Bonjour à tous,
J’ai plein de questions Elédahiel ! Plein, plein, plein, plein, plein, plein ! Plein !
« Est-ce que le blog déco est prêt ? »
Non.
« Pourquoi cela ? »
Parce que j’ai pensé à autre chose !
« Mais tu voulais créer de jolis dessous de verre. Tu devrais les faire. Tu les mettras sur ton prochain blog. »
Je voudrais qu’on parle de ce qui me préoccupe.
« Les autres voix ? Qui sont revenues il y a quelques mois en même temps que le renforcement de l’hyperacousie, les allergies et cette énorme sensation que tu ne supportais plus un métier vide de sens.
Si tu n’as plus peur de tout cela, nous pouvons en parler. »
Ce n’est pas ce dont je souhaite parler. Du tout.
« Pourquoi ? »
Parce que. Ca va beaucoup mieux.
« C’est vrai ? »
Je n’ai pas envie de parler des autres voix. Enfin, étouffées.
« Elles étaient apparues peu après ton éveil, mais nous aussi. Et petit à petit elles avaient disparu.
Nous t’avons appris à les ignorer, jusqu’à ce qu’elles ne soient plus qu’un souvenir.
Quand les acouphènes et le reste se sont manifestés il y a quelques mois, elles sont revenues aussi. Tu veux m’en parler ? »
Je sais qu’elles ne sont pas réelles. Je sais que je ne dois pas avoir peur. Je sais que que je n’ai pas à en tenir compte. Ou leur accorder d’importance.
Mais elles ne font que m’insulter. Enfin, comme je savais qu’elles n’étaient pas réelles et que je me souviens très bien de la première fois, j’ai fait un effort pour ne pas en tenir compte du tout.
Elles se sont assez vite tues, pour ne devenir qu’un seul murmure. De temps en temps je l’entends. Pas souvent mais je l’entends.
Je pensais qu’elles disparaitraient plus vite.
« Nous t’avons plusieurs fois proposé d’en discuter, tranquillement. La dernière voix disparaitra aussi, comme les acouphènes et le seuil d’hyperacousie trop bas. »
Qu’est-ce qui s’est passé ? Sérieusement. Mon médecin est persuadé que je suis au bord du burn-out ou que j’ai dû en faire un. Il ne croit pas que je sois physiquement malade.
Il pense que tous ces symptômes sont dus au stress et à la fatigue mentale. »
Je ne suis pas en pleine dépression.
« Il pense que tu refuses de t’avouer certaines choses et que c’est de cette façon que ton corps réagit. »
Quelles choses ?
« Et sinon, tu as fait une rencontre intéressante récemment ? »
Non, c’est ce que je ne m’avoue pas, que j’ai envie de rencontrer quelqu’un ?
« Tu sais à quoi ressemble la dépression ? »
Non, je ne sais pas. C’est comment ?
« Ton chef disait il y a quelques jours que tu arrives chaque matin avec le sourire. D’autres trouvent que tu as toujours l’air calme, comme si tu n’avais aucun problème.
Beaucoup sont loin d’imaginer l’inquiétude que tu as ressenti avec les acouphènes, les autres voix et l’hyperacousie, sans parler des allergies qui t’empêchent parfois de respirer correctement.
Ils ne savent pas pourquoi en quelques mois tu as effectivement gagné en maturité et appris à poser un regard différent sur ce qui t’arrive et ce qui t’entoure.
Tu as lutté pour cela. Faisant délibérément le choix de rester concentrée sur la recherche d’une solution pour toi. Pas seulement à l’intérieur mais aussi à l’extérieur pour des raisons que tu as déjà évoqué.
Rien n’allait plus finalement. Sans renverser quoi que ce soit autour de toi, tu as tout fait pour rester debout.
Cela ne ressemble effectivement pas à une dépression. Et ton médecin ne te croit pas dépressive.
Il pense que tu refuses de t’avouer certaines choses. Et que tout ira mieux quand tu changeras d’attitude. »
Je t’écoute.
« Tu n’as plus de question ? »
Si. J’en ai toujours autant et même une de plus maintenant. Je sais à quoi sont liées les voix. Celle qui reste du moins. Il faut que je trouve un amant.
« D’une part. Mais… »
Mais le vide me renvoie à plus profond. Je vais tourner en rond.
« Non, le vide se manifestera plus fortement si tu ne cherches qu’un amant. Et si tu l’ignores tu entendras à nouveau des acouphènes. Ton hyperacousie deviendra plus présente à nouveau.
Un amoureux serait mieux qu’un amant. Toutefois c’était ce dont une part de toi ne voulait pas. Un amoureux. »
Je n’en voulais pas ?
