Bonjour à tous,
« Dure journée ? », me demande Elédahiel.
Longue.
« Parle-moi. »
Par quoi commencer ? Maintenant il fait chaud et c’est agréable. Mais j’ai du mal avec le froid bizarre.
« Il fait chaud parce que tu es à la maison. »
Oui voilà. Chez moi c’est toujours chaud. Mais pas au travail. Je suis gênée par mon empathie.
« Tu es gênée par les comportements de certains. Et d’autres le seraient tout autant que toi. S’ils étaient à ta place.
Le froid bizarre comme tu décris cette ambiance correspond à une absence de sincérité prolongée. Tu n’aimes pas le gris et tu réalises que c’est ce qui influe sur ta santé.
Tu as des questions aujourd’hui ? »
Oui plein !
« Je t’écoute. »
Pourquoi quand les gens sont mal, il faut que tout le monde sache qu’ils sont mal ?
« Parce que les gens comme tu dis n’ont souvent ni blog ni Lauviah. »
C’est une vraie réponse, n’est-ce pas ?
« Oui. »
Pourquoi quand je veux parler de mes voyages les gens se ferment ? Moi j’ai écouté pendant des années les autres me raconter tout ce qu’ils faisaient de super, que moi j’aurais aimé faire et je n’ai jamais réagi comme ça.
« Combien coûte la taxe d’habitation dans ton quartier ? »
Comment veux-tu que je le sache ?
« Eux, les gens comme tu dis, savent. »
Je ne suis pas plus riche. Je n’ai pas fait les mêmes choix c’est tout.
« Je te pose une question à mon tour, pourquoi cela t’affecte-t-il ? »
Parce que du coup j’ai du mal à sentir que j’appartiens aussi au groupe.
« Donc tu te sens mise en marge. »
Oui voilà ! Je n’aime pas.
« Tout le monde te fait sentir cela ? »
Non, il y en a aussi qui m’aime bien comme je suis.
« Il y en a pas mal même. »
Oui c’est vrai.
« Quand tu rencontreras quelqu’un, ne le dis pas. Ne dis rien. Et si tu déménages pour aller vivre avec quelqu’un, va voir ton chef et le DRH pour annoncer le changement. Personne d’autre.
Quand on te posera des questions, dis que tu as choisi de t’installer. On va te demander avec qui, réponds aussi vaguement que possible.
Et quand on constatera que tu continues de voyager et de faire du shopping, reste encore dans le vague. Quand tu pourras, tu partiras. Dans de bonnes conditions.
Tu as le droit de vivre ta vie comme toi tu l’entends. Tu le sais, les autres doivent le comprendre.
Tu entends, les autres doivent le comprendre. Même parmi tes lecteurs certains se demandent, mais pourquoi ne fait-elle pas ceci ou cela ? Tu n’as pas à te justifier.
Tu suis ta route, tu n’ennuies personne, tu n’as pas d’explication à donner.
Si certains ne te comprennent pas, ne te cernent pas, pensent que tu portes un masque, c’est parce qu’ils en portent un eux-mêmes, tu le comprendras avec la maturité.
Certains ne comprennent pas pourquoi tu ne ressens pas le besoin de te lâcher, pourquoi tu n’es pas frustrée sexuellement, pourquoi tu parviens à conserver calme et sérénité au moins en apparence.
Ce n’est pas ton souci. Tu n’as pas à répondre à ces questions implicites.
La médiumnité telle que tu la vis rend la gestion des énergies extrêmement simple pour toi. Ton subconscient peut tout filtrer.
Tu t’endors préoccupée tu te réveilles rassérénée, les réponses ou messages te parvenant avant même que tu n’aies ouvert les yeux.
Tu n’as généralement pas besoin de l’étape « décompressions physique » que connaissent bien des personnes autour de toi ou parmi celles qui te lisent.
Ce qui facilite beaucoup de choses bien que tu n’en aies absolument pas conscience. Mais c’est le secret de ce calme que tu ressens si souvent.
Tu ne le travailles pas, tu n’as quasiment pas besoin de méditer et quand tu essayes, nous t’envoyons rêvasser à la place.
Les gens auxquels tu penses se disent que tu fuis les responsabilités et c’est pour cette raison qu’ils pensent que tu ne te montres pas telle que tu es.
