Bonjour à tous,
« Je vais te raconter une petite histoire. », me dit Astaroth.
Ok.
« Un jeune homme était très attiré par une femme un peu plus âgé, de son point de vue. Il aimait ses cheveux argentés et trouvait adorable les rides autour de ses lèvres et de ses yeux.
Aucun de ses amis en revanche ne comprenait. Des tas de jeunes filles, selon eux, étaient nettement plus attirante.
Par ailleurs, cette femme n’était pas attirée par lui. Elle n’avait d’yeux que pour l’homme dont elle était la maitresse. Le père du jeune homme. »
Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Je préférais encore celle avec les gens qui vivaient sur l’ile !
« Nous arrivons au point, c’est une histoire courte. Un jour le jeune homme surprit le regard triste de sa mère qui s’épanchait de son malheur auprès d’une de ses amies. Elle eut honte. Elle pensait que son fils voyait toujours dans le mariage de ses parents le cocon parfait qu’elle s’efforçait d’entretenir depuis la naissance de celui-ci.
Elle raccrocha précipitamment et s’enfuit s’enfermer dans sa chambre, incapable d’affronter une discussion avec son enfant.
Lorsqu’elle réapparut, elle était tout sourire et se comporta ensuite non seulement comme s’il ne s’était rien passé mais également comme si le cocon existait bel et bien.
Habitué à ce déni, le fils réalisa pourtant qu’il ne pourrait pas supporter plus longtemps de vivre entre deux mondes. Un monde plein de paillettes au-dehors et fade et sans réelle saveur à l’intérieur.
Il provoqua une dispute avec son père et quitta la maison.
Lorsqu’il revint deux ans après, il portait un nouveau masque, opaque et couvrant tout le visage. Attristée, sa mère eut pour la première fois depuis des années envie de renoncer au sien.
Le courage lui fit défaut toutefois, une nouvelle fois. Son mari partageait toujours son temps entre sa maitresse et elle et bien qu’elle savait combien elle le détestait, tout n’était pas encore fade et sans saveur à l’intérieur.
Ce que son fils, en s’éloignant de celle qu’il aimait, avait compris également.
Que faire ? Céder à l’appel de l’amer ?
Il avait choisi de revenir plutôt et tenter de retrouver l’authenticité de certaines couleurs en partant du cocon, du seul qu’il avait connu. De celui qu’il n’avait finalement pas la force de quitter.
Le masque était lourd et devenait chaque jour plus lourd pourtant, il savait et elle savait qu’il fallait parfois toute une vie pour oser le briser.
Il s’installa non loin de la maison de son enfance et tenta de construire un nouveau cocon, avec une jeune femme qui comme lui, portait son masque pour se protéger de ce qui ravive toutes douleurs.
Quelques couleurs apparurent ici et là, il comprit enfin les choix de son père. Fit-il les mêmes ? Et sa compagne ?
Peu importe, dans son cœur se trouvaient les couleurs qu’il ne pouvait encore voir et que sa mère avait espéré voir toute sa vie.
Il se disait simplement, tant qu’il y a de la vie, peut-être…
Elle s’était dit tout ce temps, si seulement… »
C’est ça la fin ?
« Oui. Tu aimes cette histoire ? »
Non !!! Elle est affreuse !
« Depuis ton nuage sans doute, reste dessus. Peut-être l’histoire parlera-t-elle à d’autres. Ou te permettra-t-elle de comprendre que nombre de ceux qui évoluent loin de leur nuage ne voient pas les mêmes couleurs que ceux qui sont la vie et l’espoir. Celui qui porte et non pas celui qui encourage le simple rêve.
Tu sais, ce qui compte, c’est qu’il y a du chocolat dans le placard. Une vraie tablette, pas un fantasme.
Une vrai tablette, pas un fantasme.
Vis. »
Merci Astaroth.
Bonne journée à tous
Johan
23 août, 2019 à 11:03
Bonjour,
Oula, bug de copié collé. Je disais:
« Céder à l’appel de l’amer »
ps: Bon repos Sylvie
Johan
23 août, 2019 à 11:00
<>
ps: Bon repos Sylvie
crystallia
1 septembre, 2017 à 23:36
Bonsoir,
Moi aussi je la trouve complexe en fait.
Je ne pense pas qu’il ne s’agisse que de relations de couple.
Merci à vous.
Bise
Djayanna
1 septembre, 2017 à 22:57
Coucou
Moi je la trouve complexe cette histoire… Et plus je la relis et plus je la trouve complexe!
Ça me fait penser aux répétions des shémas familiaux… Certains comportements qu’on aurait presque malgré nous. La nécessité d’en prendre conscience, même si c’est difficile afin de pouvoir évoluer et s’épanouir…
C’est difficile de lire cette histoire et de rester neutre ! De ne pas être dans le jugement. En tout cas ça fait cogiter lol !
Bonne soirée
Bisous
alexandre
1 septembre, 2017 à 14:40
Bonjour Sylvie,
Suis mort de rire par ta réaction désolé mais astaroth a raison:plus de gens portent qu’ ils ne rêvent.C est la triste et froide réalité. Je ne crois pas que le fait de porter un masque soit un boulet mais cela peut le devenir a la longue.C est peut être ça la moralité de l histoire…Comme le fait de briser son masque demande un énorme courage et de grands sacrifices.Mais je crois que c est la seule voie possible pour éviter les regrets ou a tout le moins en avoir le moins possible… Comme le ferait remarquer hercule Poirot, les regrets sont les plus sinistres des émotions… Bises
passeuse
1 septembre, 2017 à 8:25
bonjour Sylvie :
Moi, je ne la trouve pas affreuse cette histoire!
Elle me parle:on connait tous des couples ou des personnes qui ne regardent pas ds le même sens que leurs compagnes ou compagnons, qui ne voient pas les mêmes couleurs, qui n’entendent pas les mêmes choses.
Mais, il y a de l’espoir:un jour ou l’autre, le voile que l’on a devant les yeux se déchire et les couleurs apparaissent et ce jour là,les bruits de la vraie vie, les bruits de l’amour aussi, tintent à nos oreilles débouchées.
Bonne journée à toi et bises à Astaroth