Bonjour à tous,
« Alors qu’est-ce qui ne va pas ? », me demande Ariel.
Il fait beau, je veux aller me promener.
« Vas-y. »
Je ne peux pas, tout le monde va arriver, c’est le jour de la galette. C’est dommage qu’il fasse si beau, ça me saoule de devoir toujours assister à tout ce qu’organise mes parents. Je voudrais pouvoir dire que je ne viens pas mais les rares fois où je l’ai fait, personne n’a compris.
Il fait beau, je n’ai pas envie de rester là encore, je voudrais aller à la plage.
En fait je trouve lourd par moments de devoir rester là et s’occuper d’X ou Y avec mes parents. Les autres ne veulent plus rien faire chez eux à une exception près. C’est TOUJOURS ici.
C’est facile.
Chacun arrive et repart tranquillement comme ça.
Moi aussi je veux aller ailleurs, pour changer.
En plus, je ne mange pas de galette.
« Tu en avais fait une. »
Elle est finie.
« Tu en veux une autre ? »
Non. Je voudrais que ce soit nous qui allions ailleurs.
« Tu sais où acheter une galette sans lait ni gluten. »
Je n’irai pas là d’une part et d’autre part, je n’en veux pas.
« Tu n’as pas aimé les pâtés de noël. »
Cette femme ne peut pas être Martiniquaise, c’est juste impossible. Elle avait goûté ses pâtés ?
« Tu aimes ceux au porc et elles n’en proposait pas. »
Traditionnellement ils sont au porc mais ce n’est pas le problème, je n’ai jamais retrouvé le goût du poulet ! Qu’est-ce qu’elle avait mis, des épices ? C’était vraiment infect.
Le pire c’est que je sais faire les pâtés de noël. Mais j’ai voulu en acheter, tout le monde en achète. Zut.
« Tu ne veux pas goûter sa galette aux pommes caramélisées ? »
Je pourrais en faire une. Ca ira.
« Tu veux faire des pâtés de noël ? »
Pourquoi ferais-je des pâtés de noël aujourd’hui ?
« Parce que la période n’importe pas. Tu fais juste ce que tu veux. Tu comprends ? »
Je comprends que je veux des macarons.
« La boutique est fermée. »
Oui c’est vrai. C’est nul ces plages horaire.
« Tu veux une pomme-cannelle ? »
Oui…
« Tu sais où en acheter. Tu les aimes bien. Le chocolat au lait de coco aussi. Va en acheter. Tu les mangeras sur la plage, tu veux prendre ton petit déjeuner sur la plage ? »
Oui…
« Vas-y. »
Merci Ariel.
Bonne journée à tous
crystallia
20 janvier, 2018 à 14:03
Ah justement j’avais acheté ce livre, peut-être que c’est le moment de le lire.
Merci à toi.
Bise
Carène
20 janvier, 2018 à 13:54
je comprends.
J’ai appris à faire la part des choses le jour où j’ai du faire qq chose pour moi sans forcément que ce soit contre ma sœur. Nos intérêts ne convergeaient pas tout simplement. Elle, elle l’a pris personnellement et tant pis j’ai du l’accepter.
De la même manière j’ai appris à accepter que quand les autres font qq chose pour eux, ce n’est pas contre moi non plus.
Les 4 accords toltèques m’ont beaucoup aidée en ce sens. Ils permettent de sortir des relations à tendance fusionnelle où on ne sait plus quoi appartient à qui et également du triangle sauveur/victime/bourreau.
Bises
crystallia
20 janvier, 2018 à 13:48
J’apprends à ne plus craindre de décevoir.
Mais vu que je n’apprécie toujours pas d’être déçue moi-même, c’est un long chemin.
Bise
Carène
20 janvier, 2018 à 13:41
Coucou
Je me doute bien que c’est ce dont il s’agit mais la peine que peuvent ressentir les gens dans ces situations évoquées concerne leurs blessures, leurs principes et ne te concerne pas directement.
Par exemple, le fait que ta sœur assimile ton refus de t’occuper de son fils à un manque d’amour est lié à sa propre perception de l’amour.
Chacun ses paquets !! Tu ne demandes à personne de porter les tiens alors ne prends pas en charge ceux des autres, même par amour. Parce que dans le fond quand on aide les autres à porter leurs paquets, on ne les aide pas à développer leur propre force ou faire ce qu’ils ont à faire par eux-mêmes. Dernière leçon en date pour moi… Pas facile de savoir doser dans un chemin de vie 6/33 sans basculer dans le côté sacrificiel…
Bises
crystallia
16 janvier, 2018 à 2:07
Coucou,
Parce que je me soucie encore de ne pas faire de peine.
Bise
Arc
15 janvier, 2018 à 11:23
Coucou,
Absolument d’accord avec Carène ! Pourquoi t’embêter et te forcer à des réunions de famille, à ton âge ? À la limite, lorsqu’on a de jeunes enfants, c’est différent, mais là.. Tu ne dois rien à tes parents (..ou bien si ? …)
Toujours trop de masques… !
crystallia
13 janvier, 2018 à 22:42
Fais ce qui te plaît, ça me va oui.
Merci à vous.
Bise