C’est la seule explication possible car il n’est pas concevable que tu sois si différente d’eux. Tu mens, il ne peut en être autrement.
Ces personnes ne seront jamais tes amies. C’est la seule chose que toi, tu dois intégrer.
La collègue te demande quelles sont tes passions. Tu lui réponds la photo et lui dis que tu vas lui montrer ce que tu fais. Tu amènes ta tablette et qu’est-ce qu’elle te dit, elle aussi a plein de tablettes remplies de photos.
En fait elle a remarqué que tu possèdes un Ipad pro. Avant tout autre chose. »
Sans ma tablette, comment lui aurais-je montré mes photos ?
« Certaines personnes se posent des questions à ton sujet. Mais tu vis ta vie, à ta manière.
Et si demain il s’avère que tu dois te marier, ne le dis qu’à la dernière minute. Parce qu’il y a beaucoup de personnes qui ne vont pas se réjouir pour toi.
Il y a beaucoup de personnes qui ne se réjouiront jamais pour toi, quoiqu’il puisse t’arriver de positif. Est-ce que tu comprends ? »
Je comprends.
« Donc quand tu vivras en couple avec un beau jeune homme riche et qui t’offrira toutes les chaussures que tu désires, ne leur dis pas. »
Lol !!! Tu as oublié célèbre et qui m’emmènera à la Barbade en hélicoptère. Pour une soirée !
« Ou un weekend, en bateau privé, autour de la Martinique. »
Ca c’est sympa et cela se fait d’ailleurs. Mais on ne fera pas le tour, on restera sur la mer des Caraïbes, je n’aime pas du tout les passages vers l’Atlantique. Ca bouge trop !
« Ils ne se réjouiront pas pour toi. Privilégie les personnes sincères, qui t’apprécient vraiment. Comme tu le fais déjà. Tu leur raconteras ce que tu vis et tu leur diras combien tu es heureuse.
Cela leur fera plaisir. Et si tu décides d’avoir un enfant, tu verras que le beau jeune homme riche fera ce qu’il faut pour que la vie vous reste belle. »
J’aime bien la fin de ton discours…
« C’est vrai ? »
Oui.
« Tu te dis que c’est une jolie histoire. »
Oh oui alors.
« Pas comme ce que tu vis habituellement. Tu penses que tu n’as pas de chance en amour autrement tu serais avec quelqu’un depuis longtemps. Tu penses que tu ne passerais pas ton temps à rencontrer de faux célibataires si tu avais de la chance dans ce domaine.
Autour de toi nombre de jeunes femmes qui désiraient rencontrer quelqu’un n’ont eu qu’à attendre quelques mois tout au plus. Et pour rencontrer un célibataires intéressant avec qui elles sont encore.
Les projets et réalisations s’enchainent de leur côté. Pas du tien.
Toi, ton domaine de chance doit se trouver quelque part ailleurs. C’est ce que tu te dis en riant. Au moins tu ris, tu ne pleures pas.
Car c’est certain, ce n’est pas le domaine sentimental qui est ton domaine facile.
Pourquoi est-il si important de mesurer les concessions faites dans un couple ? »
Ce n’est pas nécessaire pour tous les couples. Cela le devient quand on commence à recenser les bons moments. Cela est le signe d’un déséquilibre qui trouve son origine non pas dans les situations actuellement vécues mais dans les concessions que l’on a consenties dès le départ.
« Et comment sais-tu cela ? »
Pour une raison qui m’échappe, spirituellement mon domaine facile est bien le domaine sentimental. C’est marrant non ? Moi je trouve ça marrant !
« Et sur le plan matériel ? »
Ouh là ! Je le cherche encore je crois. On dirait que je suis plus douée sur le plan spirituel…
« Peut-être que ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ? »
Alors peut-être que j’aurai de la chance aussi dans le domaine sentimental. Et que je pourrai faire cette balade romantique le long des côtes.
Donc en fait le monde n’est pas rempli que d’hommes déjà pris qui cherchent mieux ou ont besoin de s’aérer ?
« Avec ta vision en noir et blanc, impossible de s’attarder quand on veut mieux. Dans le gris, la vérité est plus nuancée. Toutes les personnes dans ce cas de figure ne sont pas de mauvaise foi.
