Bonjour à tous,
« C’est la semaine du carnaval. », me dit Ariel.
Oui ! J’aime beaucoup le carnaval.
« Tu vas aller voir toutes les parades ? »
Non, je ne descends pas pour le mercredi des cendres et j’aime le dimanche et le mardi gras, le lundi ça dépend…
Je préfère la parade du sud aux autres le lundi.
« Pourquoi tu n’aimes pas le mercredi des cendres ? »
Ce n’est pas que je n’aime pas mais j’ai besoin d’un jour off à la fin !
« Alors, parle-moi. De ce que tu veux. »
En vérité il y a beaucoup de gens qui s’ennuient au travail n’est-ce pas ?
« Oui. »
Cette fois-ci je pense qu’Elédahiel n’aura pas besoin de venir me couper toute motivation. Je crois que je ne suis pas près de passer l’ITB. Je vois dans quel état sont certains en raison de leurs responsabilités respectives et je vois aussi que je n’aime pas le système hiérarchique.
Ce n’est pas comme ça que je vais finir par diriger une agence…
« Veux-tu diriger une agence ? »
Je crois que ce serait aux antipodes de tout ce qui pourrait me plaire. Pour autant, j’aime bien le travail dit de bureau. Je m’en suis rendue compte également.
Je sais que mon rêve n’est pas de passer toutes mes journées sur un voilier au bout du monde à balader des touristes entre deux virées photos. Je ne suis pas une aventurière.
Comme je l’ai dit, j’aime être derrière un bureau. J’aime le travail intellectuel. Et contrairement à ce que je pensais j’ai compris aussi que je n’ai pas besoin d’acquérir de nouvelles compétences pour évoluer dans ma vie professionnelle.
J’ai plutôt besoin de trouver le chemin cohérent.
Réaliser que l’ennui au travail joue beaucoup dans les relations que l’on peut entretenir les uns avec les autres m’y a grandement aidée. Car cet ennui est révélateur d’un état général d’insatisfaction.
Je ne parlerai que du mien, j’ai compris que je ne me vois tout simplement pas dans la même configuration professionnelle dans 5 ans par exemple.
J’ai compris que j’étais prête pour une transition douce vers autre chose. Cela m’a pris plusieurs mois lol.
De tâtonnements…
Mais le calme est là. Je suis contente. Je n’ai rien de concret devant moi mais je suis contente.
J’ai compris aussi pourquoi il ne faut pas avoir peur de voir grand pour soi. Le but n’est pas de devenir le plus riche mais bien de faire grandir en nous l’exigence qui permet de dépasser les plafonds de verre qui parfois nous donnent l’impression qu’un rêve est inaccessible.
Ils sont accessibles, dans le réalisme. Il faut savoir qui on est et ce que l’on aime pour voir apparaitre le chemin cohérent. Surtout quand on est comme moi et que la vocation n’était pas une évidence dès 6 ans.
Moi je fais partie de ceux qui ont besoin d’un vécu pour pouvoir petit à petit prendre conscience de certaines choses.
Au fil d’expériences souvent anodines en plus.
C’est difficile quand beaucoup de choses te plaisent et t’attirent. Tu ne sais pas vers laquelle te tourner. Puis tu commences à réaliser que tu butes souvent ou depuis longtemps sur certains points dans ta vie. Ou que tu apprécies dans toutes ces activités qui te plaisent certains éléments précis.
« C’est à ce moment-là que le chemin cohérent apparait en effet. Il peut vous faire peur. C’est normal. Il est comme le recoupement de beaucoup d’éléments. Il synthétise vos expériences, vos goûts et vos envies en plus de vous amener face à ce qui représenterait un défi pour vous.
Il faut parfois du temps pour accepter ce chemin et trouver le courage de ne pas fuir devant. L’habitude s’avère très rassurante quand ce chemin se découvre à vous.
Ta tarte pour demain est toute dorée. »
Je suis sure qu’elle sera délicieuse !
« Tu as mis de la liqueur de citron. »
C’est bon dans les gâteaux et tartes, j’aime beaucoup. Merci à toi Ariel.
Au fait, cette semaine on retourne à Sainte-Anne.
Belle journée à tous
Anna Live
14 février, 2018 à 22:14
Hey !
@Carène
Merci du renvoi sur l’article des différentes voies ! Il m’est arrivée aussi trouvé le temps long aussi….très long lolll. Puis je me suis fait une raison : Anna l’exploratrice !
Ça m’étonnerait pas que j’ai un totem singe comme Dora lollll Je vais faire le « test » que propose Sylvie en com sur le post.
Après faut que je relise mieux car pas bien saisie à quoi ressemble la phase de réalisation. …je me demande si je connais :/
Y a le détail sur les relations amoureuses dans ces phases que j’ai pas tout bien compris non plus. …est-on nécessairement célibataire en phase exploratrice et en couple en phase de réalisation ? Ça complique ma vue des choses mais ça va je ne me désespère plus. Je vais relire.
Des bises en phase
Anna Live
14 février, 2018 à 16:00
@Carène
Oui ce que tu décris c’est que j’appelle le fil conducteur ou fil rouge de mon CV comme je disais dans mon com. Au premier coup d’oeil il peut paraître construit de diverses expériences disparates mais elles composent un ensemble cohérent. Je ne l’ai moi-même pas vu de suite surtout dans le feu de l’action et un jour oui ça apparaît clairement. J’irai lire l’article sur les phases d’exploration
Je souhaite encore en traverser dans cette cohérence.
Bises et merci du partage
Carène
14 février, 2018 à 13:54
Bonjour,
@Anna
le fait d’être tenu éloigné du chemin cohérent peut n’être qu’un ressenti au final, surtout dans une phase d’exploration. On tente une voie, puis une autre, puis une autre, puis on revient vers une déjà explorée mais en l’envisageant différemment… c’est ce que j’ai fait pendant un cycle de 9 ans en désespérant de ne rien voir se concrétiser durablement et surtout en perdant confiance, en me demandant si c’était moi le problème… jusqu’à ce que Sylvie aborde le thème des phases d’exploration par opposition aux phases de réalisation…
A l’issue de ces 9 ans, chacune de ses explorations trouve son sens devant le chemin qui se dessine, ce fameux chemin cohérent qui regroupe tout le bon grain que j’ai trié de l’ivraie dans chaque expérience qu’il m’a été donnée de vivre. Au final, chacune de ces expériences a sa raison d’être sur mon parcours parce qu’elles m’ont toutes amené une ou plusieurs pièces du puzzle que je m’apprête à reconstituer, la cohérence se fait jour enfin…
@Passeuse
Ce que j’apprécie dans mon travail c’est de coordonner, organiser, harmoniser et révéler la beauté des choses pour ensuite partager le fruit de ce travail avec d’autres.
J’apprécie également la liberté de mouvement que j’ai la majorité du temps même si elle est toute relative car lorsque l’on est son propre patron il y a des choses qui relèvent de notre seule responsabilité et que l’on doit assumer qu’il vente, qu’il neige, que l’on soit en forme ou pas. Cependant, c’est aussi un travail sur soi que d’apprendre que personne n’est indispensable et d’accepter les imperfections lorsque l’on n’est soumis à son impuissance.
Enfin, il y a aussi la partie communication qui me plait. Avant, via différents supports (majoritairement sur le net) ; pendant, à travers des moments de partage avec mes clients ; après, si toutefois un lien plus profond a pu se tisser.
Bises à toutes