« Non. Tu voulais Lauviah. »
Sérieusement ?
« Oui. Tu voulais Lauviah et cet amour particulier qu’il y a entre vous.
Concrètement cela signifie que tu voulais vivre une histoire avec une intensité similaire. »
Ce qui n’est pas possible ?
« C’est là le problème, si on peut dire. C’est possible. Tu peux vivre une histoire aussi forte, dans l’incarnation. »
C’est parfait. Où est cette personne ?
« Prête longtemps avant toi. »
C’est vrai ?
« Oui. »
Donc elle vit déjà cela avec un tiers ?
« Tu devrais le savoir, ce n’est pas aussi simple. Jamais. Cette personne se demande quand elle trouvera l’âme qui lui convient.
Ce que tu ne te demandes pas. Parce qu’il y a une part de toi qui sait que tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. »
Celle qui m’a montré mon fils.
« Alors, qui est-ce qui l’emporte ? J’ai déjà Lauviah ou je veux vivre cette autre histoire ? »
Seconde option.
Lauviah m’a dit qu’il ne s’incarnerait plus, même pour moi. Je comprends que je peux me lier à d’autres âmes.
« Tu l’as compris il y a longtemps oui. Mais, encore un mais, il y a une chose que tu fuis comme la peste. Parce que dans d’autres vies, tu as vu que cela ne facilitait rien. »
Je me suis donnée la mort, à cause de cette passion que je n’ai pas su gérer. Une fois, plusieurs fois…
« Mariage plus vieux, mariage heureux. C’est bien cela le vrai proverbe ? »
Oui, l’autre est une déformation.
« Sagesse humaine, aie foi en tes semblables. »
Il faut laisser chacun être ce qu’il est. Pour cela avant il faut avoir accepter qui on est.
Ce que je veux c’est de la complicité. D’abord.
« Il te faut une connexion spirituelle forte. Ce qui limite deux choses, les possibilités et les erreurs.
La passion, c’est bien aussi. »
Lol !
« Pas pour tout le monde en vérité. Tu vois juste. Au moins tu ne te racontes pas d’histoire. Il est difficile de gérer certaines histoires. D’autant plus quand on sait que l’on ne saura jamais dire non à l’autre.
L’équilibre est plus long à trouver et maintenir quand la tension principale est spirituelle. Vous avez besoin de trouver le moyen que ça marche tout de suite.
Alors que vous vous ressemblez comme le jour et la nuit. Qui se fuit puisque l’un apparait quand l’autre regagne ses pénates…
D’où les calamiteuses expériences vécues dans ces vies antérieures.
Retrouver cette même personne ? Pour voir ton cœur se briser, encore ? C’est ce que les lecteurs ne peuvent pas percevoir en te lisant, une rupture, dix ruptures, cinquante ruptures et un lien qui ne s’altère pas. Pourtant.
Il demeure aussi fort et présent qu’à l’heure où vous vous êtes reconnus pour la première fois.
Un autre Lauviah.
Doté d’un ego et d’une âme.
Je n’arrive plus, avais-tu entendu. Il y a une solution peut-être.
Je te donne un indice, laisse quelqu’un s’occuper de toi. Cela peut faire du bien aussi. »
Merci Elédahiel.
Bonne journée à tous
crystallia
18 octobre, 2017 à 1:59
Bonsoir,
Effectivement, ils ne sont jamais les bienvenus.
Et en fait ils tombent souvent quand il est nécessaire de revoir certaines habitudes ou carrément des façons de voir notre vie.
J’aime bien ce texte moi aussi.
Merci à vous.
Bise
Carène
18 octobre, 2017 à 1:28
lol
Contente de l’avoir partagé alors !
Bises
Djayanna
17 octobre, 2017 à 21:52
Bonsoir
Carène, moi aussi je le trouve très beau ce texte, re-frissons dans tout le corps…lol
Merci!!
Carène
17 octobre, 2017 à 18:32
Un texte très à propos que j’aime bcp :
« Nous nous serrions très fort. Nous avions eu si froid d’avoir vécu si longtemps l’un sans l’autre. Un grand amour ne fait pas se rencontrer les êtres, il les fait se reconnaître. Quelle sensation étrange: cet inconnu que l’on voit pour la première fois; nous nous souvenons pourtant de l’avoir déjà aimé. En quel temps lointain, en quel mystérieux pays?