Elles ne sont pas capables, pour beaucoup. Ce n’est pas pareil. »
Pas capable ? Ce sont ces personnes qui entretiennent le froid bizarre !
« C’est pourquoi nous t’avons conseillé de rester chez tes parents toutes ces années. Parce que tu y trouves de la chaleur puisqu’ils t’aiment.
Quand le beau jeune homme riche t’offrira des cadeaux, tu verras que tu seras contente et que tu continueras de te sentir aimée. »
Je ne mange que des langoustes. Il faudra le lui dire tu penses ou il lira dans mes pensées ?
« Il n’y a vraiment que les autres qui ont de la chance, c’est ça ? »
Non, tu as raison. Oui je serai contente. J’entends ce que tu dis.
Mais pourquoi quand je me dis que je vais chercher quelqu’un je fais de drôles de rêves…
« Quand est-ce que vous rencontrez une personne avec laquelle une histoire est possible ? »
Quand c’est Le bon moment ou alors quand c’est la bonne personne pour ce moment de notre existence.
« Qu’est-ce que tu préfèrerais ? »
Première option.
« Alors attends. »
Lol !!!
« Tu connais déjà le principe. Tu ne peux pas tout savoir non plus, la vie c’est aussi la surprise et la joie de la découverte. D’accord ? »
Lol !!! D’accord…
Et c’est aussi ce qui nous conduit au bon moment en vérité.
« Oui, d’où le beau jeune homme qui a eu le temps de faire fortune. Et de grandir en sagesse. Pour pouvoir aimer comme il ne l’a encore jamais fait. »
Tu parles bien Elédahiel !
« Tu trouves ? Alors attends. »
Lol !!!! Merci à toi.
Par ailleurs cette semaine on se promène à l’Ajoupa Bouillon.
Bonne journée à tous
crystallia
31 octobre, 2017 à 11:36
Bonjour Émilie,
J’ai surtout appris à ne pas attendre qu’on satisfasse mes caprices.
Bise
Emilie
30 octobre, 2017 à 20:33
Coucou Sylvie,
Attends, attends, mais comment ça ?
Il ne sait pas le beau, riche, sage itout jeune homme, que l’on ne fait pas attendre une dame ! Franchement, Elédahiel « attends », ce n’est pas une réponse (à moins qu’il n’y ait plus longtemps à attendre). Longtemps, cela ne veut rien dire pour certains ?
Cela me rappelle qu’une fois j’avais répondu : « trop tard » parce que s’il faut attendre qu’ils fassent fortune, on peut bien attendre longtemps et ce n’est pas ce qui compte nécessairement aux yeux d’une femme.
Finalement tu n’es pas du tout capricieuse Sylvie, ou alors beaucoup moins que tu ne le crois.
crystallia
30 octobre, 2017 à 18:40
Coucou,
Oui, on peut aller vers les autres.
Et voir de quelle manière on se pose.
Merci à vous.
Bise
alexandre
30 octobre, 2017 à 14:36
Bonjour Sylvie,
Concernant tes problèmes au travail, permets moi de citer tracy chamoun dans son livre « au nom du père » (que je viens de relire ce matin): « ce ne sont pas les antagonismes qui produisent la violence mais la façon dont nous y répondons ».Ces collègues de travail ne sont pas mauvais mais ne connaissent tout simplement pas ton vécu, tes épreuves. Parle leur, fais le premier pas vers eux y compris ceux que tu n aimes pas(je sais c est difficile) et tu verras qu’au fond nous avons tous les mêmes inquiétudes.Welles s expriment juste de façon différente selon les lunettes que nous portons… Après ,il est possible que ces personnes se braquent et refusent tout dialogue: j ai déjà rencontre ce cas dans ma vie professionnelle.Pour ma part,j ai ignore cette personne (absorbée dans son ambition) et a la fin du stage que j effectuais au bout de 15 jours lui ai dit au revoir tout simplement.Une de mes prof lors de ma formation en immobilier disait au on ne peut rien attendre d une personne refusant de se remettre en question.Je l ai pense aussi dans le passe ,aujourd’hui je dirais que c est une question de moment pour chacun… Bref ne perds pas courage et vis ta vie comme tu l entends.Bises
passeuse
30 octobre, 2017 à 14:06
Re: je comprends bien Sylvie que ds ton milieu professionnel,tu ne puisse faire autrement.
