Bonjour à tous,
« La vie est drôle par moments, ne trouves-tu pas ? Tu rencontres des personnes, tu sympathises avec elles et pour diverses raisons, tu vous vois vous éloigner tristement. », me dit Lauviah.
C’est ce que tu trouves drôle ?
« Ce qui l’est c’est la multitude de réactions possibles devant la déception. Nous avons vu de quelle manière tu as réagi ces dernières années. De quelle façon tu continues de réagir.
Pas de violence, pas de réaction démesurée mais pas de déni non plus. L’acceptation de ce qui est n’est pas le plus facile, c’est la seule façon d’avancer au travers ses émotions et sentiments. Tu l’as compris.
Tu as compris beaucoup de choses. La plus importante étant que chacun est libre de ses choix. Comme tu es libre de tes propres choix.
Tu es une personne douce. Qui agit parfois durement. Pour diverses raisons. Mais jamais sans raison.
La vie est drôle par moments, ne trouves-tu pas ? Vous trouvez de la compréhension là où vous ne l’auriez pas imaginé. Et de nouveaux liens, amicaux et beaux, se créent. »
Oui ça c’est drôle. Et surtout sympa.
« Tu auras d’autres déceptions dans ta vie. »
Je me doute.
« Pas forcément là où tu pourrais les attendre. Parfois, la surprise est à la hauteur de la déception car finalement, d’autres aussi ont encore des choses à comprendre. Et tu ne peux ni ne pourra jamais rien y faire.
Ce que tu peux faire, c’est te souvenir de ce que tu as appris et aller de l’avant dans le calme du cœur. »
Bon…
« Souviens-toi, tu sais vivre avec le sourire. Alors, vis avec le sourire. Tu croiseras toujours de la compréhension aussi sur ta route. Heureusement.
Je voulais deux choses pour toi, la première était que tu aies des parents aimants. »
Et la seconde ?
« Que tu souris au moment où le soleil se lève. »
Que je souris…
« Autant que lorsque tu as vu ce sac en passant devant ce magasin au Siam Center. »
Lol !!!!
« Jolie réaction. J’attends le jour où chaque évènement te fera réagir de cette manière. »
Tu me fais rire !!!
« Tant mieux. »
Merci Lauviah.
Bonne journée à tous 
Emilie
16 juin, 2017 à 10:17
Bonjour Sylvie,
Je crois qu’il faut entendre qu’il n’est pas immédiat mais le résultat de ce vers quoi, nous avons tendu.
Ce matin il était à nouveau question de miracle alors que mal réveillée j’ai allumé la télé pour écouter les nouvelles (sans trop savoir pourquoi je voulais le faire). Je ne connaissais pas ce clip ni la chanson; je ne savais même pas sur quelle chaîne j’avais atterrie quand j’ai entendu :
« Le miracle c’est la vie
Qui nous soigne qui nous guérit
Des blessures qui sont les nôtres
C’est le pouvoir d’être aimé
Rien ne peut lui résister
Aimez-vous les uns les autres «
crystallia
15 juin, 2017 à 11:55
48h ? C’est noté.
J’attends.
Bise
Emilie
15 juin, 2017 à 8:06
Coucou Sylvie,
Pourquoi ai-je parlé de colère noire et l’ai-je confondu avec l’indignation ? Il n’en reste pas moins que tout n’est pas acceptable et que l’harmonie n’est pas nécessairement dans la tolérance mais dans la réaction à condition qu’elle sonne juste en nous.
Hier j’ai lu un joli message que quelqu’un avait accroché dans un coin de son bureau :
« Tout le possible a déjà été fait,
L’impossible est en cours;
Pour les miracles, prévoir un délai de 48 heures »
All I know, love will save the day
https://www.youtube.com/watch?v=pO40TcKa_5U
crystallia
14 juin, 2017 à 20:37
Bonjour,
La très vilaine émotion peut être transmutée. C’est plus facile dans un sourire mais reconnaissons que celui-ci ne vient pas forcément tout de suite…
Alors heureusement, on peut siffler en attendant. Ou pester.
De toute façon, même la colère noire n’est pas vouée à nous accompagner durablement.
Toujours belles, oui et c’est tellement bien !
Bise à vous
Amandine
14 juin, 2017 à 13:21
Sylvie,
Vous êtes toujours si touchant dans vos échanges
je suis contente de lire ça car c’est le recul ou plutôt la compréhension que j’essaye d’avoir.
L’avantage pas négligeable avec ce fameux sourire c’est qu’on est toujours belle en plus !
Sourire:)
myriam
14 juin, 2017 à 9:12
Bonjour Sylvie;
Oui, l’acceptation des choses est la clé de tout.Ce n’est pas facile,certes!
Mais , je t’assure Emilie,qu’à partir où on finie par accepter,tout change.
J’en ai eu la confirmation l’année dernière et cette année aussi.Tu peux le faire!
Pour ce qui est des personnes qui entrent ds ta vie et puis un beau jour, s’en vont.Il y en a eu.ça a était douloureux mais maintenant quand ça arrive,je les remercie mentalement de m’avoir apporté tout ce qu’elles avaient et je sais que j’ai pris tout ce que j’avais à prendre d’elles donc je les remercie et les laisse continuer leur chemin,tout en sachant que d’autres personnes vont rentrer ds ma vie puisque les gens viennent et vont ds nos vies en fonction de notre évolution et de la leur.Voilà mon expérience.bises
Emilie
14 juin, 2017 à 7:51
Coucou Sylvie,
» L’acceptation de ce qui est n’est pas le plus facile, c’est la seule façon d’avancer au travers ses émotions et sentiments. Tu l’as compris. » Ralala, je suis en plein stage de révision de « l’acceptation » vu qu’apparemment la gestion de mes émotions a été désastreuse et a eu des effets secondaires non moindre. Donc je révise la palette du côté détestable, en protestant et plaidant coupable vu que j’avais déjà mal encaissé le côté détestable ! Visiblement, le truc consiste à accueillir la très vilaine émotion et accepter sa cause sans la laisser prendre le dessus pour la transformer en une émotion positive. Théoriquement, nous savons bien comment faire mais certaines situations répétées ou très choquantes peuvent nous faire disjoncter et il y a ce fameux mode survie du cerveau, qui disjoncte l’unité centrale …
La palette « contrariétés » est vraiment large et me rappelle les conseils que m’avait donnés un conseiller recruteur dans ma jeunesse : faites attention à votre capacité à encaisser qui est anormalement élevée et peut vous mettre en danger.
Normalement je n’en parle pas ou à peine mais puisque je suis dedans pour un certain temps et que le stage est très très productif, je suis mieux disposée à évoquer la question (je n’en ai pas totalement terminé avec la colère noire ou la culpabilité de la colère noire mais je m’applique)