Seul notre amour peut en connaître le secret. L’amour possède une mémoire qui se joue des nuits et des temps. Qui se joue de l’oubli des destinées qui naissent, s’achèvent et renaissent parfois dans l’ignorance de leur propre immortalité. Lorsque nous croisons notre amour, nos premiers regards s’interrogent tout en se reconnaissant. Notre cœur demande: « qui es-tu? » alors que notre âme s’exclame: « enfin te voilà ! » le mystère de l’âme réside dans le mystère de l’amour.
Comprendre l’un, c’est découvrir l’autre. Notre vie a-t-elle suffisamment de temps pour que nous puissions contempler l’existence entière d’une étoile?
Cette étoile qui vous attire, vous l’avez vu naître avant votre naissance, vous l’admirez après votre départ terrestre. L’amour est semblable à cette étoile. Le temps d’une simple vie ne peut lui imposer ses limites: il existait avant, il vivra après, car ceux qui s’aiment gardent leurs doigts enlacés au-dessus des siècles. »
Jean-Paul Sermonte.
La Voix du Vent.
Emilie
17 octobre, 2017 à 11:28
Bonjour Sylvie,
Je n’ai pas l’impression que les ennuis de santé tombent toujours au pire moment. Je crois surtout qu’ils ne sont jamais les bienvenus et qu’en y regardant bien, ils tombent au moment où l’on est capable de les prendre en charge – ou du moins de les assumer bon gré mal gré.
Parfois il suffit d’une seule petite goutte pour faire déborder le vase quand la coupe est pleine.
Carène
17 octobre, 2017 à 10:23
Coucou,
« Je pense que nos guides nous conduisent vers ce qui nous convient, tout en nous enjoignant à accepter ce qui est, là, toujours présent, pour nous. »
J’ai compris 2 choses à ce sujet :
- ce qui nous convient n’est pas toujours ce que nous voulons.
- ce qui est là fait bien souvent les frais de nos projections et de nos filtres.
Bref ! Il y a parfois lieu de revoir sérieusement sa copie quitte à aller dans une direction que nous n’avions clairement pas prévue. C’est ce que Bibi vit présentement. Et égo de Bibi pas du tout content.;) Pourtant, je sens bien que pas à pas, je vais vers une vie dans laquelle je peux m’épanouir… Comme quoi, égo de Bibi est pas du tout éclairé !!
Bises
crystallia
17 octobre, 2017 à 2:27
Bonsoir,
Pas mal la vidéo, j’ai bien aimé aussi. Et pourtant quand j’ai vu 33 minutes au départ, j’ai pensé au secours. Car je n’arrive pas à rester sagement devant une vidéo devant l’ordi. Je fais plusieurs choses à la fois.
Eh bien, j’ai quand même suivi car je l’ai trouvée intéressante.
Les ennuis de santé qui nous tombent dessus semble-t-il au pire moment, c’est un classique et pourtant sur l’instant on ne réalise pas…
J’ai toujours des problèmes avec l’allergie. Et je ne supporte plus du tout le fromage.
J’ai la nausée aussi quand quelque chose me dérange. Et il y a toujours quelque chose qui me dérange.
A croire que mon hypersensibilité s’est physiquement retournée contre moi.
Je ne voyais pas ce dont je ne tenais pas compte. C’est drôle non ?
Je pense que nos guides nous conduisent vers ce qui nous convient, tout en nous enjoignant à accepter ce qui est, là, toujours présent, pour nous.
Bise
Djayanna
16 octobre, 2017 à 21:25
Bonsoir
Elle est super cette vidéo Amel, j’ai adoré !!
Merci beaucoup pour ce partage. Et merci à toi Sylvie de rendre tout cela possible. C’est génial.
Bonne soirée!
Amandine
16 octobre, 2017 à 17:44
Bonsoir Sylvie,
Cet article me fait tellement de bien … Mon histoire n’est pas vraiment la même mais tout de même ..
Les symptômes que tu décris, je commence à les connaîtres avec une intensité minime. les oreilles qui font mal, des petites voies avec des mots que j’écoute pas quand je suis stressée..
la peur aussi d’un amour connu
J’ai une idée, tu expérimentes l’amour ici et tu gardes et nous prêtes Lauviah quand il est dispo les jours pluvieux ^^
Merci encore beaucoup pour cet article vraiment
Marianne
16 octobre, 2017 à 14:54
Bonjour Sylvie.
Je n’arrive pas à comprendre comment tes messages peuvent si bien correspondent à mes questions du moment…A chaque fois je suis stupéfaite.
.
Je comprend parfaitement ce que tu ressent. J’espère sincèrement que tu va rencontrer sous peu celui qui te convient, je te le souhaite de tous cœur, même si cela me semble dur pour toi d’un autre coté…Allez haut les cœurs
Bizz