Bonjour à tous,
Mon petit neveu a fini la crèche. Il est né hier et il a fini la crèche. Comment peut-il déjà avoir fini la crèche ?
Un petit neveu, c’est fait pour rester petit, non ?
Et en même temps, ouf il grandit enfin, il va peut-être cesser d’avoir envie de courir dès qu’il voit de l’espace. Non ?
J’ai bon espoir, même si cela ne vient pas tout de suite.
Au début de l’année, la perspective de savoir qu’il serait chez moi pendant tout le mois de juillet me faisait carrément peur. Je me disais, il faut que je sois partie avant ou que je disparaisse ailleurs pendant tout ce mois.
Je gardais un très mauvais souvenir de l’an dernier où à un moment donné sa seule présence me fatiguait. Depuis qu’il sait marcher, il aime jouer, courir, fracasser les objets contre le sol, glisser là où on n’imaginait pas qu’il puisse glisser et crier.
Il a cassé nombre de mes figurines. Abîmé un de mes pinceaux à maquillage. Manqué de décrocher ma moustiquaire.
Et pourtant à côté de cela il est aussi tellement gentil, mignon, adorable…
C’est marrant tous ces contrastes.
Les mois ont passé et je suis moins catastrophée à l’idée de l’avoir chez moi tous les jours pendant près d’un mois. Notamment parce que j’ai compris que si j’en ai marre, je sais comment lui dire stop.
Et en fait je décline, je sais comment dire stop à presque tout. C’est le presque qui me dérangeait encore.
J’ai demandé de l’aide parce qu’il y a une situation qui me pèse davantage que celle que je viens d’évoquer.
Et je ne peux pas m’échapper. Tout ce que j’aime lol.
C’est difficile quand la présence d’une ou plusieurs personnes nous semble lourde. Je ne savais pas quoi faire, comment gérer la situation.
En outre, j’aime mon neveu. J’ai beau le trouver remuant, j’aime mon neveu.
Je n’ai pas peur de dire qu’il y a des personnes en revanche que je n’apprécie pas.
Comment accepter la présence de ces personnes-là ? Comment faire pour que leur présence dans ma vie ne devienne pas le nuage noir au-dessus de ma tête ?
J’ai tourné et retourné la question dans tous les sens, je n’ai jamais trouvé de réponse satisfaisante.
Voici celle de Lauviah, ce n’est pas grave. Seul importe le fait que tu te saches et te sentes sincèrement aimée. Et j’ai compris cette réponse. Dans mon cœur je l’ai comprise.
Comme je comprends que je n’ai pas à faire des efforts démesurés là où de toute façon il n’y aura jamais de beaux fruits à récolter. Le minimum est bien suffisant. Tant que cela permet à chacun d’avancer et à mon cœur d’être en paix.
Quand on ne peut pas modifier une situation dans l’immédiat, c’est qu’on dispose des moyens de la gérer.
Je vous laisse avec la chanson préférée (de loin) de Neveu. Apparemment, d’autres enfants de cet âge seraient de grands fans aussi lol.
https://youtu.be/3xqqj9o7TgA
Bonne journée à tous
crystallia
12 juillet, 2017 à 12:00
Bonjour,
A chaque jour suffit sa peine est une bonne manière de se rappeler que de toute façon, on fait toujours ce qu’on peut.
Et c’est l’essentiel, on n’a pas à aller au-delà.
Bise
myriam
12 juillet, 2017 à 9:51
Bonjour Sylvie:
Peut_être,ton petit neveu est hyper actif?
Ce sont des enfants qui bougent tout le temps et ne peuvent focaliser leur attention longtemps sur une chose.
Ma nièce ,qui a maintenant 12 ans est hyper active:et c’est vrai que c’est difficile car tout le temps en mouvement- dévoreur-dévoreuse d’énergie.
Le mieux, c’et de leur proposer sans cesse des activités,alterner activité calme et activité speed et garder son calme,et voire le positif:te dire que ça te fera une expèrience.
Il n’y a pas de mal à demander de l’aide:personne sauf , nous même,nous dit que nous devons être des « super women » tout le temps.
(pas terrible, ma phrase)
Lucie:j’ai appris, que même si ,il te semble de ne pas avancer, d’être enlisée,d être une « cocote_minute », hé bien, tu avances quand même d’un pas chaque jour_même si parfois tu avances de 3 pas pour reculer d’un.
Tu ne le vois pas par ce que tu es trop impliquée.
Accepte chaque situation, chaque mouvement d’humeur de ta part et de celle de ton dépendant.
Je peux t’ assurer que ma situation a commencé à s’améliorer à ce moment là.
Et fais des pauses, accorde toi des plages de « ouf », même si je sais que ce n’est pas facile.
Moi, c’était le soir , au lit avec un bon bouquin, qui me faisait tout oublier pendant un moment.Tu vas y arriver!
Et comme dit Lauviah, si tu ne trouves pas de solution, c’est que tu as les moyens d(y arriver.bises à vous 2
Lucie
12 juillet, 2017 à 7:44
Bonjour,
Merci d’évoquer ce problème d’une situation difficile à gérer et à laquelle on ne peut pas échapper!!! Moi non plus je n’ai pas dé réponse satisfaisante.
Quand c’est à l’extérieur, j’arrive maintenant à me mettre dans une bulle. C’est plus difficile quand c’est au quotidien.
« Ce n’est pas grave » dit Lauviah, même si je me persuade de cette vérité « du pas grave », il y a des moments où j’ai l’impression d’être une cocotte minute prête à exploser………Je ne peux pas modifier cette situation, j’essaie d’avoir des moyens pour gérer, mais quelquefois je me sens complètement dépassée et dépourvue. Je demande de l’aide et j’en reçois, mais il me semble que je suis toujours en demande et que je n’avance pas. J’ai du mal à mettre en pratique le conseil que tu m’as donné particulièrement de faire passer mes besoins avant ceux des autres. D’autant que je suis dans l’accompagnement d’un proche relativement dépendant mais psychologiquement en refus du déclin de son autonomie.
A chaque jour suffit sa peine!
Encore merci pour ce blog et ces échanges.
Bises