pas de bouton stop ou de réglage du volume. En outre apparemment, il arrive qu’on ne puisse plus s’en débarrasser. J’ai lu que certains avaient perdu le goût de vivre à cause de ça. D’autant qu’ils peuvent accompagner une surdité.
Toujours honnêtement, je comprends ces personnes. Je n’en suis pas arrivée là, j’étais même bien loin. Mais je comprends.
C’est aussi désagréable et dur qu’une douleur qui ne passe pas. C’est le genre de chose qui peut te faire péter un câble si jamais tu es crevé et que tu constates que malgré tes efforts tu ne parviens ni à te détendre ni à t’endormir.
En plus ils peuvent prendre la forme d’un brouhaha, ce n’est pas juste un petit bruit de fond. J’ai entendu le brouhaha.
Je peux vous dire que ça fait drôle.
Donc il y a des gens qui ont mal comme ça ? A l’intérieur, pas physiquement. Et comme ils ne trouvent pas de remède, ils s’agitent ?
Dans la bulle dorée j’entendais les cris mais ils ne résonnaient pas.
« Cela fait des années que nous travaillons ensemble sur la gestion de ton empathie. »
J’accepte la douleur d’autrui. Mais les gens, ils n’aiment pas avoir mal.
« Tu n’aimais pas les acouphènes. »
J’ai cherché des solutions.
« C’est vrai. Tu sais faire cela, tu sais mobiliser ta volonté pour trouver des solutions. Tu ne commences pas par haïr le monde. Ou pas fuir. Ou par croire à la fatalité. »
La chose tragique, c’est que c’est mon chemin spirituel qui m’a aidé à repousser certains travers. Moi aussi je fuyais en premier etc…
Je vois que d’autres me disent croire en dieu et aller à l’église. Mais dans leur foi ils ne puisent pas les éléments qui pourraient leur permettre à eux aussi de s’éloigner de certains comportements.
Moi aussi j’ai haï le monde. C’était au tout début de mon éveil, tout le monde avait l’air de bien mieux se débrouiller que moi et je me voyais coincée. Heureusement, j’ai appris à ne pas rester là-dessus.
Je sais que certains gèrent les acouphènes avec des méthodes de sophrologie. Pour moi d’entrée ce n’était pas une solution. Si on m’avait dit, c’est l’unique moyen, je me serais mise à pleurer. Parce que cela aurait voulu dire, apprends à vivre avec.
Qui rêve de vivre avec sa douleur ?
Seulement, quand vous m’aidiez à m’endormir sans le ventilateur, vous créiez cette espèce de bulle d’énergies douces et lumineuses et c’est ce qui m’a aidé à comprendre en quoi la sophrologie pouvait être une solution.
Parfois on voudrait une solution précise mais elle n’est pas accessible. D’autres le sont. Qui peuvent convenir à un moment donné.
C’est un travail de comprendre et d’accepter cela.
Dans les cris qui résonnent j’entends souvent, j’ai mal ou je n’en peux plus.
La vérité est que cela ne va pas être si simple de retrouver 30°.
« Effectivement. Beaucoup de personnes attendent d’autrui qu’il les rendent heureuses. Souvent, les relations humaines vous amènent à 24° dans les meilleurs cas.
Toutefois, 30° reste accessible à ceux qui portent leur soleil en eux. Et tu sais reconnaitre ces personnes. Alors ne t’inquiète pas.
Gère ton empathie en faisant preuve de compassion. Chacun est comme il est et agit comme il le peut.
Il arrive que les gens pensent comme toi, pourquoi devrais-je essayer la sophrologie, c’est une injustice de ne pas avoir de vrai remède.
Il faut du temps par moments pour trouver sa véritable foi. »
Merci Elémiah.
Bonne journée à tous
Naedune
18 juin, 2017 à 16:38
Ceux qui portent leur soleil en eux…
Cette phrase a besoin de décanter je pense.
crystallia
18 juin, 2017 à 19:48
C’est vrai qu’on a tendance à le voir à l’extérieur…
C’est dommage.
Bise
Cel
17 mai, 2017 à 21:22
Coucou,
Ah, je comprends mieux le « Arc », je me disais aussi que l’Arc l’arme à flèche ou bien l’Arc du tonnerre ne collait pas énergies captées…
Sylvie, je comprends bien ta vision sur les enfants, car j’en ai exactement la même. Pour moi, ils restent un peu des extraterrestre, même si j’essaye de m’en rapprocher lol.
« Tout ça pour dire que j’ai un drôle de rapport à la notion de maternité qui m’attire et me donne envie de fuir en même temps. » Idem.
J’ai beaucoup de mal ces derniers temps avec les hommes car « J’ai mis du temps aussi à comprendre qu’il pouvait être inconcevable pour certains que l’on puisse ne pas envisager une relation pseudo-amoureuse avec l’autre sexe. D’entrée j’entends Parce que moi je ne vois ni ne vis les rapports hommes-femmes ainsi.
Même s’il en existe avec une vision différente.
Bise
crystallia
19 mai, 2017 à 3:13
C’est vrai, tous ne voient pas les choses ainsi.
