Bonjour à tous,
« La nuit est belle ce soir. Elle est douce, calme, pleine de promesse. Pleine de belles promesses.
Tu as vu, tu commences à t’habituer à la cinquième montagne, elle te parait moins imposante. », me dit Gabriel.
C’est vrai. Et puis il y a plein de lumière du côté où je me trouve. C’est rassurant lol. On dirait un monde familier et inconnu en même temps.
J’ai l’impression que je me sentais mieux sur la troisième.
« C’était bien le cas. L’ego craint la cinquième montagne et tout ce qui peut lui faire perdre le contrôle d’une manière générale. C’est ton ego qui te rappelle que tu te relèves à peine d’une douloureuse chute. Afin de te décourager et t’encourager à retourner vers la quatrième montagne.
Mais la deuxième montagne était devenue trop imposante dans ton paysage. C’est parce qu’elle n’avait plus d’utilité que ta quatrième montagne a disparu. »
De toute façon avec 1 et 5, je crois que le mieux que je puisse faire c’est chercher un banc quelque part parce que là, l’expression « Tout arrive au bon moment » va prendre tout son sens lol…
« Il y a des gens qui ne sentent pas la première. »
Oui, c’est le vilain cas de figure, à moins de ne sentir que la 6ème montagne.
« Ce sont des personnes qui ne connaitront jamais ce que vous appelez le grand amour. D’ailleurs pour elles, les gens romantiques et sentimentaux sont des naïfs qui ne comprennent rien à la vie. Beaucoup ne souffrent pas de cette situation. Ce sont des personnes qui s’acclimatent parfaitement bien sur la quatrième montagne. Par contre elles sentent plus fortement l’appel de la sixième montagne.
Or, il faut passer par la vallée de la première montagne pour atteindre la sixième. »
Comme je disais, le vilain cas de figure.
« Tu aurais pu ne sentir que la sixième. »
Avec cette stupide cicatrice suintante au mur de ma salle de bain, en vérité j’ai de la chance de ne pas être coincée quelque part sur la quatrième à me demander pourquoi je ne tombe que sur tel type de gars !
Non moi j’étais grillée. Toutes les blessures sont déjà guéries quand on ne voit plus que la sixième. C’est la paix dans le cœur.
Je pense qu’il était suffisamment évident que l’épaisse couche de crasse dans ma salle de bain n’indiquait pas la félicité.
En plus regarde, je suis toujours en bas de la cinquième et j’ai bien compris que cela pouvait durer un moment. Non, je cherche le banc qu’il y a sûrement quelque part. Je vois que c’est fleuri dans le coin, c’est agréable, il ne doit pas être loin…
« Tu aurais pu ne sentir que la sixième. Peut-être à la fin de ta vie. »
Peut-être, cela voudra dire que je suis en paix et en phase avec moi-même alors ce serait bien.
« Il est certain qu’il fallait d’abord s’occuper de cette cicatrice. Ce que tu as fait. Maintenant il est temps d’ajouter du parfum à la salle de bain.
Du parfum d’ambiance. »
Du sent-bon ?
« Oui, pour l’instant elle ne sent que le propre. »
C’est bien le propre, avant elle était toute sale.
« Oui, mais il est temps de la rendre plus agréable, avec un délicieux parfum d’ambiance. »
Comme quoi ? J’aime bien la gousse de vanille dans le four à basse température mais ça c’est pour la cuisine. Dans la salle de bain je ne vois pas ce que l’on peut mettre.
« Eh bien, tu verras. »
Un savon parfumé ?
« Ah non, un vrai parfum d’ambiance, qui modifiera la pièce et la fera paraître comme un cocon confortable. »
Et où je trouve ce parfum d’ambiance ?
« Une bougie parfumée fera l’affaire, une qui ne s’éteint pas. Il y en a, tu verras. Tu en trouveras.
Une qui sentira vraiment. Ensuite, il sera temps de t’occuper du bain moussant. »
Ah le bain moussant aussi…
« Oui le bain moussant et le shampoing. Et les petits tapis sur le sol pour le moment où tu sortiras de la baignoire pour aller dans la chambre. »
Les tapis bien sûr. Bon. Il ne manque que le peignoir.
« Pas de peignoir. Le bain moussant sera toujours prêt. Le peignoir sera inutile.
Alors, tu empruntes le chemin là devant ? »
Mais, je ne vois ce qu’il y a derrière le virage…
C’est sombre en plus. Il n’y a pas une vallée toute proche ?
« La lumière est dans ton cœur et éclaire chacun de tes pas. Avance en confiance. »
Et si je tombe encore et que Lauviah est encore obligé de ramasser les morceaux de mon cœur et de m’accueillir chez lui le temps que je me remette pour que je ne sente pas la douleur ?
Et si cette fois il ne fait pas tout ça et que je sens la douleur ?
Et si je me retrouve avec une cicatrice plus profonde encore ?
Il m’a fallu des années, au sens propre, pour me remettre. Et que Lauviah puisse me rendre mon cœur.
Et si je retombe et que je me refais mal ?
Je vais me retrouver à nouveau dans le désert tout glacé ? Avec personne autour de moi ou avec moi ? Juste moi et le froid ?
Encore ? Pendant des années ?