Je te parle de en « dehors »_ au moins là, tu peux éviter.
Et puis, tu sais,on ne peux pas « plaire » à tout le monde.
Sourie à la vie en attendant ton Prince Charmant qui finira bien par arriver.
crystallia
30 octobre, 2017 à 11:59
Bonjour,
Il y a des personnes que l’on ne peut pas éviter. Il y en a qui se trouvent être celles avec qui on passe le plus de temps, il vaut mieux en rire.
Mais parlons du beau jeune homme oui, avec de la chance il aimera aussi voyager, passer du temps sur la plage et la couleur rose.
Non, pas la couleur rose ?
Merci à vous.
Belle journée !
Bise
Liliane
30 octobre, 2017 à 11:32
Coucou,
C’est dingue comment je me retrouve dans ce que tu dis, je me sens visée aussi par les mots d’Elédahiel, c’est fou ça! Hier je suis tombée sur Bruce tout puissant, c’était pratiquement la fin du film , »tu es l’étincelle divine » cette phrase m’a fait pleurer tellement j’étais émue et il disait aussi « il ne tient qu’à nous d’être des miracles », parfois je me demande si les gens se rendent compte de ce que certains films véhiculent comme message… Soit, il y aura toujours des gens qui voudront que tu te sentes aussi mal qu’eux et qui seront dérangés par ta joie de vivre, c’est normal, ils aimeraient pouvoir vivre comme toi, faire les mêmes trucs coooooolllll que tu fais mais ils ignorent que tu as aussi des moments sans, la différence c’est comment tu les gères.
Est-ce qu’on doit encore parler du jeune homme riche , beau et célèbre? j’aime cette histoire et je commence à accepter me reconnaître dans ce voeux. C’est bon de se sentir aimée et surtout bon de savoir qu’il n’y a pas de mal à se nourrir de ça. J’ai du mal avec le climat délétère en milieu professionnel, je suis sensible au froid bizarre, j’ai la sensation dans ces cas là de recevoir des fléchettes, ça pique, alors je suis reconnaissante de légèreté que je retrouve au travail et que j’alimente même s’il y a toujours des gens qui me glacent.
Le bon moment il arrive toujours, en attendant souri toujours à la vie
Belle journée
passeuse
30 octobre, 2017 à 9:02
Bonjour SYLVIE.
çA ME FAIT DE LA PEINE POUR TOI:Tu sais, moi; je fais exactement ce que dit élédahiel.Je ne reste qu’avec des gens qui m’apprécient et pour les autres, j’arrive à les ignorer facilement.
Ce que je suis, ce que je vie me nourrit assez pour me passer des « enquiquineurs ».
Tu verras , que tu te sentiras bien mieux sans tenir compte des gens moins bienveillants.Pour l’esprit, c’est un vrai repos, de ne pas avoir à s’occuper de ce genre de chose.
Et puis, tu es comme tu es:ce n’est pas à toi de faire l’effort de expliquer aux gens comme tu vis_ c’est à eux de te prendre comme tu es_ ai cela vaut pour toute les personnes.
L’acceptation des autres doit se faire en impliquant tout leur ëtre: ce qu’ils sont, comment ils vivent…
En fait, jamais je ne me suis posée la question:je vais d’instinct vers les gens qui me conviennent.
Tu es une belle et bonne personne Sylvie_vie ce que tu as à vivre et ne te préoccupe pas du reste car plus on est heureux , plus on peut donner de l’amour et plus on peut donner, plus on reçoit. C’est comme un vase communiquant.
Et l’être humain est né pour être aimé comme toute chose sur cette Terre.
Je t’embrasse Sylvie et je te dis ce que nous nous sommes dit hier , en stage, en partant:je te souhaite de trouver tout ce que tu attends.
( ps qu’elle dommage que je ne puisse te rencontrer , justement pour te remercier_ je mesure aujourd’hui mon chemin parcouru depuis que j’ai trouvé ton blog- « par hasard » et tu y est pour beaucoup ainsi que tes guides que j’embrasse aussi.