Bonjour à tous,
C’est agréable de vivre avec ce sentiment d’être en phase avec ce qui nous entoure et ce que l’on vit dans le présent tout comme avec son propre parcours.
C’est agréable de se voir soudain arriver à la gare et pouvoir aller s’installer sur un banc, en attendant un train dont on sait qu’il viendra.
Le soleil du matin baigne les lieux d’une lueur douce et c’est dans la sérénité que nous acceptons de demeurer là, jusqu’à ce qu’arrive le bon train, au bon moment.
Car il n’y a pas de repère temporel, pas d’indice, rien. Juste la foi nouvelle et la compréhension que ce qui doit se dénouer pour nous se dénouera car ce qui est pour nous, nous attend déjà, quelque part.
On ne fait pas les cent pas, on savoure l’instant et les doutes qui restent encore en nous à ce stade ne prennent plus le dessus, ils ne le peuvent plus.
On sait qu’il y a quelque chose de parfait pour nous. On le sait non pas parce qu’on l’a décidé mais parce qu’on l’a compris.
C’est ainsi que disparaissent les mirages et surtout les nôtres, dans la compréhension.
Certes, on sait que pour nous il n’y a finalement rien d’intéressant dans le TGV. On sait que notre train ira à une allure plus lente, prendra aussi une route plus lente, fera des boucles et des détours.
Peu importe. On ne vise plus la même destination. La nôtre c’est le trajet désormais.
Et tant mieux donc, si on a le temps d’admirer le paysage.
Il n’y a pas que les mirages et les étoiles. Il y a aussi ce qu’on projette, les rêves qui émergent et ceux qui se sont révélés.
C’est la joie de faire qui permet de s’arrêter à une station ou une autre.
Et la faculté de projeter ses rêves afin d’en faire des choix conscients au lieu de courir au plus vite après les mirages avant qu’ils ne s’effacent.
Bonne journée à tous
crystallia
14 juillet, 2017 à 16:04
Coucou,
Merci à vous deux.
Bise
alexandre
14 juillet, 2017 à 12:08
Bonjour Sylvie,
Les bouddhistes tibétains ont eu aussi coutume de dire que ce qui importe ce n est pas l arrivée au sommet mais le voyage.Les gitans le comprennent aussi dans leur façon de vivre.Une vie axée sur l être et non sur l avoir.Notre société capitaliste aura tendance a oublier ces sagesses millénaires voire les condamner. Pour moi, l être le plus riche l est intérieurement pas extérieurement bises
myriam
14 juillet, 2017 à 7:59
Bonjour Sylvie:
Tu sais si bien exprimer ce qui est.
C’est tout à fait ça!
Cette douceur qui t’inonde,et te coule dessus.
Soudain, tout est clair,là, il ne te reste plus qu’à dire « merci » et te laisser porter.bises