Même si le froid ne me mordait pas, j’avais mes yeux pour voir le désert autour de moi et le parc autour des autres.
Et moi je ne pouvais pas entrer dans le parc. Tu comprends ce que je te dis ?
Et si je retombe, je repasse par tout ça ?
Avec mes yeux pour voir et ma tête pour comprendre ?
Est-ce qu’il y a un parc sur cette montagne ? Ca fait des années que je rêve d’un parc, tous les jours. Tu vois, je l’ai dit.
Mais là où mon regard se porte, ce n’est pas ce que je vois ni devant moi ni à l’horizon.
Dans les parcs au moins il y a des bancs. Et il y a plein de gens. Pas comme dans le désert de glace. Où il n’y a que la glace.
Je ne veux pas rester. Il y a bien une vallée au pied de cette montagne, c’est là que je veux aller.
« Il n’y a pas de parc sur cette montagne. Et la montée est raide. Vraiment raide. Il n’y a qu’une façon d’atteindre le sommet, il faut que l’amour te porte.
C’est ce même amour qui t’empêchera de tomber. »
Oui alors, avec 1 et 5 de toute façon, il n’y a pas dix options.
« Et si tu atteignais le sommet ? »
C’est avec Lauviah que je l’ai atteint. Le même qui a pu redescendre en douceur pour découvrir à ses pieds la sixième montagne.
« La première fois oui, il y en a eu d’autres. Tu peux réussir l’ascension une fois de plus. Les accidents ne sont rien d’autre que des accidents.
Si tu tombes tu te relèveras. C’est tout.
« Il n’y aura plus la glace ? »
Si tu montes tu oublieras qu’il y a eu la glace. »
Lol !
« Tu verras. Et tu souriras. »
Merci Gabriel.
Bonne journée à tous
crystallia
28 juillet, 2017 à 17:20
Bonjour,
C’est à l’intérieur que j’avais besoin de retrouver le calme surtout.
Et j’ai trouvé mon banc. Accueillant.
J’ai aussi reçu un joli message qui m’a donné envie de rester sur la 5. Finalement.
Je reçois depuis longtemps le message, il faut achever ce qui a été commencé dans une vie précédente. Je commence seulement à le comprendre.
Merci à vous deux.
Bise
passeuse
28 juillet, 2017 à 9:25
BONJOUR sYLVIE/
N’aie pas peur! Cherche l’Amour au fond de toi et laisse_le remonter,bien en haut.Il faut le laisser prendre toute la place de l’égo_ qu’il t’englobe toute entière .Ainsi, tu pourras monter, sans crainte_ juste l’ AMOUR ET TOI.LA confiance, bien Sûr, sera là aussi.C’est comme ça que tu iras sur la 6.
L’égo, c’est simple et difficile à la fois: à chaque fois, que je l’entendais, je lui disais « en vrai , fortement » va’t'en).
Au début, il est toujours là et il faut sans cesse le faire partir puis il diminue et plus il diminue moins tu dois « crier.
Puis un jour ,tu t’aperçois qu’il n’est plus là.
En fait, c’est la volonté que tu y mettras- « à travailler » sur toi_ beaucoup ou pas qui te feras avancer.
Moi, ça n’a pas mis si longtemps que ça:moins d’un mois_ tellement je voulais y arriver.
Et je n’avais pas Lauviah_ alors , toi aussi , TU PEUX LE FAIRE!
CHERCHE LA FORCE EN TOI.
Je t’assure que après , sur la 6 montagne, c’est tellement merveilleux, ce bien_être que tu oublies tout.
Je n’avais jamais ressentie un bien_être pareil.
Et si tu tombes, tu recommences,mais tu ne tomberas pas, tu as compris beaucoup de choses et tu es courageuse et tu as de la volonté.
Même, si je te connais qu’à travers l’échange, je le sais.Courage.
C’est les premiers pas les plus durs.
Emilie
28 juillet, 2017 à 7:56
Bonjour Sylvie,
C’est bien joli un paysage rempli de reliefs, de courbes et de sommets mais à vrai dire, c’est beaucoup plus reposant de marcher sur du plat ! Je me demande pourquoi les montagnes sont numérotées au lieu d’avoir des noms – je retrouve parfois cet aspect de numérotation pour des adresses ou des cycles et je me demande si c’est le même rapport. Par exemple, mes adresses principales étaient toujours au numéro 30 mais l’adresse numéro 22 a beaucoup compté et compte toujours. Ma dernière tuile portait le chiffre 5 mais je ne vais pas extrapoler.
En fait ces histoires de montagnes m’ont rappelé une vision de mes vies où je commençais à l’état sauvage; traversait des vies de femmes qui cherchaient à retrouver leur nature, s’enfonçant dans une sombre forêt pour parvenir au pieds d’une montagne. A ce stade, j’étais un vieil homme entouré par un groupe qui me donnait une couverture rouge. Je posais la couverture sur mon épaule droite et partait à l’ascension de cette montagne, comme si je devais faire un pèlerinage qui avait une valeur pour tout ce groupe. En fait, je n’ai aucune idée de ce que représente cette montagne mais je me dis qu’il faut toujours terminer ce que l’on a commencé.
Bon we à la plage ou bien là où tu te sentiras bien.