Bise
Arc
10 mai, 2017 à 23:25
Bonjour Emilie,
C’est Ixchel… Je ne connais pas très bien la mythologie Maya. Dans la mythologie nordique (et dans d’autres probablement), il y a aussi une déité associée à l’arc-en-ciel. Pour moi, il symbolise un pont, une alliance avec le divin. Et en dominante de l’aura causale, la complétude.
J’aime le Magenta en dominante d’incarnation. Cette zone vibratoire ouvre sur la Compassion, la porte du cœur… ( )
Les mythologies m’intéressent depuis l’enfance, mais quand je regarde de plus près ce que certaine hommes ont pu faire au nom de « déités », et ce que les entités et égrégores associées véhiculent… C’est comme cet engouement actuel pour les « vikings » : je ne peux adhérer. Pour moi, il y a un vrai problème de valeurs.
Je te souhaite une belle fin de semaine
N.B. Ma guérison n’est pas le fruit de ma volonté mais bien de ma foi. J’étais simplement ouverte, ne m’attendais à rien en particulier, ne voulais rien. Recevoir une Grâce est une bénédiction. Mais ne résout pas toutes nos problématiques. Je ne pense pas qu’il faille se focaliser là-dessus. Pourquoi l’un est « sauvé » d’une maladie, alors que tant d’autres… (je me suis même culpabilisée à ce sujet au début.) Sans doute est-ce une histoire de chemin de vie. Autant nous dire que notre Esprit sait ce dont nous avons besoin. Après…
crystallia
10 mai, 2017 à 11:07
Bonjour,
Camille, moi j’ai toujours pensé qu’au fond, je voulais devenir mère. Mais plus le temps passe, plus je vois d’enfants autour de moi et plus je réalise que mon vrai rêve est ailleurs.
En fait je trouve barbant le fait de s’occuper d’enfants. Ce n’est pas un univers professionnel qui me plait par exemple. Rien dans les métiers liés à l’enfance ne m’attire.
Certains parents apprécient les écoles privées parce qu’ils peuvent s’impliquer dans la scolarité, moi au contraire, je préfère que ce soit l’école qui s’occupe de l’école.
J’ai travaillé avec des enfants. J’ai juste détesté.
Tout le monde me dit que c’est parce que je n’ai pas d’enfant, que cela changera quand j’en aurai. Sauf une personne qui m’a dit comprendre que je ne sois pas attirée par la maternité.
Et pourtant tu vois, je pense quand même que j’ai envie d’avoir des enfants ! Alors que je ne vois que des contraintes dans le fait de s’en occuper.
Je n’aime pas les soirées chez les jeunes couples avec enfants où arrivent d’autres jeunes couples avec enfants.
Ce n’est plus du tout la même ambiance, les gens sont moins détendus et légers en général, les sujets de conversation ne sont pas les mêmes non plus et franchement on rigole moins.
C’est comme un plan plage avec et sans enfants, le jour et la nuit. Et je vais te dire, je préfère sans.
Je n’ose parler de ça qu’avec peu de personnes. Déjà que je suis la célibataire qui se paye des voyages…
Tout ça pour dire que j’ai un drôle de rapport à la notion de maternité qui m’attire et me donne envie de fuir en même temps.
D’après la psy que j’avais vu quand j’étais ado, c’était aussi de cette manière que je voyais ma féminité toute entière.
Sans la rejeter complètement, je n’arrivais pas à l’accepter vraiment. Elle me disait que c’était parce que j’y voyais de la faiblesse.
Aujourd’hui, la situation a heureusement évolué car j’ai compris où se situe la vraie force.
Et aussi que la vie peut être une suite de collaborations et non pas juste une série de rapports de force.
Après je ne te dis pas que c’est toujours simple à mettre en oeuvre…
En tant que femme, même sur ce blog, j’ai eu l’occasion de sentir qu’on cherchait à prendre l’ascendant sur moi.
Et ce sont toujours des hommes qui font ça, pas d’autres femmes.
J’ai mis du temps aussi à comprendre qu’il pouvait être inconcevable pour certains que l’on puisse ne pas envisager une relation pseudo-amoureuse avec l’autre sexe. D’entrée j’entends.
Parce que moi je ne vois ni ne vis les rapports hommes-femmes ainsi.
La féminité renvoie à la manière dont on souhaite vivre sa sexualité également.
Je pense que j’ai réussi à dépasser le traumatisme du viol d’autrefois. Et les quelques agressions que j’ai vécu dans cette vie-ci.
Aujourd’hui je me dis que là où il n’y a ni envie ni plaisir il n’y a rien d’intéressant.
Et je comprends que c’est ce que je veux qui compte.
Mes guides me disent que c’est un grand cap franchi. Alors que j’ai l’impression que c’est ce que tout le monde a compris à vingt ans.
Bref, au moins je ne m’en veux pas.
Mais du coup tant que je regarde dans cette direction-là, je me dis que je n’ai pas si hâte d’être mère, que je préfère voir venir.
Et finalement de cette manière la féminité me parait plus légère, naturelle et donc une part de moi que je peux apprécier.
Bise